festival TransAmériques

L’année des découvertes

Véritable événement à tête chercheuse, le festival TransAmériques (FTA) nous ouvrira les yeux et les oreilles cette année en présentant sept créateurs qui mettent les pieds pour la première fois à Montréal, du 23 mai au 7 juin.

International

De Chine, de Belgique, de Grèce, de Suède et du Mexique, notamment, nous viennent les artistes de théâtre contemporain pour la première fois au FTA.

Parmi eux, le Grec Euripides Laskaridis se rit de la condition humaine selon le point de vue des Titans. En solo, la Belge Sarah Vanhee présente Oblivion, une réflexion sur la société de consommation à partir de ses propres déchets. Aussi seul en scène, le Mexicain Gabino Rodriguez parle d’exploitation et de violence au sujet de la ville frontière Tijuana. 

Le FTA avait déjà annoncé le retour du grand Ivo van Hove et de sa trilogie inspirée de Shakespeare, Kings of War, et du Français Philippe Quesne avec ses taupes géantes. La Presse révélait hier que la version brésilienne de Tom à la ferme (Michel Marc Bouchard) sera présentée par le metteur en scène Rodrigo Portella.

Québécois

Les primeurs québécoises en théâtre sont plus rares au FTA cette année, mais il sera intéressant de voir ce que ces deux créateurs iconoclastes, Jean-François Nadeau et Stéfan Boucher, nous ont préparé avec Nos ghettos, « un brûlot pour massacrer [les] vœux pieux ».

C’est surtout en danse que les Québécois se démarqueront cette année avec les retours de Benoît Lachambre et Daniel Léveillé, ainsi que la première présence de la chorégraphe autochtone montante Lara Kramer. 

Danse

Le FTA s’ouvrira et se terminera en danse cette année. Il accueillera également, pour une première fois, le Suédois Jefta van Dinther et sa pièce Dark Field Analysis mettant en scène deux êtres nus dont on ne sait s’il s’agit d’hommes ou de machines.

Deux autres chorégraphes importants seront de retour cette année : Meg Stuart (Until our Hearts Stops) et Robyn Orlin (And So You See). Enfin, le FTA présentera à la Cinémathèque le film Union of the North, une collaboration entre les Islandais Valdimar Jóhansson et Erna Ómarsdóttir ainsi que le grand artiste visuel Matthew Barney.

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