ENTREVUE AVEC MITCH GARBER

Président et directeur général de Caesars Acquisition Company et Président du conseil du Cirque du Soleil

POURQUOI AVEZ-VOUS ACCEPTÉ D’ÊTRE PRÉSIDENT D’HONNEUR POUR LA DIXIÈME ÉDITION DU CONCOURS LES MÉDAILLÉS DE LA RELÈVE ? 

C’est Serge Beauchemin [son collègue et ami Dragon] qui m’en a parlé. Il est impliqué dans le concours depuis quelques années déjà. Étant donné que ça représente une reconnaissance de l’entrepreneuriat au Québec, j’ai dit oui.

QU’EST-CE QUE CE GENRE DE CONCOURS APPORTE AUX ENTREPRENEURS QUÉBÉCOIS ? 

Ils sentent qu’ils font partie d’une communauté d’entrepreneurs, au même titre que des gens comme moi, Serge et Richard Speer, nouvellement sur le jury entrepreneurial [président du Groupe Attraction]. Le fait que PwC, l’Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale-HEC Montréal, BCF Avocats d’affaires, la Banque de développement du Canada, la Caisse de dépôt et placement du Québec, Investissement Québec et La Presse + s’impliquent, ça donne de la crédibilité à l’événement. Quand vous êtes entrepreneur et que vous faites partie d’un groupe, avec toutes ces institutions et les hommes et femmes d’affaires connus, cela démontre l’importance que l’on accorde sur le succès de la relève entrepreneuriale et familiale au Québec.

QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX ENTREPRENEURS POUR RÉUSSIR ? 

Les critères les plus connus sont le travail ardu et la connaissance de l’industrie où opère votre entreprise — ces choses sont évidentes  ; mais pour moi, le plus important, c’est d’être capable de penser globalement. Quand on voit comment les entreprises peuvent vendre leurs biens plus facilement et au-delà des frontières grâce à Internet, il faut que l’entrepreneur songe que la concurrence ne provient plus seulement du Québec pour éviter que leur marché ne soit pris par quelqu’un d’autre.

Les Médaillés de la relève

ENCOURAGER LA RELÈVE AU QUÉBEC

À l’heure où les entreprises d’envergure semblent vouloir passer à des mains autres que québécoises, le concours des Médaillés de la relève, lui, encourage et célèbre les PME de la belle province qui ont réussi avec succès le transfert de leur entreprise. Portrait d’une initiative qui encourage la relève d’ici depuis 10 ans.

ENTREVUE AVEC SONIA BOISVERT

POURQUOI PWC A-T-ELLE DÉCIDÉ DE CRÉER LE CONCOURS LES MÉDAILLÉS DE LA RELÈVE ?

Nous avons réalisé qu’il y avait de la relève et des transferts d’entreprises au Québec, mais que ce n’était pas nécessairement connu. Le but de PwC était donc de faire rayonner les entreprises québécoises ainsi que la relève, et cet objectif demeure. Pour les PME, le passage à la relève est vraiment gratifiant et que ce soit reconnu par leurs pairs, leurs employés, leur famille et les gens qui les entourent, c’est important. Mais le plus important dans ce concours-là, c’est de s’assurer que les sièges sociaux de nos belles entreprises québécoises restent au Québec.

QUEL EST LE PLUS GRAND DÉFI LORS D’UN TRANSFERT D’ENTREPRISE ?

De rester objectif. Les entrepreneurs sont souvent les fondateurs, ils ont mis tous leurs avoirs dans leur entreprise, ils y ont mis leur vie. C’est normal qu’il y ait de l’émotion, et c’est pourquoi nous recommandons d’avoir des conseillers externes qui pourront être totalement objectifs.

QUELS SONT LES ÉLÉMENTS QUI FONT EN SORTE QU’UNE RELÈVE FONCTIONNE BIEN ?

Je dirais qu’il y a quatre règles d’or pour qu’un transfert d’entreprise réussisse. La bonne planification, être bien accompagné, l’objectif commun pour la pérennité de l’entreprise entre le fondateur et le repreneur, et le lâcher-prise.

ENTREVUE AVEC MITCH GARBER

POURQUOI AVEZ-VOUS ACCEPTÉ D’ÊTRE PRÉSIDENT D’HONNEUR POUR LA DIXIÈME ÉDITION DU CONCOURS LES MÉDAILLÉS DE LA RELÈVE  ? 

C’est Serge Beauchemin [son collègue et ami Dragon] qui m’en a parlé. Il est impliqué dans le concours depuis quelques années déjà. Étant donné que ça représente une reconnaissance de l’entrepreneuriat au Québec, j’ai dit oui.

QU’EST-CE QUE CE GENRE DE CONCOURS APPORTE AUX ENTREPRENEURS QUÉBÉCOIS  ? 

Ils sentent qu’ils font partie d’une communauté d’entrepreneurs, au même titre que des gens comme moi, Serge et Richard Speer, nouvellement sur le jury entrepreneurial [président du Groupe Attraction]. Le fait que PwC, IQ, CDPQ, BCF, HEC, BDC, BNC et La Presse + s’impliquent, ça donne de la crédibilité à l’événement. Quand vous êtes entrepreneur et que vous faites partie d’un groupe, avec toutes ces institutions et les hommes et femmes d’affaires connus, cela démontre l’importance que l’on accorde sur le succès de la relève entrepreneuriale et familiale au Québec.

QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX ENTREPRENEURS POUR RÉUSSIR ? 

Les critères les plus connus sont le travail ardu et la connaissance de l’industrie où opère votre entreprise — ces choses sont évidentes  ; mais pour moi, le plus important, c’est d’être capable de penser globalement. Quand on voit comment les entreprises peuvent vendre leurs biens plus facilement et au-delà des frontières grâce à Internet, il faut que l’entrepreneur songe que la concurrence ne provient plus seulement du Québec pour éviter que leur marché ne soit pris par quelqu’un d’autre.

ENTREVUE AVEC SONIA BOISVERT

Sonia Boisvert — associée, Leader Famille inc. chez PwC — nous dévoile les objectifs du programme.

POURQUOI PWC A-T-ELLE DÉCIDÉ DE CRÉER LE CONCOURS LES MÉDAILLÉS DE LA RELÈVE ?

Nous avons réalisé qu’il y avait de la relève et des transferts d’entreprises au Québec, mais que ce n’était pas nécessairement connu. Le but de PwC était donc de faire rayonner les entreprises québécoises ainsi que la relève, et cet objectif demeure. Pour les PME, le passage à la relève est vraiment gratifiant et que ce soit reconnu par leurs pairs, leurs employés, leur famille et les gens qui les entourent, c’est important. Mais le plus important dans ce concours-là, c’est de s’assurer que les sièges sociaux de nos belles entreprises québécoises restent au Québec.

QUEL EST LE PLUS GRAND DÉFI LORS D’UN TRANSFERT D’ENTREPRISE ?

De rester objectif. Les entrepreneurs sont souvent les fondateurs, ils ont mis tous leurs avoirs dans leur entreprise, ils y ont mis leur vie. C’est normal qu’il y ait de l’émotion, et c’est pourquoi nous recommandons d’avoir des conseillers externes qui pourront être totalement objectifs.

QUELS SONT LES ÉLÉMENTS QUI FONT EN SORTE QU’UNE RELÈVE FONCTIONNE BIEN ?

Je dirais qu’il y a quatre règles d’or pour qu’un transfert d’entreprise réussisse. Une bonne planification, être bien accompagné, l’objectif commun pour la pérennité de l’entreprise entre le fondateur et le repreneur, et le lâcher-prise.

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