ENVIRONNEMENT

1,6 planète

À l’heure actuelle, il faudrait l’équivalent de 1,6 planète Terre pour subvenir aux besoins de l’humanité, estime le Global Footprint Network. Si la tendance se maintient, il faudra deux planètes pour subvenir à nos besoins à compter du 28 juin 2030. Cependant, si les émissions mondiales de CO2 étaient réduites de 30 % par rapport à leur niveau actuel, on pourrait alors ramener ce niveau à 1,5 planète. C’est justement l’enjeu du Sommet de Paris, soit la réduction des gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement de la planète en deçà de 2 degrés.

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La Californie dans le rouge

Des données rendues publiques plus tôt cet été par le Global Footprint Network ont permis d’établir l’empreinte écologique des États américains. La Californie, la Floride et le Texas sont parmi ceux qui ont le pire bilan. Malheureusement, note Karel Mayrand, il n’y a aucun politicien qui parle de l’endettement écologique. « Dans certaines régions du monde, c’est pourtant très concret, on le voit en Californie [avec la sécheresse]. Tout ça a aussi des conséquences économiques : les ressources se raréfient, les prix augmentent. Ce qui est en jeu finalement, c’est notre capacité future à créer de la richesse. »

— Avec l’Agence France-Presse

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DEPUIS HIER, LA TERRE VIT À CRÉDIT

Depuis hier, notre planète vit à crédit, selon l’ONG Global Footprint Network. La totalité des ressources que la Terre est en mesure de renouveler en un an aura finalement été consommée en moins de huit mois. Des résultats inquiétants à quelques mois du Sommet de Paris sur le climat. Gros plan sur le « jour du dépassement » 2015.

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Empreinte écologique

L’empreinte écologique, qui mesure l’exploitation des ressources naturelles en tenant compte de la biocapacité de la planète, varie évidemment selon l’endroit où l’on se trouve dans le monde. Voici cinq exemples calculés par le Global Footprint Network.

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« Jour du dépassement »

Le « jour du dépassement », c’est cette journée où l’humanité a épuisé toutes les ressources que la Terre est en mesure de renouveler au cours d’une année. Cette année, le Global Footprint Network a estimé que cette journée est le 13 août. L’an dernier, c’était le 17 août. En moyenne, cette date avance de trois jours par an depuis 1970, première année de l’indicateur qui avait été établi le 23 décembre cette année-là. Le 3 novembre a été la date choisie en 1980, le 13 octobre en 1990, le 4 octobre en 2000, le 3 septembre en 2005 et le 28 août en 2010.

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Un indicateur fiable ?

L’indicateur du Global Footprint Network est-il fiable ? « Il a ses faiblesses méthodologiques, mais il a l’avantage de mesurer la même chose depuis plusieurs années, affirme Karel Mayrand, directeur pour le Québec de la Fondation David Suzuki. Sa force, c’est qu’il est très concret. Il est très utile et je m’en sers souvent. » L’ONG rectifie à l’occasion ses résultats rétrospectivement avec la mise à jour de certaines données et les progrès de sa méthodologie.

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