Politique québécoise

Tour d’horizon des nouvelles politiques québécoises

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Sébastien Proulx ne briguera pas la direction du PLQ

L’ancien ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport réfléchit à son avenir politique.

Québec — Le seul député libéral élu à l’est de l’île de Montréal, Sébastien Proulx, ne sera pas candidat à la succession de Philippe Couillard. Le député de Jean-Talon examine même la possibilité de tirer carrément un trait sur sa carrière politique, ont indiqué plusieurs sources à La Presse.

Comme celui de Pierre Moreau avant les Fêtes, le désistement de M. Proulx était un peu prévu dans les cercles libéraux. « J’ai 43 ans, j’ai traversé cinq élections, je suis là-dedans depuis 2003, j’ai pris la décision de ne pas me lancer dans la course. Je décante cette première décision sur la chefferie, pour le reste, je vais prendre le temps de réfléchir à tout ça », a soutenu M. Proulx dans un entretien accordé à La Presse.

Tant d’années en politique, « cela commence à faire du millage ». 

« J’étais leader parlementaire [à l’ADQ] à 32 ans.  J’ai eu des ministères importants et tout donné ce que je pouvais à ce moment-là. On pense à soi et à sa famille actuellement. »

— Le député libéral Sébastien Proulx

À la différence de ses collègues Carlos Leitão ou Gaétan Barrette, M. Proulx refuse de confirmer qu’il compte terminer son mandat à l’Assemblée nationale.

Son départ de l’Assemblée nationale serait toutefois un dur coup pour le Parti libéral du Québec (PLQ) : Jean-Talon est la seule circonscription qui a résisté à la vague caquiste dans la grande région de Québec. Ses collaborateurs confient qu’il souhaite manifestement passer à autre chose, conscient qu’il faudra attendre quatre ans, voire huit, avant d’aspirer à un retour au pouvoir. « Il ne cache pas sa disponibilité », a résumé un collègue libéral.

L’administration de Régis Labeaume à Québec est à couteaux tirés avec le directeur de l’aéroport Jean-Lesage, Gaétan Gagné, qui est en fin de mandat. Le poste serait une piste d’atterrissage idéale pour M. Proulx, et on comprend que le gouvernement Legault, trop heureux d’avoir une élection partielle dans la seule circonscription qui manque à son tableau de chasse, ne ferait pas obstacle à cette nomination. Relancé, M. Proulx reconnaît avoir entendu la rumeur, mais nie avoir fait une démarche pour ce poste. Les radios de Québec clament qu’il pourrait se lancer en politique municipale pour devenir maire de la capitale après Régis Labeaume. « J’habite Saint-Augustin, je ne serais pas éligible », a-t-il dit, refusant de répondre sur son intérêt.

Vers une course Fortin–Anglade

Encore assommé par le dur verdict du 1er octobre, le caucus des députés libéraux s’aligne déjà en prévision d’une course à la direction entre Dominique Anglade, ex-ministre de l’Économie, et André Fortin, titulaire des Transports dans la dernière partie du mandat de Philippe Couillard. Début février, un sondage Léger indiquait que Mme Anglade était bien en avance dans l’estime des Québécois, avec 12 % d’appuis, contre 8 % pour Sébastien Proulx et un famélique 4 % pour André Fortin. La ligne d’arrivée est encore floue – l’exécutif du PLQ se réunira la semaine prochaine, un congrès devrait avoir lieu à la fin de 2019 ou au plus tard à la fin de 2020 selon les statuts du parti. Il pourrait se transformer en couronnement pour un nouveau chef. Ce dernier aura l’année suivante pour imprimer sa marque, et 2022 sera la dernière ligne droite jusqu’aux élections d’octobre.

Mais M. Fortin peut tabler sur une très nette avance au sein du caucus des députés. Il peut compter sur le fonds de commerce des appuis à Pierre Moreau, devenus orphelins. Son ancien chef de cabinet, Pascal D’Astous, est déjà à pied d’œuvre, tout comme l’ex-ministre Stéphane Billette, longtemps whip du PLQ. Dans son camp, on retrouve aussi Nicolas Perrino, fils de Pietro Perrino, longtemps dans les coulisses au Parti libéral du Canada (PLC) et au PLQ, et Caroline Desrosiers, ex-leader des jeunes libéraux et fille de Brigitte Fortier, ex-collaboratrice de Jean Charest.

Au sein du caucus, un autre appui de M. Fortin, Filomena Rotiroti, marche sur des œufs – elle est présidente du caucus, un poste réputé neutre. 

En coulisses, des élus relèvent aussi que le chef intérimaire Pierre Arcand, un ancien supporteur de Pierre Moreau, a confié des fonctions dotées d’une grande visibilité au député Fortin – responsable des régions, notamment – qui lui permettront d’étendre vite son réseau. 

Marc Tanguay, député de La Fontaine et ex-président du PLQ, tout comme Carlos Leitão appuieront M. Fortin – ce dernier était le secrétaire parlementaire de M. Leitão aux Finances avant de devenir ministre des Transports. Lise Thériault, clairement opposée à Dominique Anglade, sera dans le camp Fortin.

Dans l’autre camp, Dominique Anglade soigne ses appuis, moins nombreux. Son ancienne chef de cabinet Josiane Pronovost centralise les activités. Dans le caucus, elle pourra probablement compter sur l’appui d’Hélène David et d’Isabelle Melançon, même si toutes deux, en ce début de course, tiennent à garder les coudées franches. Mme Anglade n’avait pas appuyé Christine St-Pierre dans sa tentative de devenir chef intérimaire du PLQ, elle n’a pas à espérer de retour d’ascenseur de l’ex-ministre des Relations internationales. On rappelle aussi que c’est l’ensemble des membres du PLQ qui ont droit de vote à la direction ; les députés avaient plus de poids quand le chef était choisi par l’intermédiaire de « slates » dans les associations de circonscription.

Des candidats en dehors des rangs libéraux sont aussi plausibles. Alexandre Taillefer n’est plus dans la course, mais l’ex-maire de Montréal Denis Coderre a sondé le terrain auprès d’associations libérales de Montréal. Ancien président du PLQ, Marc-André Blanchard, ambassadeur du Canada à l’ONU, ne sera pas davantage sur les rangs.

Nouvelle élue dans Saint-Laurent, Marwah Rizqy est susceptible de tenter sa chance. Flamboyante, elle n’aura rien à perdre, son entrée dans la course lui donnerait une visibilité instantanée. La direction du parti lui a donné un croc-en-jambe en faisant circuler un texto où elle suggérait que le PLQ s’excuse pour les coupes du régime Couillard. Néophyte, Pierre Paradis s’était démarqué quand, en 1983, il avait tenté sa chance contre les Robert Bourassa et Daniel Johnson.

La CSQ propose une taxe scolaire progressive

Québec jongle avec les chiffres cette semaine dans le cadre de l’étude d’un projet de loi pour abaisser au plus bas taux régional actuel la taxe scolaire partout dans la province. Plutôt que de l’harmoniser comme prévu à 10,54 cents pour chaque tranche de 100 $ d’évaluation foncière, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) proposera aujourd’hui au gouvernement Legault de la rendre progressive avec différents paliers de taxation.

Des inquiétudes

Alors que s’ouvre aujourd’hui la deuxième journée de consultations particulières du projet de loi 3 du ministre des Finances Eric Girard, la CSQ accueille « avec peu d’enthousiasme » l’idée de créer un taux unique de taxe scolaire basé sur le plus bas taux régional actuel.

« Il faut comprendre que du point de vue des travailleuses et travailleurs du réseau de l’éducation, qui n’ont pas encore vu les dommages causés par les compressions de la dernière décennie être réparés, les 900 millions de subventions supplémentaires en provenance du fonds consolidé [qui devront être utilisés pour pallier la baisse du taux de taxe scolaire] pourraient être utilisés à bien meilleur usage », affirme-t-on.

Une nouvelle taxe plus équitable

Sonia Éthier, présidente de la CSQ, proposera aujourd’hui à Québec un nouveau modèle de taxation qui répond, selon elle, à la volonté du gouvernement d’abaisser le fardeau fiscal des contribuables, mais à un coût moins élevé que ce que le projet de loi actuel coûtera à l’État.

« Nous proposons de rendre la taxe scolaire progressive. En bas de 100 000 $ pour la valeur d’une propriété, il ne devrait pas y avoir de taxe à payer. Entre 100 000 $ et 1 million, le taux de taxe devrait être de 16 sous par tranche de 100 $ d’évaluation foncière, puis de 30 sous pour ce qui excède le million », a expliqué la syndicaliste dans une entrevue sollicitée par La Presse.

Cette proposition, dit-elle, garantit des baisses d’impôts pour les ménages de la classe moyenne et inférieure. De plus, alors que Québec a toujours promis de « compenser les pertes de revenus autonomes des commissions scolaires par une augmentation de la subvention d’équilibre fiscal versée par le ministère de l’Éducation » (ce qui équivaut à près de 900 millions), la CSQ estime que sa contre-proposition ne coûterait qu’entre 300 et 400 millions à l’État.

Ne pas oublier les locataires

Dans sa présentation aujourd’hui, le syndicat entend aussi interpeller le gouvernement Legault sur le sort des locataires, largement exclus de la baisse fiscale envisagée avec l’harmonisation du taux de taxe scolaire au Québec.

« Au Québec, 39 % de la population sont des locataires. Ils paient leur part de la taxe scolaire indirectement par leur loyer. En revanche, comme ils ne disposent pas automatiquement de l’information sur le niveau de la taxe scolaire réellement payée par leur propriétaire, rien ne garantit qu’ils pourront profiter d’une réduction ou d’une augmentation moindre de leur loyer à la suite de l’instauration du taux unique », affirme la CSQ.

Cette situation est aussi déplorée par Maxime Roy-Allard, porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ).

« À l’heure actuelle, un locataire ne peut pas ouvrir un dossier à la Régie du logement pour fixer son loyer à la baisse en raison de cette diminution de taxe scolaire. Les propriétaires ont le gros bout du bâton », déplore-t-il.

La CSDM propose de suspendre le projet de loi

En commission parlementaire, hier, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a pour sa part proposé de suspendre le projet de loi. « Aucune [consultation] des milieux n’a été entreprise pour évaluer les répercussions d’une telle modification [législative] », a indiqué la plus importante commission scolaire du Québec.

La CSDM a aussi déploré que le fardeau fiscal actuellement assumé par les propriétaires fonciers soit en partie transféré aux citoyens.

« [La] perte de revenus au niveau de la taxe scolaire sera financée par une allocation ministérielle, elle-même financée par tous les contribuables », a-t-on écrit dans le mémoire qui a été remis aux députés.

Des signes religieux dans 16 % des écoles

Un sondage du Ministère a été commandé sous le gouvernement Couillard

Québec — Un sondage mené par le ministère de l’Éducation l’année dernière révèle que 16 % des écoles répondantes affirment qu’un ou des membres de leur personnel portent un signe religieux. Moins de la moitié des établissements ont participé à l’enquête, et c’est inférieur dans la métropole et à Laval, par exemple.

En conférence de presse hier, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a affirmé que ce sondage avait été préparé en juin dernier par le gouvernement Couillard. Il a accusé le Parti libéral d’avoir fait « l’hypocrite » la semaine dernière en dénonçant sa démarche auprès des commissions scolaires visant à connaître le nombre d’enseignants qui portent des signes religieux.

Le ministre de l’Éducation à l’époque, Sébastien Proulx, a répliqué en disant qu’il n’avait jamais eu connaissance de ce sondage. C’était de toute évidence, selon lui, une « démarche administrative ». « Je n’aurais pas autorisé ces questions sur les signes religieux », a soutenu le leader parlementaire libéral.

La préparation du sondage avait été achevée en juin dernier. Les écoles étaient appelées à répondre de façon volontaire entre le 19 novembre et le 14 décembre sur le portail CollecteInfo – donc après les élections, sous le gouvernement caquiste.

Sur les 2616 écoles concernées, 44,5 % ont répondu. Le taux de participation a atteint 35 % à Montréal et à peine 3 % à Laval, par exemple.

Résultats du sondage 

Aucune personne ne porte un signe religieux visible

977 écoles (83,9 %)

1 à 5 personnes portent des signes religieux visibles

135 écoles (11,6 %)

6 à 15

45 écoles (3,9 %)

16 à 24

6 écoles (0,5 %)

25 et plus

1 école (0,1 %)

Parmi les personnes qui portent un signe religieux, il s’agit surtout de membres du personnel de soutien (46,9 %), du personnel enseignant (38,8 %), du personnel administratif (8 %) et du personnel professionnel (6,3 %). Le sondage ne traite pas du personnel des services de garde.

La CAQ ira de l’avant

« Ce que révèle ce sondage, c’est qu’il y a très, très, très, très peu de gens qui portent des symboles religieux dans les écoles », a commenté Jean-François Roberge. Cette réalité ne rend pas « plus ou moins acceptable » l’intention de son gouvernement d’interdire le port de signes religieux chez les enseignants. « Car pour nous, c’est une question de principe », a-t-il dit, assurant que le gouvernement mettra en œuvre sa promesse électorale.

Il soutient que son ministère ne l’a informé que la semaine dernière de l’existence de ce sondage. Le même ministère sollicitait pourtant des commissions scolaires le 25 janvier afin d’obtenir des statistiques sur le port de signes religieux dans les écoles.

« Des commissions scolaires ont lancé les hauts cris simplement parce qu’on leur avait demandé cette information  ! Or, quelques mois plus tôt, des centaines de directions d’école répondaient » au sondage du Ministère, a affirmé M. Roberge, déplorant les attaques menées contre lui par des commissions scolaires.

La présidente de la Commission scolaire de Montréal, Catherine Harel Bourdon, avait déclaré qu’il était « aberrant » que le gouvernement Legault lui demande de dénombrer les enseignants qui portent des signes religieux. Présente au parlement alors que M. Roberge s’adressait aux médias, elle a réagi en disant ne pas avoir été mise au courant de ce sondage. Selon ses explications, si elle a dénoncé la démarche du gouvernement, c’est qu’elle croyait que, comme employeur, la commission scolaire risquait de brimer les droits du personnel.

Le Fonds vert toujours aussi inefficace, selon un nouveau rapport

QUÉBEC — Même si l’inefficacité des programmes financés par le Fonds vert a maintes fois été dénoncée, Québec continue d’y pelleter des centaines de millions de dollars avec des effets négligeables sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), révèle un nouveau rapport déposé hier.

Un document déposé à l’Assemblée nationale révèle que les programmes du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC) qui sont financés par le Fonds vert avaient reçu plus de 1,7 milliard entre leur création et le 31 mars 2018.

Cet investissement colossal a généré sur la même période une réduction de 1,8 million de tonnes de GES. C’est à peine une fraction des émissions totales du Québec, qui étaient de 78,6 millions de tonnes dans la seule année 2016.

Cet impact est « marginal », voire « insignifiant », a estimé Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie à HEC Montréal.

« Je ne suis pas surpris du tout, ça vient juste renforcer les constats qu’on a faits par le passé », a-t-il affirmé. 

« Il faut vraiment revoir en profondeur la manière dont on envisage de dépenser l’argent pour la lutte contre les changements climatiques, parce que ça ne donne rien ou, en tout cas, très, très peu. »

—  Pierre-Olivier Pineau

Le Fonds vert a récolté des revenus de 932 millions en 2017-2018, surtout des recettes du marché du carbone. L’enveloppe finance 183 programmes dirigés par différents ministères, lesquels sont répartis en 22 « actions ». En gros, elles visent à réduire les émissions de GES et à soutenir des stratégies d’adaptation aux changements climatiques.

Parmi les mesures soutenues, on compte la subvention à l’achat de voitures électriques, le soutien à la rénovation écoénergétique ou encore l’appui à des entreprises vertes. Un exemple bien connu : la société mère de Téo Taxi, Taxelco, a déjà reçu une aide de 5 millions puisée dans le Fonds vert.

Dans la seule année 2017-2018, le Fonds a versé 570 millions pour soutenir ces programmes.

Aux yeux de M. Pineau, un grand ménage s’impose.

« C’est une approche désorganisée qui n’a pas de direction, qui n’a pas de suivi, qui n’a pas d’indicateurs », a-t-il dénoncé.

Un rapport parmi d'autres

Le document rendu public hier est le dernier d’une litanie de rapports qui confirment l’inefficacité des programmes financés par le Fonds vert.

Dans un rapport dévastateur l’automne dernier, le Conseil de gestion du Fonds vert a recommandé d’arrêter « dès maintenant » 32 des 183 programmes financés par l’enveloppe, et de n’en maintenir que 55.

Le premier ministre François Legault a promis de donner suite au rapport, affirmant en décembre que le Fonds est « géré n’importe comment ».

Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, présentera sa réforme dans les prochains mois. Il visera à ce que le Fonds finance seulement les programmes les plus efficaces pour lutter contre les changements climatiques.

Au cabinet du ministre, on a indiqué que le rapport déposé hier prouve le bien-fondé des orientations du gouvernement caquiste.

Le Fonds vert est financé en grande partie par les automobilistes. Les distributeurs de carburant doivent acheter des droits d’émission sur le marché du carbone, une facture qui est refilée aux consommateurs à hauteur d’environ 4 cents le litre d’essence.

Les grands pollueurs industriels, comme les alumineries ou les cimenteries, doivent aussi participer au marché du carbone, mais elles reçoivent la majorité de leurs droits d’émission gratuitement pour éviter de nuire à leur compétitivité.

Condition féminine

Les femmes ne devraient pas porter de hijab, selon Isabelle Charest

La nouvelle ministre de la Condition féminine du gouvernement Legault, Isabelle Charest, juge que le hijab est un symbole d’oppression des femmes. À peine nommée par le premier ministre hier après-midi, Mme Charest n’a pas mis de temps à se positionner dans le débat sur le port de signes religieux. M. Legault a confié la responsabilité de la Condition féminine à Mme Charest pour alléger les tâches de Sonia LeBel, déjà accaparée par les portefeuilles de la Justice et des Relations canadiennes. Au cours de la conférence de presse suivant sa nomination, Mme Charest a fait savoir que le port du hijab ne correspondait pas à ses valeurs et que ce n’était pas une façon pour une femme de s’épanouir. « Le hijab n’est pas quelque chose que les femmes devraient porter », a-t-elle tranché lorsque questionnée en anglais. « Cela signifie en quelque sorte l’oppression de la femme, le fait qu’elles doivent se couvrir. Ce n’est pas dans mes valeurs. Cela commande une action des femmes et je pense que les femmes devraient être libres de porter ce qu’elles veulent. »

— Patrice Bergeron, La Presse canadienne

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