CYBERACTIF
La technologie qui rend la main verte
LA PRESSE
C’est l’étape la plus difficile pour le commun des mortels. L’objectif est de trouver une application qui, à partir d’une simple photo, permettrait l’identification.
en a testé une demi-douzaine qui prétendent réaliser cet exploit, notamment PlantNet, Plantifier, Leafsnap et même Google. Aucune n’a donné de résultat convaincant. Il faut se rabattre sur la recherche textuelle de Google, avec des critères simples comme « plante d’intérieur grasse » et « fleur rose ». On obtient alors des dizaines de photos qu’on peut survoler rapidement. De toutes les méthodes testées, c’est la plus rapide.Une fois trouvées l’espèce et la variété, on peut mieux connaître les besoins de la plante en ce qui concerne l’arrosage, l’ensoleillement et l’engrais. Un plant de basilic a besoin d’un sol très humide, presque mouillé, et préfère le soleil direct. Tout le contraire du zamioculcas, qui veut peu d’eau et de soleil. Où trouver ces informations ? Les applications qui les offrent sont nombreuses. Mentionnons Gardening Care (0,99 $), The Plant Doctor (2,99 $) et Koubachi (gratuit).
Bon, maintenant qu’on sait comment soigner une plante, il faut se rappeler quand il faut le faire. Toutes les informations accumulées plus haut peuvent être entrées dans des applications qui se chargeront, par notification, de rappeler le jardinier domestique à ses devoirs. myFlower (0,99 $), House Plants (1,99 $) et encore Koubachi vous laissent noter le moment des derniers arrosages et fertilisation et feront apparaître un message sur votre téléphone intelligent ou votre tablette quand de nouveaux soins seront nécessaires.
Nous avons gardé le meilleur pour la fin. Toutes les étapes précédentes, et plus encore, peuvent être accomplies par un gadget qui semble improbable, mais qui a été testé pendant un mois par
: le Flower Power, de l’entreprise Parrot. Son application gratuite permet d’identifier les plantes selon plusieurs critères et de connaître leurs besoins. Mais c’est surtout son capteur intelligent qu’on plante dans la terre qui est un allié précieux : il détecte en temps réel l’humidité, la fertilisation, l’ensoleillement et la température. Les informations du Flower Power sont envoyées par Bluetooth et peuvent être consultées sur des tableaux.Quand la plante a besoin de quoi que ce soit, le Flower Power envoie un avertissement à son propriétaire. Un anthurium plutôt mal en point est devenu, en un mois, une belle plante pétante de santé. La pile a une autonomie de huit mois et le capteur peut être déplacé sans difficulté d’une plante à l’autre. Seul hic : le coût plutôt élevé du capteur, à 69,95 $ chez iStore à Montréal, qui l’a gracieusement prêté pour le test.