Tour de ski du Canada

Huit épreuves

Huit épreuves en 12 jours. Un véritable marathon où les meilleurs fondeurs de la planète vont jouer leur saison. « Ce sont un peu les finales de la Coupe du monde qui ont lieu à la maison, explique Alex Harvey. C’est la première fois que ça arrive, ce n’est pas rien. »

1er MARS – GATINEAU

Sprint de 1,7 km (style libre)

La neige ne sera pas un enjeu à Gatineau. Le 16 février dernier, pendant qu’il faisait au-dessus de zéro à Montréal, la région Ottawa-Gatineau recevait 50 cm de neige, éclipsant un record datant de 1947. Les fondeurs devraient donc avoir une piste bien enneigée pour la première épreuve du Tour de ski du Canada. Le sprint aura lieu en bordure de la rivière des Outaouais, avec vue sur le parlement canadien et sur le Musée canadien de l’histoire. « Il y a plusieurs vagues éliminatoires dans cette épreuve, alors le gagnant aura fait quatre vagues du sprint », explique l’organisateur de la course à Gatineau, Claude Laramée.

2 MARS – MONTRÉAL

Départ de masse de 13-20 km (classique)

Après le sprint de Gatineau, les fondeurs vont se frotter au mont Royal. Les épreuves de distance (13 km pour les femmes et 20 km pour les hommes) sont rares en milieu urbain. Mais le circuit montréalais offre quand même un dénivelé de 111 m par tour. « Même si on est au centre-ville d’une grande métropole, on a réussi à trouver un parcours de qualité. On n’est pas gênés du tout, explique le président de Gestev, Patrice Drouin. Il y a trois montées importantes, ce n’est pas rien. » Le dénivelé est tout de même moindre que ce qui se fait normalement en circuit de montagne. Il devrait donc s’agir d’une course rapide qui se fera au pas classique.

4 MARS – QUÉBEC

Sprint de 1,7 km (style libre)

Le sprint de Québec aura un format similaire à celui de Gatineau et lui aussi sera disputé au pas de patin. Les fondeurs passeront devant le parlement, la fontaine de Tourny, les fortifications et la porte Saint-Louis. Ils skieront aussi sur le cap Diamant. « Il y aura des vues sur le Saint-Laurent. Au chapitre du paysage, on va avoir un beau fond de tableau », note Patrice Drouin, de Gestev. Encore une fois, le sprint se fera par vagues. « Les skieurs vont se défoncer sans répit parce qu’il faut toujours finir dans les premiers pour accéder au tour suivant », explique M. Drouin.

5 MARS – QUÉBEC

Poursuite de 10-15 km (style libre)

« Pour cette course, on lance un lapin en avant en quelque sorte », note Patrice Drouin. La poursuite est simple : chaque skieur s’élance selon sa place au classement et l’écart de temps qui le sépare des autres. Le meneur sera donc le premier à partir et les autres vont tenter de le rattraper. La poursuite reprend le parcours du sprint de la veille, avec une boucle supplémentaire. « Il y a une montée particulière le long des fortifications qui est très, très abrupte, note M. Drouin. La Fédération internationale de ski a accepté pour le spectacle. »

8 MARS – CANMORE

Sprint de 1,5 km (classique)

La première épreuve à Canmore, en Alberta, sera un sprint comme ceux de Gatineau et Québec, sauf que cette fois-ci, il se fera au pas classique. « Ce sont des parcours extrêmement physiques, parmi les parcours les plus physiques du circuit, note Alex Harvey, 15e au classement. Ce sont des conditions très stables au niveau du fartage, des conditions béton. Alors c’est vraiment plus un test physique. »

9 MARS – CANMORE

Skiathlon de 15-30 km

Cette épreuve sera la plus longue des huit présentées au pays. Contrairement à l’épreuve de distance à Montréal, qui se fera au pas classique, celle-ci se fait en classique et en patin. « J’adore le skiathlon, ç’a toujours été mon épreuve préférée depuis que je suis jeune, lance Harvey. Il faut être bon en classique et en patin, je me considère chanceux d’être assez habile dans les deux. C’est une course assez longue, et ça aussi, ça me sert. »

11 MARS – CANMORE

Départ par intervalles 10-15 km (style libre)

Dans le style du contre-la-montre en cyclisme, les fondeurs s’élancent l’un après l’autre et tentent de réaliser le meilleur chrono.

12 MARS – CANMORE

Poursuite de 10-15 km (classique)

Comme à Québec, le meneur s’élance et les autres partent selon leur écart au classement. Contrairement à l’épreuve de Québec, le pas classique est de mise ici. « Ce sont des parcours sur lesquels j’avais des difficultés avant mon opération, note Harvey. À cause des montées très longues et abruptes, mes jambes ne suivaient pas. Alors j’ai hâte d’essayer ces parcours depuis l’opération. »

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