Étude sur la sexualité des Québécois
Stigmatisation
La Presse
« Des gens qui s’amusent à s’attacher en privé ou qui sont excités par des vêtements sont soudainement stigmatisés, dit Christian Joyal. On ne parle pas ici de gens qui ont des troubles mentaux, mais qui vivent une sexualité entre adultes consentants derrière des portes closes. Or, leur intérêt sexuel se retrouve, écrit noir sur blanc, dans un manuel de diagnostics en psychiatrie. Ça crée chez eux de la détresse, divers sexologues l’ont noté. Étiqueter comme anormaux des intérêts sexuels légaux peut être lourd de conséquences. »