À travers la LNH

Chaque semaine, notre spécialiste du hockey Mathias Brunet fait un survol de l’actualité dans la LNH. Voici les sujets qui ont retenu son attention.

Erik Karlsson

Difficile de prédire l’avenir du défenseur Erik Karlsson avec les Sénateurs d’Ottawa. Le directeur général de l’équipe, Pierre Dorion, affirmait la semaine dernière que même Wayne Gretzky avait été échangé, avant d’ajouter qu’il souhaitait garder Karlsson à Ottawa pour le reste de sa carrière. « J’ai entendu le commentaire, a révélé Karlsson aux journalistes d’Ottawa le week-end dernier, mais nos situations diffèrent [par rapport à l’échange de Gretzky], et je ne vois pas pourquoi on fait un parallèle avec moi. Nous sommes dans le bas du classement, nous n’accomplissons pas du bon boulot et mon contrat sera à renouveler [en 2019], alors j’imagine qu’il y aura des discussions. Il me reste 18 mois ici pour travailler le plus fort possible. Je prendrai une décision quand il sera le temps de le faire. Je prends toutes ces histoires avec un grain de sel pour l’instant. »

Max Domi

Jonathan Drouin n’est pas le seul jeune joueur à devoir s’adapter à la position de centre. En Arizona, l’ailier gauche Max Domi vient d’être muté à cette position dans l’espoir de relancer sa saison. Après avoir connu des saisons de 52 points et 38 points (en 59 matchs), Domi en a obtenu seulement 21, dont 3 maigres buts, en 49 matchs cette saison. « J’ai joué au centre pendant tout mon hockey mineur, a-t-il raconté au quotidien Arizona Republic la semaine dernière. Mais à 16 ans, nous avions un bon club à London et on m’a déplacé à l’aile. Je m’attendais à passer ma carrière au centre. C’est un rôle très différent. Il y a tellement plus à faire que chercher des occasions de marquer. » Domi a obtenu deux mentions d’aide samedi contre les Blues de St. Louis, mais il avait été blanchi dans les huit matchs précédents (au centre), avec une fiche de - 6.

Anthony Beauvillier

Anthony Beauvillier aura eu besoin d’un renvoi dans la Ligue américaine pour se replacer. Il montrait une fiche de 4 buts et 3 aides en 31 matchs lorsqu’il a été rétrogradé à Bridgeport, le 1er janvier. Depuis son retour, il a marqué huit buts en sept matchs et ajouté une aide au sein du deuxième trio avec Mathew Barzal et Jordan Eberle. « Je réfléchissais probablement trop sur la glace en début de saison, je craignais de faire des erreurs, a-t-il expliqué le week-end dernier au site NHL.com. Depuis, je me contente de patiner et de garder les choses simples. Je m’amuse. Mathew Barzal est mon meilleur ami. Ça aide à trouver une chimie sur la glace. Jordan et lui me rendent la vie plus facile. »

Nathan MacKinnon

Le centre numéro un de l’Avalanche du Colorado, Nathan MacKinnon, l’a finalement admis hier devant les médias de Toronto : le départ de Matt Duchene a contribué largement à améliorer le climat au sein de l’équipe. « Oui, beaucoup, a-t-il répondu. Il n’y a rien de mal à ses intentions de partir. Et ça n’a pas été un divorce épouvantable. Il avait une bonne attitude en début de saison. Mais nous savions tous qu’il voulait partir. Désormais, tous ceux qui sont ici veulent jouer pour l’Avalanche. Cela dit, je crois que nous aurions autant de succès s’il y était encore. Mais nous avons obtenu “G” [Samuel Girard] pour lui. C’est un grand défenseur. »

Scott Darling

Il y a de ces échanges qui fonctionnent pour un gardien. Cam Talbot a bien fait la transition entre le rôle d’auxiliaire et de numéro un à Edmonton. Idem pour Martin Jones à San Jose. On ne peut en dire autant de Scott Darling en Caroline. L’ancien auxiliaire de Corey Crawford en arrache comme numéro un avec les Hurricanes. Darling a une fiche de 9-13-6, une moyenne de 3,02 et un taux d’arrêts de ,892. Les Hurricanes ont donné un choix de troisième tour seulement pour l’obtenir, mais ils lui ont accordé un contrat de quatre ans pour 16,6 millions. Dimanche, Darling a été retiré du match par Bill Peters après avoir accordé 3 buts en 13 minutes. « Une succession de séquences difficiles », a commenté laconiquement l’entraîneur après la rencontre. Le vétéran de 33 ans Cam Ward ne s’en plaindra pas. Il est en train de retrouver son poste de numéro un. Sa fiche s’établit à 12-5-2, avec une moyenne de 2,75 et un taux d’arrêts de ,907.

Jim Benning

Les rumeurs se multiplient à Vancouver. Le directeur général Jim Benning, à sa dernière année de contrat, serait remplacé à la fin de la saison, possiblement par Ken Holland, actuel directeur général des Red Wings de Detroit. Benning a défendu son bilan récemment lors de son point de presse de mi-saison. « Quand j’ai accepté ce poste [en 2014], je voulais mettre l’accent sur le repêchage et le développement. Nous l’avons fait. Nous avons une grande banque d’espoirs. Nous faisons les choses de la bonne façon. Si vous prenez les joueurs repêchés et ceux qui jouent au sein de l’équipe, nous avons réussi à rebâtir cette organisation et nous continuerons de le faire. » Au fil de son mandat, on a vu Bo Horvat, Brock Boeser et Sven Baertschi prendre le leadership à l’attaque, et les jumeaux Sedin occuper un poste plus obscur. Les jeunes Elias Pettersson, Olli Juolevi, Jonathan Dahlen et le gardien Tatcher Demko sont attendus avec fébrilité à Vancouver.

Paul Coffey

Le plus illustre défenseur de l’histoire des Oilers d’Edmonton, Paul Coffey, arrive à la rescousse de son équipe. Il vient d’être nommé entraîneur du développement des habiletés des Oilers. « Nous voulions pourvoir ce poste depuis un certain temps, a déclaré le directeur général Peter Chiarelli aux journalistes d’Edmonton. Nous comptons de nombreux défenseurs parmi nos espoirs, et trois excellents jeunes défenseurs à Bakersfield [Ryan Mantha, Caleb Jones et Ethan Bear]. Paul était le choix logique. Nous avions des conversations avec lui depuis un bon moment. » Coffey n’entend pas marcher sur les pieds du personnel d’entraîneurs. « Je ne suis pas un entraîneur-chef, c’est certain. Je n’ai pas de titre. Je vais aider du mieux que je peux. Je n’ai jamais œuvré à ce niveau encore [il dirigeait son fils au niveau bantam AAA]. Mais j’ai dirigé plusieurs jeunes au fil de leur ascension. Il y a beaucoup de similitudes. L’aspect psychologique est très important. »

Rickard Rakell

Rickard Rakell est l’un des secrets les mieux gardés de la LNH. Après avoir marqué 33 buts l’an dernier, le joueur 24 ans pointe en tête des compteurs des Ducks d’Anaheim avec 35 points en 43 matchs, dont 14 points à ses 13 derniers matchs. Il représentera l’équipe au match des Étoiles la semaine prochaine. « Je ne crois pas qu’il sait à quel point il est bon, a indiqué le directeur général Bob Murray à NHL.com hier. Nous attendons seulement qu’il le réalise. Il y a encore mieux à venir. » Rakell a été repêché au 30e rang en 2011. Les Ducks auraient pu le sélectionner au 22e rang, mais ils ont échangé ce choix aux Maple Leafs de Toronto en retour des 30e et 39e choix. Rakell était toujours disponible et les Ducks ont aussi mis la main sur leur futur gardien numéro un John Gibson au 39e rang. Les Leafs ont choisi Tyler Biggs au 22e rang. Le jeune homme n’appartient plus à l’organisation et joue dans la Ligue de la côte Est depuis quatre ans.

Charlie McAvoy

Charlie McAvoy, des Bruins de Boston, a reçu des traitements pour une arythmie cardiaque et il devrait avoir besoin de deux semaines pour s’en remettre. Le défenseur de 20 ans a pour la première fois rapporté des palpitations cardiaques aux médecins des Bruins le 26 novembre dernier. Il a été établi qu’il souffrait d’un rythme cardiaque anormalement élevé. Selon l’équipe médicale des Bruins, ce n’est pas dangereux, mais le problème peut devenir récurrent. McAvoy a été traité hier au Massachusetts General Hospital de Boston. Choix de premier tour en 2016, McAvoy a donné ses premiers coups de patins dans la LNH lors des dernières séries éliminatoires. Cette saison, il a marqué cinq buts et ajouté 20 mentions d’aide en 45 matchs. — Associated Press

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