La plus touchante nouveauté de la rentrée télé
Cette incursion privilégiée dans un endroit aussi particulier, à travers une caméra sensible, des conversations intimes et des témoignages prenants, lève le voile de manière exceptionnelle sur le quotidien du plus illustre bloc hospitalier du Québec.
Entre ces murs où donnent naissance plus de 3 500 mères chaque année, la moitié des accouchements présentent des risques élevés. C’est le cas d’Émilie, mère de la petite Maïna, qui devra naître prématurément en raison des multiples complications génétiques qu’elle développe.
Des révélations sur le premier épisode
Le premier épisode nous transporte dans l’univers des parents de la petite Maïna, dont le fœtus présentait des anomalies, en raison de conditions génétiques à risque.
Les jeunes parents de Maïna, venus d’Abitibi, devront rapidement composer avec une situation très loin du conte de fées, accompagnés par un personnel médical et infirmier que l’on apprend à connaître, par leurs interventions, leurs témoignages et les nombreux enjeux qui en découlent.
Assister au prélude de l’accouchement, au choc potentiel de voir naître un bébé dont l’apparence physique est différente, à la naissance provoquée, à la séparation précoce de l’enfant de sa mère, c’est intense.
Un long chemin
La première incursion au département de néonatologie nous fait voir la réalité des bébés nés prématurément. Certains pèsent à peine 400 grammes, soit un peu moins d’une livre. Les téléspectateurs apprendront mercredi pourquoi les nouvelles suivant la naissance de Maïna ne sont pas roses.
La réalisation laisse place aux instants de silences, aussi évocateurs que la parole, alors que l’attente et l’angoisse nous font à tout moment réaliser à quel point ce qui se déroule à Sainte-Justine compose un ballet d’actions cruciales, interprété par des centaines de personnes dévouées.
À ce sujet, les téléspectateurs assisteront à l’émouvante complicité qui se développe entre le personnel médical et les parents, ce qui risque de tirer quelques larmes, même chez les plus impassibles.
En fin d’épisode, c’est la rencontre d’Olivia. Née à 24 semaines, ce « petit miracle » est prêt à quitter l’hôpital, après un long séjour : « Si quelqu’un m’avait dit au départ que j’aurais été ici durant sept mois, je me serais mise en boule en pleurant », dit sa mère, cette fois souriante, entourée de son conjoint et du personnel, au moment de prendre congé des lieux. À voir absolument.
Touchantes expériences humaines et médicales
À la fois douce et intime, l’approche de la série a vite fait de nous sensibiliser à l’ampleur des défis. Si l’annonce de certains diagnostics est parfois pénible à entendre, de lumineux petits miracles permettent cependant à plusieurs familles de repartir, certaines après des mois d’attente, avec une lueur d’espoir dans le regard.
L’équipe de production a su trouver, avec délicatesse, la tonalité juste pour faire comprendre les expériences humaines et médicales, qui oscillent entre désarroi et volonté de surmonter les obstacles, tout en mettant en perspective certaines questions d’ordre éthique, avec lesquelles les équipes médicales doivent composer.
Alors, disons-le d’emblée : Canal Vie, qui n’a jamais aussi bien porté son nom qu’avec cette nouvelle série originale produite ici, nous convie à un rendez-vous totalement captivant, d’autant plus qu’à terme, ce vibrant docu-réalité se révèle, d’abord et avant tout, comme une exceptionnelle célébration de la vie.
L’Unité des naissances
Série docu-réalité en 10 épisodes
Mercredi, 21 h 30, dès le 5 septembre
En exclusivité à Canal Vie