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Édition du 10 novembre 2018,
section ARTS, écran 15
Pour
« Dans les cas comme le mien, où c’est moi qui ai décidé de me médicamenter, et non comme un enfant dont c’est le parent qui prend la décision. J’ai commencé quand j’ai eu des enfants. Les cas de parents qui ont oublié leur enfant dans leur voiture m’ont beaucoup touché. De savoir que moi, j’oublie tout, je me sentais concerné. C’était ma hantise. Dès que ma blonde est tombée enceinte, je suis allé voir un médecin. »
Pour
« Pour les enfants, mais aussi pour le système…Dans mon show, je prends le point de vue de l’enfant, mais aussi du professeur. On parle de classes pleines, de burn-out, d’écoles vétustes, d’économies de bouts de chandelle […]. L’école à la maison permet d’alléger la tâche des professeurs et cela me donne le luxe de passer du temps avec mes enfants. Mon emploi me le permet et ils peuvent venir avec moi en tournée. Il faut dire que ma blonde a une maîtrise en psychologie avec une spécialisation en petite enfance. »
Contre
« Ils peuvent assister à la première ou à n’importe quel spectacle après, mais il faut que le spectacle soit rodé. Sinon, c’est comme si tu demandais à un chef de goûter à sa recette pendant qu’il la cuisine et que tu lui dis : ‟Le poulet n’est pas assez cuit”. Il faut avoir le temps de finir d’écrire toutes les jokes. »
Pour
« Moi, je le fais, mais c’est propre à chacun. Je le fais car j’aime être proche de mon public. Des gens ne me connaissent pas, d’autres me suivent depuis 10 ans et ils me parlent de ma vie comme si nous étions des chums. Or, j’expose de moins en moins mes enfants, ou je leur demande la permission. »
Pour
« C’est comme demander à un chanteur s’il veut faire un premier album. J’ai peaufiné mon matériel beaucoup au fil des années, et le timing fait en sorte que c’est là que cela se passe. Je suis sorti de l’École de l’humour en 2007. J’ai produit et animé des soirées d’humour dans les bars, puis Télétoon est venu me chercher pour Slack la cravate, qui a duré trois ans. Ensuite, j’ai fait des galas pour Comédiha !, j’ai signé avec eux, puis voilà… je suis prêt avec un show qui a un vent de fraîcheur et des sujets que les autres humoristes n’ont pas. »
Pour
« Le capitalisme nous pousse à consommer de plus en plus. Le capitalisme va sans doute survivre, mais je pense qu’au lieu de consommer des produits, on va dépenser de l’argent pour plus de services. Ou aller dans les produits à la fine pointe de la technologie. Ou encore dans les plus petites choses. Tout rapetisse. On parle aujourd’hui de minimaisons, de qualité au lieu de trucs cheap. […] Je vis dans une commune avec une autre famille, on fait partie d’un groupe d’achat de fruits et légumes bios… »