Le Canadien

Pas de changement

Hormis la présence de Dustin Tokarski, Michel Therrien ne prévoit apporter aucun autre changement à sa formation, ce soir, par rapport au match de mardi à Nashville. À l’entraînement d’hier, on a toutefois observé un changement : Devante Smith-Pelly patinait au sein du quatrième trio, avec Brandon Prust et Torrey Mitchell, tandis que Dale Weise a été promu dans la troisième unité, aux côtés de Lars Eller et de Jacob De La Rose. Mais Therrien a refusé de critiquer Smith-Pelly, auteur d’un petit point en 14 matchs depuis son arrivée à Montréal. « On veut tous que nos joueurs débloquent offensivement, pas seulement lui, a-t-il sèchement répondu. Il ne faut pas faire tout un plat avec les changements de trio. Je vous avertis tout de suite, demain, il y en aura probablement 10 pendant le match. Des changements, ça arrive vite. »

Le Canadien

Une folle journée à oublier

WINNIPEG — Peu importe ce qui se passera ce soir, Dale Weise vivra assurément une journée moins mouvementée que lors de son dernier passage dans sa ville natale.

Weise disputera ce soir le deuxième match à Winnipeg de sa carrière. Le premier a eu lieu le 31 janvier 2014. C’était à l’époque où il portait les couleurs des Canucks de Vancouver et où John Tortorella l’employait huit minutes par match. Quand il se sentait généreux.

Laissons Weise raconter sa journée.

« Ça ne s’est pas très bien passé, a expliqué l’ailier droit, après l’entraînement d’hier. Je ne devais pas jouer et j’avais même fait des minutes supplémentaires à l’entraînement. Mais un de nos joueurs a été malade. Je marchais dans la ville en après-midi quand on m’a téléphoné pour me dire que je jouais.

« Ç’a été un moment doux-amer. Je crois que j’ai joué seulement trois ou quatre minutes. C’était vraiment frustrant. Je sais que ce sera mieux [ce soir]. »

Weise a bonne mémoire. Il a joué très exactement 4 min 56 s et son entraîneur l’a cloué au banc à compter de la 12e minute en deuxième période.

Trois jours plus tard, les Canucks l’échangeaient au Canadien contre Raphael Diaz. Aujourd’hui, Weise est un joueur employé à toutes les sauces, une sorte F.P. Santangelo du hockey, même s’il joue à une seule position. Tortorella, lui, est à la maison.

ALLÉGEANCES PARTAGÉES

« Mon père réalisera son rêve de voir son fils porter le chandail du Canadien pour un match à Winnipeg. Il a toujours été un grand partisan du Canadien, tout comme moi. »

La famille Weise a toujours été derrière le Tricolore. Ça n’empêche pas Dale de se réjouir des succès des Jets, une équipe qu’il allait voir jouer sous sa première mouture. À défaut du Canadien...

« Mon premier match à Winnipeg, j’avais vu les Jets contre les Canucks. Pavel Bure volait sur la glace et ça m’a marqué. C’était mon joueur préféré, ce soir-là. J’aimais aussi Keith Tkachuk, mais j’étais devenu un partisan de Bure pour ce match. »

Les Jets d’aujourd’hui, eux, se battent pour participer aux séries éliminatoires pour la première fois depuis le retour de l’équipe, en 2011. En date d’hier, ils occupaient la dernière place donnant accès aux séries dans l’Association de l’Ouest, avec 88 points.

« Quand les Jets ne jouent pas contre nous, je prends pour eux, admet-il. J’aime les suivre et je suis leur position au classement. Je suis heureux de leurs succès et j’aimerais les voir en séries. Les gens de Winnipeg attendent ce jour avec impatience depuis le retour de l’équipe. Ils le méritent. »

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