Une chaude lutte pour les séries
Crew de Columbus (3e avec 42 points)
Matchs à jouer : 6
Matchs à domicile : 3
Matchs à l’extérieur : 3
Matchs à suivre : Crew-Red Bulls (23 septembre), Orlando City-Crew (15 octobre), New York City FC-Crew (22 octobre)
PPM* de ses adversaires : 1,45
Principaux absents : Waylon Francis, Artur
Commentaire : Drôle de saison que celle du Crew avec son parcours en dents de scie : une victoire par ci, deux défaites par là, suivies de trois matchs sans victoire. Ça, c’était au début du mois d’août avant que l’équipe de l’Ohio ne se donne un peu d’air en remportant ses trois derniers matchs à domicile. Malgré tout, son classement reste trompeur puisqu’il a joué jusqu’à quatre matchs de plus que ses concurrents. Devant eux, les joueurs de Gregg Berhalter ont un calendrier difficile, mais ils possèdent une bonne certitude. Ils parviennent à compenser les difficultés sur la route en faisant le plein de points à domicile. Ils ont ainsi remporté 10 de leurs 14 matchs et 74 % de leurs points au MAPFRE Stadium.
Fire de Chicago
(4e avec 41 points)
Matchs à jouer : 8
Matchs à domicile : 4
Matchs à l’extérieur : 4
Matchs à suivre : Impact-Fire (2 septembre), Fire-Red Bulls (9 septembre), Fire-New York City FC (30 septembre)
PPM* de ses adversaires : 1,36
Absents de marque : João Meira, Brandon Vincent, Matt Polster
Commentaire : Le Fire de Chicago est-il le prototype de l’équipe qui a atteint son pic trop tôt dans la saison ? Après une séquence de 10 matchs sans défaite au cœur de l’année, le voilà en pleine dégringolade avec seulement quatre points accumulés en… huit rencontres. Par où commencer ? D’abord par une défense privée de plusieurs titulaires, blessés, et par un gardien, Matt Lampson, qui agace de plus en plus ses partisans en raison de performances couci-couça. Ensuite, l’attaquant Nemanja Nikolić n’a pas été en mesure de maintenir le rythme de son début de saison. À une époque, il avait inscrit 16 buts en 18 matchs. Aujourd’hui, il traîne plutôt une vilaine séquence de 677 minutes sans avoir fait trembler les filets. David Accam a certes pris le relais, mais pas suffisamment pour éviter des défaites embarrassantes comme celle face au Minnesota United, samedi dernier (1-2). Et pour éviter, par la même occasion, un début de panique après une demi-saison si prometteuse…
Red Bulls de New York
(5es avec 39 points)
Matchs à jouer : 9
Matchs à domicile : 4
Matchs à l’extérieur : 5
Matchs à suivre : Crew-Red Bulls (23 septembre), Toronto FC-Red Bulls (30 septembre), Red Bulls-Atlanta (15 octobre)
PPM* de leurs adversaires : 1,43
Principaux absents : Aurélien Collin, Daniel Royer, Mike Grella, Gideon Baah
Commentaire : S’ils maintiennent leur rythme actuel, les Red Bulls se qualifieront pour les séries, mais avec le plus petit nombre de points de l’ère Jesse Marsch. Un peu moins souverains à domicile que lors des saisons précédentes, les Taureaux sont en milieu de classement pour les points accumulés à l’extérieur. « Cette année, nous n’avons pas été aussi bons qu’on l’aurait voulu sur la route, spécialement contre les équipes de l’Ouest », a reconnu le milieu Tyler Adams, cette semaine, en insistant sur la séquence à venir. Car oui, les Red Bulls disputeront cinq matchs à l’extérieur d’ici la fin de l’année, sans compter une finale de l’US Open Cup à Kansas City. Le calendrier du mois de septembre est chargé, avec sept matchs, mais il en dira beaucoup sur cette équipe qui présente l’un des meilleurs bilans depuis la pause de la Gold Cup.
Atlanta United
(6e avec 36 points)
Matchs à jouer : 10
Matchs à domicile : 8
Matchs à l’extérieur : 2
Matchs à suivre : Atlanta-Impact (24 septembre), Red Bulls-Atlanta (15 octobre), Atlanta-Toronto FC (22 octobre)
PPM* de ses adversaires : 1,31
Principaux absents : Alec Kann, Kenwyne Jones
Commentaire : Avec deux points récoltés en août, les hommes de Tata Martino ont fait du surplace au classement. Tout cela va changer très vite puisque l’Atlanta United disputera 8 de ses 10 dernières rencontres dans son nouveau (et somptueux) domicile, le Mercedes-Benz Stadium. La situation est d’autant plus confortable qu’il bénéficie, selon le calcul des points par match de ses adversaires, du calendrier le plus facile. Seulement deux de ses adversaires à venir sont actuellement parmi les équipes au-dessus de la fameuse ligne rouge. Les contenus des derniers matchs ont aussi été accueillis avec scepticisme en Géorgie où certains joueurs clés, dont Josef Martinez et Miguel Almirón, n’ont pas retrouvé leur niveau du début d’année. Sur papier et avec ce calendrier, Atlanta a tout pour devenir la première équipe d’expansion, depuis les Sounders de Seattle en 2009, à participer aux séries.
Impact
(7e avec 36 points)
Matchs à jouer : 9
Matchs à domicile : 4
Matchs à l’extérieur : 5
Matchs à suivre : Impact-Fire (2 septembre), Toronto FC-Impact (20 septembre et 15 octobre), Atlanta-Impact (24 septembre)
PPM* de ses adversaires : 1,47
Principaux absents : Ambroise Oyongo
Commentaire : En raison des convocations internationales, le mois de septembre commence par un défi pour l’Impact. Contre le Fire de Chicago, demain, le onze montréalais devra se débrouiller sans son défenseur central le plus expérimenté, sans son milieu défensif, sans son milieu offensif comptant le plus de buts décisifs et sans son attaquant axial le plus productif. « On sait qu’il y a quelques joueurs importants qui ne sont pas là, mais on a démontré notre profondeur dans le dernier mois », a vite répondu Mauro Biello. Avec une victoire, l’Impact reprendrait sa marche vers l’avant au classement en revenant à deux points du Fire. Et ensuite ? L’Impact n’est pas le mieux loti, dans la dernière ligne droite, avec deux déplacements à Toronto ou la visite du New York City FC qu’il n’a plus battu depuis l’été 2015. Cela dit, l’Impact de Biello a toujours eu le don de faire le nécessaire, en fin de saison, pour se qualifier pour les séries.
* Points par match
L’Impact affronte le Fire de Chicago, demain soir (19h) au stade Saputo. Il tentera de rebondir après sa défaite subie face au Toronto FC (1-3).