Calendrier de l’Avent

Dans la comédie romantique Love Actually (Réellement l’amour), film de Noël par excellence, quel acteur joue le rôle du premier ministre britannique ?

Hugh Grant. Une des scènes devenues cultes est celle où il danse, seul, dans la résidence officielle du 10 Downing Street, sur le succès des Pointer Sisters Jump. Hilarant !

— Olivia Lévy, La Presse

L’avis du nutritionniste

Mes souhaits pour 2018

Dans quelques semaines, nous dirons au revoir à 2017. Côté alimentation et nutrition, nous assisterons sans l’ombre d’un doute à la naissance de nouvelles tendances et à la disparition d’autres. De mon côté, je suis plutôt optimiste de nature, alors j’entrevois l’avenir de façon positive. Mais parfois, on ne perd rien à lancer des vœux dans l’univers pour qu’ils se réalisent. Je vous transmets donc quelques souhaits que j’entretiens pour l’année à venir (et les suivantes). S’ils se réalisaient, notre système alimentaire et notre relation à l’égard de la nourriture en seraient tous deux grandement améliorés.

Un Guide alimentaire canadien adapté au XXIe siècle

Un des plus beaux cadeaux que le père Noël pourrait m’apporter serait sans doute une nouvelle mouture du Guide alimentaire canadien ancrée dans le XXIe siècle. On y aborderait notamment la transformation alimentaire, un aspect relégué au second plan depuis trop longtemps. On encouragerait les gens à cuisiner davantage et à privilégier les aliments frais. Si l’on se fie aux lignes directrices publiées l’été dernier par Santé Canada, mon vœu risque fort de se réaliser. En plus, les végétaux y occuperont fort probablement le piédestal qu’ils méritent.

Qu’on prenne le temps de vérifier les sources avant de croire à un article en nutrition

En 2018, plus question de croire n’importe quoi en nutrition. Il faut se doter d’outils pour déceler les fausses nouvelles ou les faits exagérés dans ce domaine, car ils y abondent. Avant de partager une nouvelle sur la nutrition, usez de votre esprit critique et essayez au moins d’identifier la source. Pour savoir si cette dernière est fiable, sachez que, règle générale, l’information qui émane d’organismes de santé publique, du gouvernement, des universités et des professionnels de la santé a généralement plus de chances d’être appuyée par la science.

Que les médias expliquent plus souvent le contexte d’une découverte en nutrition

Les vraies découvertes qui viennent chambouler les idées reçues en nutrition sont très rares. Pourtant, quand le gros titre d’une nouvelle ressemble à « Le bleuet : nouvelle arme contre le cancer ! », bon nombre de personnes se trompent en se jetant sur ces petits fruits pour s’éviter cette maladie. Lorsqu’on présente de telles études, un peu plus de contexte serait indéniablement pertinent. Par exemple, l’étude a-t-elle été effectuée sur des cellules, des animaux ou l’être humain ? Ou encore parle-t-on d’une molécule bien précise propre au bleuet ou encore du jus de bleuet ou des bleuets frais ? Quelles quantités de l’élément « miracle » ont été testées ? Et surtout, d’où vient le financement de l’étude ? Le contexte dans lequel les études ont été réalisées changera totalement l’importance qu’on devrait lui accorder.

Qu’on cesse de croire qu’on vient de découvrir une diète qui fonctionne à long terme

L’année qui s’achève nous a rappelé qu’on croit encore aux miracles et à la magie. Malgré des décennies d’échecs pour les régimes faibles en glucides, on continue toujours à diaboliser le pain, les pâtes, les patates, le sucre et même, dans certains cas, les légumineuses et les fruits. C’est que le mouvement anti-glucides vit un second (et troisième et quatrième…) souffle. Tant que l’on continuera de s’attaquer à des nutriments précis, en prétextant qu’ils sont la cause de nos maux, nous ferons assurément fausse route. Espérons qu’on s’attardera plutôt aux habitudes alimentaires durables, qui excluent notamment la restriction.

Qu’on se rappelle qu’on ne mange pas que pour la santé, mais aussi pour le plaisir

Il s’agit ici d’un de mes vœux les plus chers. On doit cesser d’aborder l’alimentation uniquement sous l’angle de la nutrition. Oui, la santé, c’est primordial, et ce qu’on mange a clairement un impact sur celle-ci. Toutefois, il ne faut pas oublier que la nourriture remplit d’autres rôles tout aussi importants. Par exemple, les repas participent à renforcer les relations entre les membres d’une famille et les amis. Ils sont aussi source de multiples plaisirs. Enfin, ils nous lient à notre culture et à notre environnement. Tâchons donc d’inclure ces notions plus souvent dans le discours alimentaire.

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