C’est reparti pour le ski !

7 monts à dévaler pour le plaisir

Envie de vous évader vers des sommets enneigés ? Ce n’est pas le choix qui manque au Québec avec 79 stations de ski en activité. « Chaque centre a son charme et son utilité », dit Jean-Luc Brassard, champion olympique en ski de bosses et chroniqueur. En voici 7 qui se démarquent à ses yeux. Chargez vos skis, c’est parti !

Le Massif de Charlevoix : grandiose

Comme bien des skieurs avisés, Jean-Luc Brassard se réserve toujours un week-end au Massif pour savourer le paysage exceptionnel qui surplombe le fleuve Saint-Laurent. La route à elle seule jusqu’à Petit-Rivière-Saint-François vaut le déplacement à bord de l’Atlas 2018 de Volkswagen, qui offre un maximum de confort aux passagers dans les trois rangées de sièges et tout l’espace nécessaire pour vos skis dans le coffre de 2,5 m. « J’aime beaucoup le secteur hors-piste Liguori, dit l’expert. À partir d’une remontée secondaire, on monte à pied pendant une quinzaine de minutes jusqu’au sommet, puis on descend en forêt. » Du côté des pistes damées de niveau intermédiaire, il a un faible pour La Batture, peu fréquentée. « Beaucoup de gens l’oublient, alors que la neige y est particulièrement abondante. »

Owl’s Head : un secret bien gardé

Cette station des Cantons-de-l’Est se fait plutôt discrète, alors que son côté rustique est tout à fait charmant ! « À certains endroits, les pentes sont assez sauvages, note Jean-Luc Brassard. La vue sur le lac Memphrémagog, l’abbaye Saint-Benoît-du-Lac et le Mont-Orford est à couper le souffle. » Comme nombre de skieurs, vous vous attarderez au haut de la Centennial pour contempler le paysage époustouflant, avant d’entamer la descente sur l’une des 52 pistes. Avis aux adeptes de randonnée alpine (qui consiste à gravir les montagnes à l’aide de peaux d’ascension et de fixations), Owl’s Head développe cette pratique sur l’un de ses versants.

Ski Bromont : accessible, de jour comme de soir

On lui doit une fière chandelle, puisqu’en misant sur le volume de billets vendus, ce mont des Cantons-de-l’Est a redémocratisé le ski au Québec. « Avec ses passes de saison vendues à tarifs plus que raisonnables, Bromont a ramené les gens qui avaient abandonné le ski en raison des coûts élevés », observe Jean-Luc Brassard. (À partir de 199 $ quand on s’abonne à l’avance). Fort de ses 141 pistes et sous-bois répartis sur 7 versants, le mont se targue d’être le plus grand domaine skiable éclairé en Amérique du Nord. Bonjour le ski de soirée ! On aime : la passe de saison valide aussi à Sommet Saint-Sauveur, dans les Laurentides.

Mont-Sainte-Anne : à toute vitesse !

Ce mont de 800 mètres d’altitude fait l’unanimité auprès des mordus de ski : la qualité des pistes y est exceptionnelle, expressément sur le versant sud. « La crête, L’espoir, la Super S et la Gondoleuse sont parmi les plus raides et les plus longues au Québec, souligne Jean-Luc Brassard. Même les skieurs experts ne peuvent se laisser aller, car la prise de vitesse est trop forte. Au printemps, les bosses sont légendaires ! » Son souhait : qu’un esprit de village alpin se développe au pied de la montagne. En attendant, profitez du fait que Mont-Sainte-Anne se trouve à mi-chemin entre le centre-ville de Québec et Charlevoix pour établir vos quartiers ici ou là. En route, vibrez au son puissant du système audio Fender aux 12 haut-parleurs de l’Atlas 2018 de Volkswagen.

Le Mont-Édouard : paradis de la rando alpine

5 h 30 de route à partir de Montréal, c’est si vite franchi quand on est en bonne compagnie ! Tandis que vous et vos passagers filerez en douceur grâce à la traction intégrale 4 MOTIONMD qui assure une excellente tenue de route, vous apercevrez enfin un mont de 635 mètres d’altitude aux conditions de neige poudreuse hors du commun. Tant les débutants que les experts, télémarkistes, planchistes et fous de hors-pistes y trouveront leur compte. Ici encore, la randonnée alpine prend ses aises, cette fois sur trois montagnes distinctes à l’extérieur du centre de ski. « C’est un vieux concept qui revient à la mode, parfait pour faire de l’exercice, se réjouit Jean-Luc Brassard. La montée est aussi agréable que la descente, dans les bois et en toute tranquillité. » L’occasion de visiter la région pittoresque de l’Anse-Saint-Jean, au Saguenay.

Le Mont York : poudreux et gigantesque

Vous aimez la poudreuse ? Le Mont York est à vous. À 5 km de l’ancienne ville minière de Murdochville, l’ancien joueur de hockey du Junior majeur Guillaume Molaison s’est construit un véritable terrain de jeu, lié à l’Auberge Chic-Chac (réservation obligatoire). Ski entre les arbres, plateformes de saut pour tous les niveaux, remontées en catski, en peau de phoque sous les skis ou en hélico… Le plaisir à l’état pur ! « Du sommet, la vue sur les Chic-Chocs est spectaculaire et rappelle les Rocheuses, assure Jean-Luc Brassard. Ce gigantisme, il faut le voir pour le croire ! » L’espace d’un instant, vous aurez le sentiment d’être roi ou reine des pistes. Ça vaut bien 7 heures de route, n’est-ce pas ?

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