Cheerleading

les hommes entrent dans la danse

Un vent de renouveau souffle chez les meneuses de claques des Alouettes de Montréal, qui comptent dorénavant sept gars dans leurs rangs. Incursion dans une équipe tissée serré, déterminée à faire sa marque dans un sport en pleine expansion au Québec et dans le monde qui n’est plus confiné aux lignes de côté. 

UN DOSSIER DE DANIELLE BONNEAU

Cheerleaders des Alouettes

Le début d’une nouvelle ère

Un vent de renouveau souffle chez les cheerleaders des Alouettes de Montréal, qui comptent dorénavant sept gars dans leurs rangs. Incursion dans une équipe tissée serrée, déterminée à faire sa marque.

Les entraînements vont bon train en prévision du premier match à domicile des Alouettes, qui aura lieu le samedi 9 juin au stade Percival-Molson. Deux fois par semaine, les meneuses de claque répètent leurs chorégraphies qui meubleront les temps morts pendant le match et ajouteront au spectacle.

D’entrée de jeu, Annie Larouche tient à mettre les choses au clair : « ses filles », comme elle les appelle affectueusement, sont bien traitées. Oups ! La directrice de la fondation Alouettes, qui veille sur les meneuses de claque depuis le retour de l’équipe de football à Montréal, en 1996, se reprend en riant.

« Je ne peux plus dire “mes filles”, s’excuse-t-elle. On a maintenant des gars ! Il faut que je change mon vocabulaire ! Il y en a qui font partie de l’équipe depuis 10, 12, 13 et 14 ans. Elles doivent être bien ! »

Elle fait allusion aux reportages publiés récemment dans des journaux américains, dont le New York Times, qui dénoncent les exigences très strictes que certaines équipes de la NFL imposent aux meneuses de claque pour s’assurer qu’elles correspondent à un idéal très précis de la beauté. Les meneuses de claque d’une équipe en particulier ont été mises dans des situations à risque pour plaire à des commanditaires, des détenteurs de loge et même des partisans, prêts à débourser une certaine somme pour les côtoyer.

Or ici, la situation n’est pas comparable, affirme la directrice des cheerleaders. Il n’est pas question de contrôler le poids. Aucun nombre maximal d’années d’ancienneté ni code vestimentaire ne sont imposés.

« Dans leur contrat, on demande aux cheerleaders d’être propres, d’avoir une apparence soignée, de sentir bon. Ah oui, j’ai une marotte. Que les filles portent du vernis à ongles ou non, je n’ai pas de préférence. Mais il ne faut pas qu’il soit écaillé. »

— Annie Larouche, directrice de la fondation Alouettes

Son principal critère de sélection ? Être en forme. « C’est très exigeant pendant les matchs. C’est trois heures et demie d’aérobie, stop and go. Pour le reste, les filles ne sont pas toutes faites dans le même moule. Certaines sont très minces, d’autres, plus carrées. Elles ont les cheveux blonds, bruns, avec ou sans mèches, cela importe peu. Elles vont de 5 pi à 5 pi 9 po. Je vais juste pas mettre la grande à côté de la petite. »

« On ne veut pas des pitounes, poursuit-elle. Ce sont de belles filles en forme, qui donnent un bon spectacle. Elles pourraient être ta voisine. »

Nouvelle ère

Pour la première fois, cette saison, sept gars s’immiscent dans la formation. Sept gars sur un total de 32 meneuses de claque, divisée également dans deux disciplines : le volet danse et le volet cheerleading (claque). C’est ce dernier qui est mixte, ce qui reflète la popularité grandissante du sport.

« On garde les pompons dans le volet de la danse, précise Annie Larouche. C’est un élément du spectacle. Sinon, d’en haut, on ne voit rien, sans effet visuel. »

Les 9 et 10 mai, la bonne humeur régnait lors de la prise de photos pour le calendrier, qui sera vendu afin de financer une partie du voyage des meneuses de claque pendant le week-end de la Coupe Grey. Cette activité extrêmement prisée, qui rassemble les meneuses de claque de toutes les équipes de la Ligue canadienne de football (LCF), coûte cher : environ 35 000 $.

« Je suis la première personne qui s’est inscrite aux auditions. Il n’était pas question que je ne fasse pas partie de cette première édition. Je suis très fier d’être dans l’équipe ! On va apporter de la force. Cela suit la tendance du sport. »

— Guillaume Thivierge, nouveau membre des meneuses de claque des Alouettes

Membre des Flyers All Starz-Shock, à Pierrefonds, depuis neuf ans, il a fait de la danse, de la natation et du plongeon à un niveau compétitif avant de découvrir le cheerleading au cégep. Pourquoi vouloir relever ce défi ? « Pour la reconnaissance de notre sport, pour le show, pour montrer de quoi on est capables », répond le jeune homme de 26 ans.

Jean-Michel Bourdages, 22 ans, a fait des sports acrobatiques, le trampoline et la gymnastique au sol, avant d’essayer le cheerleading au cégep. Il fait partie de deux équipes dans deux clubs différents : SpiriX, à Saint-Léonard, où il est aussi instructeur, et Laval Excellence (Legacy Allstarz), pour faire des compétitions à un haut niveau.

« On va ajouter un élément impressionnant, croit le jeune homme », qui rentre des championnats mondiaux de cheerleading, à Orlando. « La foule va crier en voyant les filles dans les airs faire des acrobaties. Cela va ajouter au divertissement. »

« C’est notre seconde famille »

Au sein de la troupe, Annie Larouche prend bien soin d’intégrer les nouveaux venus et de préserver l’esprit d’équipe, qui en a fait la force jusqu’à maintenant. Un détail révélateur : pour le calendrier, Guillaume Thivierge et Jean-Michel Bourdages sont photographiés avec Claudia Meunier, qui en est à sa cinquième année. Pas question de créer une distinction entre les équipes de danse et de cheerleading.

« C’est notre seconde famille », fait remarquer Sidney Ginchereau, qui a été meneuse de claque des Alouettes pendant neuf ans, de 2009 à 2017, avant de se joindre à Annie Larouche pour l’épauler dans la coordination des meneuses de claque.

200

Nombre d’activités auxquelles les meneuses de claque des Alouettes prennent part dans une année (dans les écoles, camps de jour, hôpitaux, événements d’affaires et sportifs, etc.)

« C’est valorisant, on a le sentiment de faire une différence », dit-elle. Elle a particulièrement aimé la tournée des hôpitaux pour enfants avec des joueurs et des membres du personnel, et elle a même visité les troupes canadiennes en Afghanistan avec trois autres meneuses de claque, lors d’un voyage organisé par le gouvernement fédéral.

« Mes meilleures amies sont dans ce groupe, précise-t-elle. Nous avons traversé ensemble beaucoup d’étapes de nos vies. Nos entraînements nous permettent de nous retrouver et de lâcher prise. »

Leur gratification ? Exercer leur passion et démontrer leur savoir-faire devant 20 000 personnes, 10 fois par année. Le salaire ne s’avère pas une source de motivation. Considérés comme des travailleuses indépendantes, les meneuses de claque ne sont pas des employées des Alouettes. Elles sont rémunérées pour chaque match (minimum 100 $, plus pour les coordonnatrices) et pour les événements dans la communauté auxquels elles participent. Elles bénéficient de certains avantages, comme l’abonnement au gym, et détiennent chacune quatre abonnements de saison.

« On fait ça pour l’expérience, explique Sidney Ginchereau. En partant, on aime performer en danse ou en cheerleading. Le week-end de la Coupe Grey est notre bonbon. C’est une grosse fin de semaine chargée où on se rassemble pour célébrer. »

La différence avec d’autres équipes ? « Nos dirigeants ont compris qu’on est une dépense, indique Annie Larouche. C’est pourquoi nos cheerleaders sont bien traités. Ils et elles ne sont pas monnayables. »

Cheerleaders des Alouettes

Une doyenne de 32 ans

Julie Daigneault entame sa 14e année en tant que meneuse de claque des Alouettes de Montréal. Tout sourire, elle révèle ce qui la fait revenir, année après année : la connexion qu’elle établit avec les gens et les amitiés forgées au fil du temps.

« On ne peut pas rester 14 ans dans un travail si ce n’est pas stimulant, fait-elle remarquer. On est un bon groupe, cela fait la différence. »

Au gré des voyages réalisés lors des week-ends de la Coupe Grey, elle a eu l’occasion de rencontrer des meneuses de claques d’autres équipes de la LCF, qui restent moins longtemps au sein de leur formation.

Le secret ? « Il règne ici une atmosphère de collaboration », indique la designer graphique de 32 ans, qui est l’une des capitaines de l’équipe de danse. Celle-ci comporte 16 femmes, dont seulement 2 recrues. Le nombre d’années d’ancienneté est révélateur : 6 danseuses entament leur 7e, 8e, 10e, 12e, 13e et 14e saison.

« Les filles sont là pour les bonnes raisons », constate Julie, qui pourrait fort bien se classer pour un record du monde Guinness de longévité.

« Il y a un bel esprit d’équipe. Notre coach, Annie Larouche, y est pour beaucoup. Elle procure de la stabilité et c’est important pour elle de préserver notre image. Elle s’assure que notre environnement soit respectueux et professionnel. Cela nous permet de nous concentrer à devenir meilleures. C’est pour cela qu’on reste. »

— Julie Daigneault

Certains partisans profèrent des commentaires désobligeants. Mais elle n’y prête plus attention. « Au début, cela m’affectait, révèle-t-elle. On en entend de tous les genres. Cela fait partie de notre rôle de se détacher et d’avoir assez confiance en soi pour ignorer ce genre de remarques. »

L’arrivée d’une équipe de cheerleading, qui comprend sept gars et s’ajoute à celle de la danse, ne l’inquiète pas.

« On fait partie de la même équipe, indique-t-elle. Il y a beaucoup de respect les uns envers les autres. On va apprendre à collaborer. Ce sont deux disciplines différentes, avec des formations en danse ou en gymnastique. C’est rare qu’on soit aussi bons dans l’un que dans l’autre. »

Ambassadrices du sport

Après avoir fait longtemps du ballet, elle a touché à tous les styles de danse (jazz, hip-hop, contemporaine, claquette, celtique). Des filles de son école de danse faisaient partie des meneuses de claques des Alouettes. Elle a décidé de tenter sa chance. « Elles m’ont servi de modèles », souligne-t-elle.

À son tour, elle prend son rôle au sérieux. « On est des ambassadrices du sport, d’un mode de vie sain, dit-elle. Pour ceux et celles qui font du cheer, nous sommes la seule équipe professionnelle au Québec. Cela donne pour objectif de se perfectionner dans son sport. »

Être meneuse de claque des Alouettes l’accompagne dans sa carrière et lui permet de se garder en forme. « C’est un bon équilibre, avec mon travail de bureau. »

Toutefois, elle se bat constamment contre les préjugés, tenaces, voulant qu’une belle fille ne puisse être intelligente.

« On est des danseuses et des gymnastes. On n’a pas participé à un concours de beauté. On fait attention à nous-mêmes, à notre santé. C’est très positif. »

— Julie Daigneault

Rien n’est jamais gagné d’avance. Chaque année, les membres de l’équipe qui désirent continuer doivent passer une audition en même temps que tout le monde.

« Plus je vieillis, plus je me sens en forme, note-t-elle. Je laisse les activités promotionnelles aux plus jeunes. J’en ai fait quand j’étais au cégep et à l’université. Je mets maintenant l’accent sur les entraînements et les matchs. J’aime créer des chorégraphies. Notre gros moment, c’est le week-end de la Coupe Grey. On passe cinq jours intenses ensemble. C’est physiquement exigeant, mais cela finit bien la saison. »

Elle suit ce qui se passe au sud de la frontière. « Il y a une grosse différence entre la LCF et la NFL, indique-t-elle. Sur le plan financier, on ne peut pas se comparer. C’est deux poids, deux mesures.

« On gagne à peu près la même chose que les cheerleaders américaines, précise-t-elle. Quand on se compare, étant donné qu’on est moins profitables, on ne fait pas pitié. Je suis d’accord pour qu’elles militent pour avoir plus que ce qui leur est versé. Nous, on a deux entraînements par semaine, comparativement à quatre pour les cheerleaders des Cowboys de Dallas. C’est plus facile pour nous d’avoir une vie sociale et professionnelle. Notre réalité est différente. »

Cheerleading

Parfum de scandale aux États-Unis

Des plaintes pour discrimination déposées ce printemps par deux meneuses de claques américaines contre la NFL ont levé le voile sur des milieux de travail où règnent le sexisme et certaines formes de harcèlement et d’abus de pouvoir. Elles s’ajoutent aux critiques proférées par d’autres meneuses de claques par le passé.

Défense d’engraisser

Le New York Times a étudié sept manuels de bonne conduite remis aux meneuses de claques d’autant d’équipes au cours des dernières années. Celui des Ravens de Baltimore, datant de 2009, stipulait que les femmes devaient maintenir un poids idéal. Ces dernières devaient régulièrement se soumettre à une pesée. Plus récemment, les Bengals de Cincinnati étaient encore plus précis : les meneuses de claques devaient être à un maximum de 3 lb de leur « poids idéal ».

Règles à suivre

Les meneuses de claques de certaines équipes, dont les Saints de La Nouvelle-Orléans, peuvent travailler un maximum de quatre ans au sein de la formation, a soulevé le New York Times dans une série d’articles publiée ce printemps. Les Panthers de la Caroline exigent d’enlever ou de couvrir tout piercing ou tatouage. Dans quelques cas, le port du pantalon de survêtement en public est défendu. Le moindre refus ne sera pas toléré, sous peine de demeurer sur le banc ou d’être renvoyée, stipule un manuel des Bengals de Cincinnati, déposé dans le cadre d’une poursuite en 2014, a révélé le New York Times.

Deux poids, deux mesures

Congédiée pour avoir publié une photo d’elle en maillot une pièce, sur Instagram, et pour être allée à une fête avec des joueurs (allégations qu’elle réfute), une meneuse de claque des Saints de La Nouvelle-Orléans a déposé en mars une plainte auprès de la Commission d’accès à l’égalité en emploi, a rapporté le New York Times. Les meneuses de claques, toutes des femmes, doivent suivre des règles qui ne s’appliquent pas aux joueurs, tous des hommes, conteste-t-elle. Les meneuses de claques des Saints doivent éviter tout contact, en personne ou en ligne, avec les joueurs ; elles ne peuvent même pas manger dans un restaurant si des joueurs s’y trouvent. Rien de tel n’est exigé de ceux-ci.

Au plus offrant

Être soumises à des commentaires dégradants et aux mains baladeuses de partisans les prenant par la taille semble faire partie de la description de tâches des meneuses de claques de la NFL, a mis en lumière le New York Times. L’administration des Redskins de Washington a traité ses meneuses de claques comme des escortes en les envoyant dans des maisons privées, a dénoncé le journal. En 2013, au Costa Rica, des commanditaires et détenteurs de loge ont même essayé de se rincer l’œil pendant la séance de photos pour le calendrier des meneuses de claques des Redskins, à laquelle ils ont pu assister. Neuf des 36 femmes ont dû les retrouver un soir dans une boîte de nuit. À leurs risques et périls.

Cheerleading

Vers une reconnaissance mondiale… et olympique

Le cheerleading (claque) pourrait devenir une discipline olympique dès 2024. Cela l’amènerait à être reconnu pour ce qu’il est : un sport exigeant, qui nécessite des heures et des heures d’entraînement pour atteindre un niveau élevé d’excellence.

Demandez-le aux Flyers All Starz, de Pierrefonds, qui raflent pratiquement tout sur leur passage. À la fin du mois d’avril, 162 athlètes du club, de 12 ans à une trentaine d’années, se sont présentés aux Championnats du monde de cheerleading, à Orlando. Ils composaient 6 équipes, qui ont pris part à des compétitions dans 6 des 14 catégories. Cinq des équipes se sont rendues jusqu’en finale, où leurs chorégraphies ont été parfaites.

« Il n’y a eu aucune déduction, explique Vanessa Jacob-Monette, copropriétaire du club avec Charles Lanoue. C’est très difficile à faire aux Championnats du monde. »

Quatre des équipes du club montréalais sont montées sur les marches du podium. Dans la catégorie « International Open 6 », la plus élevée, la formation Flyers All Starz-Karma s’est illustrée en se classant en toute première position.

Cette équipe est composée de 26 femmes de 17 ans et plus, dont 24 sont actives en même temps sur l’immense tapis couvrant le sol, multipliant les projections dans les airs, les pyramides et les acrobaties. Habituée aux podiums, la formation a même été invitée à représenter le Canada en février à PyeongChang, lors de courtes prestations avant les remises de médailles.

« Le cheerleading a évolué et notre sport est plus reconnu. Mais il demeure stéréotypé à cause des cheerleaders qui encouragent les équipes sportives. Maintenant qu’une équipe de cheer mixte fait partie des Alouettes, on va voir ce que cela va apporter. Si cela fait avancer notre discipline, tant mieux. »

— Vanessa Jacob-Monette, copropriétaire du club Flyers All Starz, de Pierrefonds

Les boucles dans les cheveux soigneusement attachés dans un chignon et le maquillage sont encore nécessaires dans les compétitions, croit-elle.

« Le cheerleading est un sport de scène, qui est jugé, précise-t-elle. Des points sont accordés aux expressions faciales, aux effets visuels. Le maquillage, l’uniforme, les cheveux coiffés pareils améliorent l’effet de groupe et ajoutent au spectacle. Je ne suis pas contre, j’ai grandi avec cela. Cela va peut-être changer, mais pour l’instant, on n’a pas le choix d’aller avec la tendance dans notre domaine. »

Visibilité accrue

La perspective de devenir une discipline olympique, la bonne performance des équipes du Québec à des championnats internationaux et l’ajout d’une équipe de cheerleading parmi les meneuses de claque des Alouettes de Montréal donnent tous une belle visibilité au sport, souligne Barbara Émond, directrice générale par intérim de la Fédération de cheerleading du Québec.

Dans la province, environ 10 000 jeunes et moins jeunes (de 3 à 55 ans, dans la catégorie des parents) pratiquent le sport dans des établissements scolaires, des clubs affiliés à des municipalités ou des clubs menés par leurs propriétaires, à un niveau compétitif ou récréatif.

« Le sport continue de progresser, constate Mme Émond. C’est un mélange de danse et de gymnastique. C’est très spectaculaire. »

L’équipe de cheerleading Carabins de l’Université de Montréal a trouvé une façon très appréciée de s’entraîner très tôt dans la saison : elle contribue à l’animation des six parties de football que disputent les Carabins au complexe sportif CEPSUM, avant de participer à sa première compétition universitaire.

Une équipe composée de 22 filles et une autre comportant 20 filles et 7 gars s’assurent qu’il n’y a aucun temps mort pendant les matchs. « Les gens adorent cela, constate l’entraîneure-chef, Alexandra Brassard. On arrive à faire quelque chose d’impressionnant, à un niveau très élevé. »

Une des entraîneures, Karolane Landry, fait partie de la nouvelle équipe mixte des meneuses de claque des Alouettes de Montréal. « C’est un débouché le fun pour les athlètes, estime Mme Brassard. C’est très bien vu. C’est bon pour la visibilité et l’évolution de notre sport. »

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