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Prendre le pouls des employés

Commercialisé en 2013, après un investissement de 2 millions de dollars, Officevibe permet de mesurer le niveau de satisfaction en entreprise, selon différents critères. Chaque semaine, une question est envoyée aux employés qui y répondent anonymement. « C’est notre produit qui a le plus d’impact, estime Simon De Baene. Je veux révolutionner le lieu de travail et optimiser la gestion en entreprise. Car le plus complexe est de gérer le capital humain, l’élément le plus imprévisible. » Là encore, la première mouture du logiciel a connu des ratés. On l’a démantelé et relancé en 2014. « Trois heures après le lancement, quelqu’un au Texas l’achetait, affirme Simon De Baene. En huit mois, Officevibe a connu l’accélération qu’a eue Sharegate en deux ans. »

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Bonnes vacances !

Les employés de GSoft bénéficient du remboursement complet de leur abonnement de gym ou d’escalade. Les partys de Noël se déroulent à Punta Cana et Las Vegas et non dans un hôtel de Montréal. Chaque fois, la majorité de la facture est payée par la direction. « Les entreprises informatiques innovent en la matière, car la concurrence est forte », note Yohan Belval, développeur de GSoft.

« GSoft met en évidence ses avantages sociaux, ajoute le développeur stagiaire Alexandre Massé. Elle est de plus en plus connue pour ça. »

Les vacances sont illimitées et gérées par les employés depuis 2013. « Ça a très bien fonctionné jusqu’à maintenant, constate le développeur Miguel Bernard. D’un point de vue d’affaires, l’entreprise sauve du temps, car c’est moins de gestion. »

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Des services et des logiciels

Ouvert en 2006, GSoft a d’abord été une entreprise de soutien technologique et solutions informatiques. Se sont ensuite greffées des divisions de développement de logiciels (Sharegate, Officevibe). « Comme le potentiel de croissance en services est limité, on a lancé une branche produits », explique le président Simon De Baene.

Ses 119 employés travaillent dans un loft de 18 000 pi2 de Pointe-Saint-Charles. Un lieu qui donne envie d’y loger en permanence grâce à son spacieux lounge, ses espaces vitrés, ses cubicules insonorisés permettant de se recueillir et son long corridor où les employés se déplacent en planche à roulettes, en trottinette… ou encore nu pied !

Travailler à Barcelone

GSoft : employés chouchoutés et logiciels à succès

Le projet GHouse à Barcelone n’est pas la première initiative de motivation mise en place par GSoft. Qu’a fait l’entreprise de développement de logiciels et de solutions informatiques auparavant ? Et que fait-elle au quotidien ?

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Mon avion privé

Pour souligner le premier million de ventes par mois du logiciel Sharegate, GSoft a fait monter 44 employés dans un avion privé à destination de New York, en avril dernier. « Rien ne bat une telle expérience, juge Simon De Baene. On s’en souvient toute sa vie. Plus ces expériences se multiplient, plus la confiance des employés est grande. Et plus ils s’attachent à l’entreprise. Depuis que j’investis dans la main-d’œuvre, on a du succès. Je le faisais au départ, car notre milieu est hyper compétitif. Mais mes motivations sont différentes aujourd’hui. Trop peu d’entrepreneurs le font. Ils sont souvent axés sur le court terme. Ils pensent aux dividendes de la fin de l’année avant le début de l’année. »

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La résurrection de Sharegate

GSoft vend aux entreprises utilisant la plateforme SharePoint de Microsoft le logiciel Sharegate, développé à l’interne. « SharePoint est un outil phare de Microsoft, mais très complexe, explique Simon De Baene. Sharegate permet ainsi de voir clair dans les métadonnées des entreprises et de bien les gérer. » Vendu 4000 $ sur l’internet, Sharegate a trouvé 10 000 preneurs dans le monde. Pourtant, le logiciel a d’abord été un échec. « En 2011, après avoir investi 1 million et roulé pendant deux ans, on l’a jeté à la poubelle, car il ne fonctionnait pas bien, raconte Simon De Baene. On avait quatre clients… dont deux amis. J’ai alors réuni cinq développeurs pendant une semaine à Tremblant et on est repartis à zéro, sans avoir le droit de retoucher à une ligne de code ! »

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