Boîte techno

Les voitures électriques d’Infiniti auront un je-ne-sais-quoi de montréalais 

La marque haut de gamme du groupe Nissan l’a déjà dit : en 2021, tous ses nouveaux véhicules seront électrifiés. Ses designers doivent donc mettre les bouchées doubles pour respecter cet échéancier plutôt serré, et ça comprend le Montréalais Karim Habib, qui est responsable du design pour l’ensemble de la gamme Infiniti. La semaine dernière, Habib et son patron, Roland Krueger, étaient présents au salon de l’auto de Pékin afin de dévoiler ce qui sera la plateforme permettant d’électrifier tous ces véhicules.

En fait, il s’agit d’une plateforme déjà incarnée par le prototype Q Inspiration qu’Infiniti a dévoilé à Detroit en janvier dernier. Celle-ci a été adaptée afin de pouvoir accueillir, au choix, une motorisation exclusivement électrique, ou le groupe hybride branchable e-Power de Nissan. Ce dernier pourrait être jumelé à la nouvelle cylindrée à compression variable d’Infiniti afin de produire plus de 400 ch, tout en présentant la consommation moyenne d’un quatre-cylindres. Du côté des moteurs électriques, le constructeur promet une autonomie minimale de 500 km, peu importe le modèle.

Le chiffre de la semaine 

30 %

Selon Goodyear, c’est le niveau d’usure additionnelle sur des pneus ordinaires provoquée par le surpoids et le couple instantané des véhicules électriques. Le fabricant travaille avec des sociétés automobiles afin de concevoir un pneu plus durable pensé exprès pour ce type de véhicules, inspiré de son concept appelé EfficientGrip Performance.

Quand les voitures connectées appellent le 911 par erreur… 

Alors qu’on craignait différents pépins techniques au moment d’obliger l’intégration du service d’urgence eCall à bord de tous les véhicules neufs vendus en Europe, c’est plutôt le facteur humain qui cause aujourd’hui des maux de tête.

Une nouvelle loi, entrée en vigueur il n’y a pas tout à fait un mois, oblige tous les nouveaux véhicules vendus sur le Vieux Continent à être munis de ce système, afin de contacter automatiquement le 112, l’équivalent européen du 911, en cas de collision. Ce système n’est pas entièrement nouveau, puisqu’il a vu le jour en 2001 en Allemagne, mais le défi est de coordonner les 28 sous-systèmes régionaux du service afin que l’information soit correctement transmise du véhicule, peu importe sa provenance, aux services d’urgence les plus près. Le principal problème avec ce système depuis un mois ? « De nombreux faux appels par l'entremise d'eCall surviennent durant une réparation ou pendant l’entretien, ou alors les gens appuient sur le bouton d’urgence par mégarde – surtout les enfants », a expliqué une porte-parole du système durant une rencontre de l’Association des services d’urgence européens, la semaine dernière. Des fois, le problème avec la technologie n’est pas la technologie elle-même…

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