Soccer

Dans les coulisses du Centre Nutrilait

Dans les couloirs du Centre Nutrilait, ils sont plusieurs à s’activer afin de s’assurer du bien-être des joueurs, sur le terrain comme à l’extérieur. Qu’il s’agisse de la qualité du gazon, de questions logistiques ou des services médicaux, rien n’est laissé au hasard.

Dans les coulisses du Centre Nutrilait

Aldo Ricciuti

gérant de l’équipement

Tous les jours, Ricciuti arrive à 8 h au Centre Nutrilait. Après avoir fait le lavage et préparé l’équipement, la veille, il peaufine alors les derniers détails dans le vestiaire de l’équipe. Pince-sans-rire, Ricciuti est très apprécié des joueurs, notamment d’Ambroise Oyongo, qui a inscrit « Aldo » sur ses protège-tibias et sur le t-shirt qu’il porte sous son chandail, lors des matchs. « J’ai une relation d’amitié avec eux, confirme Ricciuti. Je fais en sorte qu’ils soient contents et qu’ils aient ce dont ils ont besoin. Je suis la première face qu’ils voient, le matin, et la dernière face qu’ils voient l’après-midi. »

Dans les coulisses du Centre Nutrilait

Daniel Pozzi

responsable des opérations de l’équipe

Pozzi s’occupe de toute la logistique entourant l’équipe première. Assisté par le coordonnateur, Franco Subrani, il gère notamment la planification des voyages et aide les nouveaux joueurs à s’intégrer dans leur nouvel environnement. Depuis 2012, les deux hommes distribuent d’ailleurs un document assez complet. « Ça fait une cinquantaine de pages maintenant. On met les informations sur les quartiers où ils peuvent habiter, les hôpitaux, des photos de tout le staff. » Lors de l’épopée en Ligue des champions, il a dû faire du repérage en Amérique latine pour éviter les mauvaises surprises.

Dans les coulisses du Centre Nutrilait

Yannick Girard

préparateur physique

Une seule constante dans le travail de Girard : il arrive entre 7 h 45 et 8 h en fonction de la circulation. « La planification est différente chaque fois, explique-t-il. On connaît le contenu la veille, mais on l’affine en fonction du nombre de joueurs. On prépare le travail de prévention des blessures et l’exercice d’activation par rapport à la séance. » Le travail de prévention est individualisé, tandis que l’activation permet de travailler sur les groupes musculaires sollicités lors de la séance. L’après-midi, Girard assiste les joueurs dans le gymnase et écrit des rapports sur l’entraînement. « Ça ne s’arrête jamais. Dès qu’un match est fini, il faut déjà penser à la planification de la semaine à venir. »

Dans les coulisses du Centre Nutrilait

Roch Poulin

directeur des terrains sportifs et de l’aménagement

C’est par l’entremise de trois employés que Poulin chapeaute la qualité des surfaces naturelles, artificielles et même des aménagements floraux du Centre Nutrilait. Poulin, qui s’occupe de la pelouse du stade Saputo depuis son inauguration, est au courant de toutes les étapes, dont l’aération ou la fertilisation. « Toutes les infrastructures, ici, sont identiques au stade Saputo : la pelouse, les semences, le terreau qui est fait à 93 % de sable, l’épaisseur, les systèmes d’irrigation et de drainage. » Poulin n’est pas un novice, puisqu’il s’occupait déjà du terrain du Supra, au Complexe sportif Claude-Robillard, il y a plus d’un quart de siècle.

Dans les coulisses du Centre Nutrilait

Richard Collinge

chef de la thérapie et de la réadaptation physique

Chaque matin, les membres du personnel médical de l’Impact se réunissent pour passer en revue l’effectif. Ils doivent savoir qui s’entraîne normalement, qui a droit à une séance modifiée et qui, finalement, est en réadaptation. Il faut déterminer si le joueur sera dans le gymnase, dans les piscines ou sur le terrain. Le Britannique, qui participe aussi aux séances d’activation et de récupération, possède une vaste expérience. Il a notamment travaillé pour Crystal Palace, Cardiff City et Watford. « J’ai vu les infrastructures, ici, qui seraient très appropriées pour la Premier League. J’ai vu une occasion de venir, faire partager mon expérience et aider le club à réussir. »

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