Cafouillage de l’autoroute 13

Le directeur de la SQ nie être allé à la Barbade après la tempête du 14 mars

Le directeur général de la Sûreté du Québec (SQ) Martin Prud’homme nie catégoriquement être parti en vacances à la Barbade le lendemain de la tempête du 14 mars dernier, comme l’a affirmé Radio-Canada hier soir. « Je n’ai jamais été à la Barbade ! », a-t-il martelé en entrevue avec La Presse en fin de soirée. Le grand patron de la SQ se « pose de sérieuses questions » sur l’origine de telles informations et appelle la société d’État à « faire ses devoirs » en matière de vérification de faits. Selon Radio-Canada, Martin Prud’homme est rentré de la Barbade le 22 mars. Or, M. Prud’homme assure être resté à Montréal toute la semaine qui a suivi le cafouillage de l’autoroute 13. « C’est complètement faux, j’étais ici avec mes gens. J’ai quitté en vacances le 21 mars », a-t-il dit. Radio-Canada a aussi rapporté que le directeur de la SQ avait exploité une entreprise de déneigement pendant 12 ans jusqu’en 2015. Martin Prud’homme dément avoir eu un double emploi toutes ces années. Il soutient avoir créé cette entreprise pour son père, qui a déneigé un maximum de 40 voisins jusqu’en 2007. — Louis-Samuel Perron, La Presse

Abolition des référendums

Coiteux promet un nouveau mécanisme de consultation

Le gouvernement a toujours l’intention d’abolir les référendums déclenchés par des citoyens qui contestent un projet de développement. Mais Québec planche en retour sur un meilleur mécanisme de consultation de la population sur les projets mis de l’avant par les Villes. Au ministère des Affaires municipales, on travaille à une série d’amendements qui sera déposée lors de l’étude article par article du projet de loi 122, qui reprendra après Pâques. Le ministre des Affaires municipales Martin Coiteux refuse de dire si les citoyens pourront « se prononcer » sur les projets, mais promet que les citoyens seront consultés. Cela veut dire « que les gens reçoivent de l’information, qu’on recueille des informations, qu’on peut se prononcer, influencer un processus », a ajouté le ministre Coiteux.

— Denis Lessard, La Presse

course automobile

La Formule E coûtera 24 millions à Montréal

L’arrivée de la Formule E à l’été coûtera 24 millions à Montréal. C’est l’évaluation que le maire Denis Coderre a faite hier matin, aucun plan global sur les investissements prévus n’ayant jamais été présenté. Une dizaine de millions servent à refaire les rues dans lesquelles les bolides électriques s’élanceront les 29 et 30 juillet, ainsi qu’à acheter des blocs de béton pour baliser le circuit. « On ne peut pas faire une course avec des nids-de-poule », a ironisé Denis Coderre. Le maire n’a pas précisé les retombées attendues. « On fera l’étude après », a-t-il dit. Hydro-Québec a annoncé hier matin qu’elle serait le principal commanditaire de l’événement, avec une contribution de 850 000 $.

— Pierre-André Normandin, La Presse

ACCIDENT SUR L’AUTOROUTE 30

La Cour d’appel entend la cause de la « femme aux canards »

Alléguant des erreurs de droit dans les directives au jury, Emma Czornobaj demande à la Cour d’appel d’annuler le verdict de culpabilité rendu à son endroit, il y a presque trois ans. Le 27 juin 2010, un motocycliste et sa fille sont morts après avoir percuté la voiture de Mme Czornobaj, qui s’était arrêtée dans la voie de gauche sur l’autoroute 30 pour sauver des canetons. Me Jean-François Bouveret, qui a plaidé la cause de Mme Czornobaj hier, en Cour d’appel, a concédé que la décision d’arrêter sur l’autoroute était dangereuse, mais a soutenu que sa cliente croyait avoir évalué les risques correctement. Si cet aspect moral avait pu être considéré par le jury, le résultat aurait pu être différent, a plaidé l’avocat de la jeune femme. Quant à la procureure de la Couronne Annie-Claude Chassé, elle a maintenu que la Couronne n’avait pas à faire la preuve de l’état d’esprit de l’accusée. Emma Czornobaj a été déclarée coupable par un jury de conduite dangereuse et de négligence criminelle causant deux morts, en juin 2014.

— Christiane Desjardins, La Presse

Pompiers accusés pour le saccage à l’hôtel de ville

Les parties négocient pour éviter un procès

Les pompiers qui sont accusés en lien avec le saccage à l’hôtel de ville en août 2014 n’auront probablement pas de procès. La Couronne et la défense négocient fort pour arriver à une entente. « On cherche des pistes de solution qui feraient en sorte que nos clients ne subiraient pas un châtiment trop sévère, et que les intérêts de la société seraient bien servis », a fait valoir l’avocat de la défense Daniel Rock, hier, en Cour du Québec. Normalement, la journée d’hier devait être consacrée à la présentation d’une demande d’arrêt du processus judiciaire pour cause de délais déraisonnables. Me Rock a toutefois demandé à la juge de remettre cette requête « sine die » (sorte de suspension sans limite de temps), car il n’était « pas utile » de la présenter dans l’état actuel des choses. Au total, 54 pompiers et 11 cols bleus font face à des accusations dans cette affaire.

— Christiane Desjardins, La Presse

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