5 CONSEILS POUR QUE ÇA ROULE EN FAMILLE
Comme on le ferait pour un trajet en avion, on rassemble tout ce dont on risque d’avoir besoin en route dans un seul endroit, facilement accessible. Breuvages et collations (barres tendres, noix, compote en sachet, crudités déjà tranchées, etc.) dans un petit sac réfrigéré, débarbouillettes ou lingettes humides, iPod et livres de poche, jouets de bébé, crème solaire et chapeaux : « L’idéal est de se munir d’une pochette qu’on fixe derrière le siège du conducteur, dit Sarah Barrette. On évite ainsi la multiplication des sacs au sol, et le passager n’a qu’à étirer le bras pour sortir rapidement ce qu’il cherche ».
Si les parents peuvent partager une seule et même valise, chaque enfant devrait avoir la sienne, en plus d’un bagage à main qui l’accompagnera sur la banquette arrière. Un bébé aura ainsi son sac à couches, tandis que les enfants plus grands amèneront un sac à dos compact contenant des articles pour les dépanner et les divertir (jouets, vêtements de rechange, toutou). « On les laisse gérer le contenu, en y jetant un œil attentif. La règle : tout doit entrer dans ce sac ! C’est une bonne façon de les impliquer », explique l’organisatrice. Même Fido a son propre bagage. « À proximité de la cage, on conserve des sacs de plastique, de l’eau, de la nourriture et la laisse. Les arrêts seront ainsi plus efficaces », ajoute Sarah Barrette.
On oublie les valises rigides : pour triompher au Tetris des bagages, les sacs souples sont les meilleurs alliés ! On place au fond du coffre ce qui servira uniquement à destination et, sur le dessus, le matériel susceptible de servir en chemin, comme la poussette. « On pense à l’aller, mais aussi au retour, insiste l’organisatrice. On amène donc quelques sacs réutilisables pour y mettre les souvenirs. Le temps venu, on les entoure d’un filet acheté en grande surface afin de les maintenir en place ». Adieu, sacs cadeaux en papier qui ressembleront à de vieux mouchoirs à l’arrivée. On optimise et on garde le sourire !
« Pour s’assurer un voyage agréable, on nettoie la voiture avant de partir », recommande la professionnelle de l’organisation. La malpropreté de notre bolide est en effet plus évidente lors d’un voyage de huit heures que d’une virée de cinq minutes au dépanneur ! Pour que la voiture demeure propre, on se procure une poubelle dans laquelle on glisse un sac d’épicerie. On le noue pour confiner les odeurs et on en dispose dans une halte routière. Les lingettes aussi sont nos amies. Elles nous serviront autant à débarbouiller le petit dernier qu’à nettoyer un éventuel café renversé ! Enfin, le confort général de l’ensemble de la tribu n’est pas à négliger. Coussins et oreillers permettront d’arriver à destination pas trop courbaturé et d’éviter aux enfants de dire (ou de hurler) : « J’ai mal au cooooooooooouuuuuu ! ». Un bon passeport tranquillité.
Voyager léger est un art. Selon Sarah Barrette, « en vacances, on porte 20 % de nos vêtements 80 % du temps ». On tâche de s’en rappeler et on privilégie les morceaux polyvalents, comme une pashmina, qui fera office de foulard durant les soirées fraîches et de couvre-maillot les jours de plage. « Surtout, on ne se raconte pas d’histoire, lance l’organisatrice en riant. La robe soleil que l’on boude depuis cinq ans ne nous plaira pas plus en voyage. On la laisse à la maison ». On évite aussi de trimballer des articles « si jamais »... Si jamais soirée chic impromptue il y a, des boucles d’oreille et une touche de rouge à lèvres rehausseront à merveille notre petite robe noire. Pas besoin de haut à paillettes – et encore moins de talons aiguilles.
Organisatrice professionnelle depuis huit ans, Sarah Barrette est membre de l’association des Organisateurs professionnels au Canada (OPC). Avec son entreprise S’organiser, elle aide les gens à simplifier leur quotidien en leur créant des espaces de vie, de travail et de rangement bien pensés et fonctionnels.