« Bullet Journal »

Notre verdict ?

Nous l’avons constaté rapidement, il faut tout d’abord au moins une heure pour concevoir un Bullet Journal de base (même à l’aide du tutoriel sur le site de Ryder Carroll), puis une certaine discipline pour tout y noter. La méthode est efficace et libère l’esprit, mais il faut faire preuve d’une certaine détermination et d’un minimum d’organisation !

« Bullet Journal »

La planification mensuelle

Ensuite, ces deux pages permettent une planification plus précise du mois. C’est là qu’on inscrit les tâches ou événements prévus au cours d’un seul mois. À gauche, on indique les tâches déjà planifiées et, à droite, celles que l’on aimerait accomplir au cours de cette période, sans date précise. Nous avons ajouté une petite fantaisie : des couleurs pour voir rapidement ce qui est professionnel, domestique et personnel.

« Bullet Journal »

Le concept

L’idée nous vient de Ryder Carroll, designer américain soucieux de trouver un moyen efficace de s’organiser. Il a mis au point le Bullet Journal avec un simple carnet vierge relié à la verticale et un stylo. L’objectif est d’y noter toutes ses tâches, mais aussi d’y consigner des pensées, d’y échafauder des projets et d’avoir un œil sur tous les événements à venir. A priori, rien de très original, mais c’est justement la possibilité de tout personnaliser soi-même et de tout conserver au même endroit qui fait la popularité du Bullet Journal.

« Bullet Journal »

Les bonnes idées

Le concept a fait son chemin, et une véritable communauté de mordus du « Bujo » sur le web s’est créée au fil du temps. Sur les réseaux sociaux comme Pinterest, les utilisateurs sont inspirés : tâches d’automne, liste de mariage, corvées familiales… les utilisations qui sortent du cadre purement quotidien abondent. Et, pour plusieurs, décorer son carnet est aussi une activité en soi.

« Bullet Journal »

Le survol

Dès le départ, on a un œil sur ce qui nous attend au cours des six prochains mois. Pratique pour avoir une vue d’ensemble de ses chantiers de plus grande envergure et des événements à ne pas oublier.

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Au jour le jour

Voici la section qui se rapproche le plus de l’agenda traditionnel. On indique à la main toutes les dates, ainsi que la première lettre du jour de la semaine entre parenthèses. Devant chaque élément, un code : un point pour les tâches, un cercle pour les événements ou rendez-vous et un tiret pour une information pertinente (une phrase inspirante, le nom d’un restaurant, un disque à écouter…).

« Bullet Journal »

L’index

Chaque utilisateur est libre de concevoir son Bullet Journal comme il l’entend, mais nous avons suivi à la lettre la méthode que Ryder Carroll présente sur son site web. Voici donc l’index de notre propre Bullet Journal. On y trouve des renvois au calendrier, mais aussi à des notes prises au cours de discussions entre amis et même une section pour gribouiller quand on parle au téléphone ! Entre les pages 15 et 18, on a noté le nom d’endroits où manger, le titre de livres à lire et même des idées de cadeaux qu’on n’oubliera pas.

« Bullet Journal »

Et si l’on procrastine ?

Au bout d’un mois, les tâches qui n’ont pas été marquées d’un petit « x » doivent faire l’objet d’un tri. C’est l’une des « fonctions » du Bullet Journal qui le rendent si populaire. Est-ce qu’on abandonne ces tâches en attente, est-ce qu’on les reporte à une date précise, ou encore espère-t-on les accomplir, mais dans un avenir indéterminé ? Pour le savoir, on utilise le symbole «  » pour simplement la déplacer au mois suivant… ou on crée ses propres codes.

« Bullet Journal »

MA VIE DANS UN CARNET

Sur les réseaux sociaux, cette méthode d’organisation fait fureur. Le « Bullet Journal » – Bujo, pour les intimes – fait pourtant appel à des outils fort simples : un crayon et du papier. Nous en avons fait l’essai pour mettre un peu d’ordre dans la rentrée !

« Bullet Journal »

UNE ENTREPRENEURE AMBIVALENTE

Josianne Brousseau gère quatre entreprises avec l’aide de son conjoint. Pour cette mère à la tête du site web etreradieuse.com, le temps est compté. Séduite par le Bullet Journal, elle a tenté le coup, puis elle a abandonné. « C’est certain que c’est efficace, mais prendre des heures pour le personnaliser chaque année, euh… j’ai mieux à faire avec mon temps », lance-t-elle. Elle tient au carnet de papier pour s’organiser, mais de façon plus simple, moins structurée, souligne-t-elle. « L’idée de se faire un calendrier soi-même est bonne, car on peut l’adapter, mais il faut avoir du temps pour vraiment faire un Bullet Journal comme on le voit sur les réseaux sociaux ! »

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