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Taxis : le plan Coderre en six temps

La Ville de Montréal se donne un peu plus de deux ans pour moderniser l’industrie du taxi dans la métropole. Le maire Denis Coderre a déposé son plan d’action hier. « Ce qu’on présente, c’est un plan qui définit le comportement que devra adopter l’industrie du taxi, résume M. Coderre. Ce n’est pas un menu à la carte, tous ces changements viennent ensemble. »

DÈS L’AUTOMNE

La Ville veut mettre en place un système d’évaluation de la satisfaction de la clientèle et centraliser la gestion des plaintes. Les chauffeurs devront aussi adopter un code d’éthique. « Ce qu’on vise, c’est un service rapide, courtois et efficace, qui au bout du compte satisfait la clientèle », affirme M. Coderre.

À COMPTER DU 15 OCTOBRE

Toutes les voitures de taxi devront offrir le paiement électronique, que ce soit par carte de crédit ou de débit.

CETTE ANNÉE

Montréal veut une image de marque uniformisée pour ses taxis. Un mandat sera donné à une firme spécialisée pour trouver cette signature. « Ça fait huit ans qu’on en entend parler, mais là, je vous le dis, ça va aboutir. On a une occasion unique avec le 375e anniversaire de Montréal » dit M. Coderre. S’il n’en tenait qu’à lui, les voitures devraient toutes être peintes en bleu-blanc-rouge. Un règlement imposera aussi un code vestimentaire pour les chauffeurs.

D’ICI LA FIN 2016

Toutes les voitures seront équipées de caméras de surveillance. La Ville a annoncé hier le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt international. « Les chauffeurs n’auront pas le choix. Il va y avoir des caméras dans tous les taxis », a martelé le maire. Les caméras devront être reliées à une « boîte noire » dissimulée dans l’auto, et l’accès aux images sera strictement contrôlé. « Des études ont été faites dans certaines villes, et ça a baissé le taux de criminalité de 100 % », soutient M. Coderre.

D’ICI 2017

Des écrans interactifs contenant de l’information sur Montréal seront installés dans chaque voiture. Ces écrans pourront aussi diffuser de la publicité, dont les revenus serviront entre autres à financer les changements technologiques dans l’industrie du taxi.

DÈS MAINTENANT

La Ville compte intensifier la lutte contre le transport illégal. Le maire reste très froid quant à une éventuelle légalisation d’Uber. « Je n’ai aucun problème à ce qu’il y ait un débat. Je veux juste que ça ne soit pas déloyal. Ce n’est pas en disant qu’on va payer 10 cents du voyage qu’on règle le problème », insiste Denis Coderre.

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