DE CÉLINE DION
Entre la tradition et le renouveau
CHANSON
Céline Dion
Sony
En vente le 26 août
4 étoiles
La Presse
Cette chanson sur le thème de l’amour invincible est du Francis Cabrel tout craché, depuis la musique élégante qu’il a composée et enregistrée jusque dans le phrasé et l’accent cabréliens de Céline-le-caméléon. Chapeau.
Mutine et Florent Mothe ont donné à la chanteuse une musique dansante et accrocheuse sur laquelle Grand Corps Malade a posé un joli texte sur l’appétit de vivre.
Malgré quelques rimes faciles et un refrain prévisible, Zaho a écrit là une fort belle chanson enrichie par une utilisation judicieuse de l’accompagnement orchestral. Dommage que la finale s’étire un peu trop.
Que (re)dire de cette chanson qui donne son titre à l’album, sinon que c’est du grand Goldman qui colle à la peau de Céline Dion et lui permet de faire encore une fois la preuve de son talent d’interprète. Une ode à la vie qui n’a rien perdu de son impact sur disque comme en spectacle.
Marc Dupré, qui connaît bien sa Céline, a traduit dans des mots tout simples avec son complice Nelson Minville ce qu’aurait sans doute écrit elle-même Céline Dion sur son besoin de vivre à l’étroit avec ses proches. Une ballade aux accents rock, efficace, quoiqu’un peu convenue.
Une chanson entraînante dans laquelle Grand Corps Malade prête sa plume à la mère qui cohabite avec la chanteuse. Malheureusement le refrain, banal, fait qu’on s’en lasse rapidement.
La tradition française dans ce qu’elle a de plus noble, gracieuseté du complice habituel Jacques Veneruso et de la parolière Alice Guiol. Une chanson magnifiquement orchestrée dans laquelle on retrouve la chanteuse dont la voix donne des frissons.
Que cette nouvelle mouture du classique de Charlebois, adaptée par Mouffe, convienne à Céline Dion, on n’en doute aucunement tellement elle s’y investit pleinement. Mais l’
de 2016 serait encore plus convaincante, sur disque en tout cas, si elle visait moins l’effet dramatique tant dans ses orchestrations que dans l’interprétation de la chanteuse.Une belle surprise signée Zaho. Un rythme à saveur hip-hop, une guitare chantante et un refrain qui s’immiscera rapidement dans vos oreilles. Rafraîchissant.
Un cadeau tout en retenue de Dupré et Minville pour la Céline Dion qui n’est pas que la chanteuse à la voix puissante capable de toutes les acrobaties. Impossible de rester de glace quand, vers la fin, sa voix craque légèrement sur les mots « je t’aime ».
Une chanson un tantinet surannée dont on jurerait avoir entendu le refrain mille fois. Dommage qu’on ne lui ait pas préféré
de Vianney, une chanson country-rock plus intéressante qu’on a ajoutée sur la version de luxe de l’album.Malgré son intro atmosphérique, cette chanson de Daniel Picard est tout ce qu’il y a de plus classique dans la forme. Mais le texte, inspiré par le départ d’un proche qui s’est donné la mort, est bouleversant, magnifiquement appuyé par une musique tout en douceur dont émerge l’harmonica mélancolique de Guy Bélanger.