Les jeunes auteurs de l’automne
Christian Guay-Poliquin
La Presse
« Le premier roman est un grand moment d’apnée, le suivant est une occasion de diminuer les insatisfactions face au premier. Je suis content de la réception du
, je m’en émerveille, mais je pense déjà au prochain projet. Parfois on prend des décisions en se demandant si c’est juste la vie qui nous a emmenés là. Mais s’il y a une décision qui reste un pilier de mon identité, c’est celle de faire de la littérature. »« Je voulais raconter une relation d’aide inversée, avec un homme âgé qui est dans le don de soi tout le temps. Du côté de la forme, j’ai le désir de nommer les choses pour en faire ressortir la beauté. On a tous vu la neige, mais je voulais la dire de façon émotive. J’aime aussi jouer avec les codes associés à la fin du monde, installer un climat de tension et d’ambiguïté. J’essaie de surprendre… sans faire de punch. »
Un jeune homme blessé dans un accident de voiture, un vieil homme bourru qui en prend soin, une maison isolée, une panne d’électricité interminable, et la neige qui ne cesse de tomber… Christian Guay-Poliquin propose un huis clos hypnotique où le pire semble toujours sur le point de se produire, et même si chaque tournant est raconté avec la même neutralité, il réussit à nous tenir sous tension jusqu’à la fin. Un livre qui brille comme la neige sous un soleil d’hiver.
Christian Guay-Poliquin
La Peuplade
312 pages