Lara Croft, version Montréal
Le lancement imminent d’un nouvel épisode des aventures de Lara Croft par le studio Eidos-Montréal était un secret de Polichinelle, mais la façon dont il a été éventé cette semaine est savoureuse. Un fan particulièrement perspicace, « Nibel », a fouillé et trouvé dans le code source de la page officielle la date de mise en vente du jeu, soit le 14 septembre prochain. Eidos-Montréal l’a confirmé cette semaine lors d’un événement organisé dans un « beer garden » du centre-ville de Montréal, pendant lequel La Presse a pu essayer ce superbe jeu pendant toute une heure. Impossible d’en dire plus, un embargo étant imposé jusqu’au 27 avril. Shadow of the Tomb Raider est le chapitre final de la trilogie entamée en 2013 et qui s’est vendue à 63 millions d’exemplaires. La bande-annonce indique qu’on a recouru aux ingrédients typiques de la franchise : la jungle, les ruines, les combats. Et un « tournant décisif » pour Lara Croft, promet-on dans le communiqué.
Ce n’est pas tous les jours qu’Apple a une annonce spéciale pour Montréal. On a appris cette semaine que l’application de navigation GPS Plans intègre dorénavant les stations BIXI de la métropole. On peut ainsi trouver en un clic celle qui est la plus proche, avec en prime le temps de marche pour y arriver. Il faudra bien entendu attendre le 15 avril pour y trouver des vélos en libre-service. Montréal est la deuxième ville canadienne, après Hamilton, à profiter de cette nouvelle fonction, qui est par ailleurs offerte dans 175 villes dans le monde.
La citation
« Croyez-moi, l’intelligence artificielle est bien plus dangereuse que les armes nucléaires. Alors pourquoi n’avons-nous aucune réglementation ? C’est fou. »
— Elon Musk, lors d’un échange le week-end dernier sur une scène du SXSW
Le chiffre
26 min 46,34 s
C’est le nouveau record du monde du temps de rotation d’un spinner, sur lequel une cinquantaine d’ingénieurs de trois grandes entreprises japonaises ont travaillé pendant six mois.
Des frigos qui envoient des milliards de pourriels, illustration de la vulnérabilité ahurissante de nos appareils connectés. Des attaques informatiques qui ne proviennent pas de pirates, mais des employés à l’interne dans 65 % des cas. Une firme d’avocats comptant 500 employés dont les ordinateurs ont été utilisés à son insu pendant cinq mois pour « miner » des cryptomonnaies, la nouvelle tendance. Et des rançongiciels qui ont maintenant la fâcheuse manie de se reproduire et de passer d’un ordinateur à l’autre. Voilà en résumé les plus récents constats du rapport 2018 de la firme internationale de cybersécurité Darktrace, implantée au Canada depuis juin 2016.