Stéphane Fallu et Gustave, l’inséparable duo

Avez-vous toujours eu des animaux de compagnie ?

Oui, depuis que je suis tout petit, on a toujours eu des chiens à la maison. J’ai dû être quatre ou cinq ans seulement sans animal dans ma vie.

Pouvez-vous nous présenter votre compagnon à quatre pattes ?

Gustave est un shih tzu que j’ai adopté il y a huit ans. J’aime les petits chiens, j’adore leur présence quand je suis en train d’écrire à la maison. C’est ma petite bête ! Gustave avait été abandonné, il était tout petit. Après la mort de mon précédent chien, frappé violemment par une auto, j’étais un peu réticent à en adopter à nouveau. Ma blonde a fait les démarches et quand Gustave est arrivé, je suis tout de suite tombé sous le charme. Mon précédent chien s’appelait Ti-Mousse alors on l’a appelé Gustave, pour que ça fasse « Ti-Gus », comme dans le duo humoristique !

Quel rapport entretenez-vous tous les deux ?

Je suis un peu gaga ! Je travaille avec des animaux pour mon émission et je suis certainement le moins discipliné des maîtres ! Mon chien, c’est mon petit gars. Avoir un animal est rassurant. Quand je rentre de tournée, j’ai hâte de le voir. Quand je quitte la maison, il dort la première nuit sur le divan à m’attendre. Il me permet de bouger, de faire des marches. En bateau, en vélo, Gustave est toujours là. Tant qu’il est sur moi, il est content ! Je suis à la campagne, alors c’est aussi un chien très libre qui part souvent faire son tour.

Est-il aussi présent dans votre vie professionnelle ?

Je l’emmène un peu partout, mais plus à l’hôtel, car il jappe et je me suis déjà fait avertir. Je l’ai même déjà fait monter sur scène dans un festival ! Quand j’écris, j’aime l’avoir à côté de moi. Je répétais justement un peu plus tôt dans le jardin ma chorégraphie pour l’émission Les dieux de la danse et il me sautait dans les mollets. J’ai trouvé ça très drôle !

Qu’est-ce que Gustave vous a appris ?

Quand on est stressé, notre animal le sent aussi. Alors c’est un bon baromètre pour moi. Quand je commence à trouver qu’il a une bedaine, c’est que moi aussi je dois perdre quelques livres ! Avoir Gustave m’apprend à être présent, à être vraiment là. Je le prends en compte dans mes horaires. Il m’a aussi appris à être un peu plus proactif.

Il faut être structuré. Si tu fais une fête d’enfant, tu ne veux pas qu’il se sente agressé et qu’il arrive quelque chose. Il faut bien superviser.

Vous êtes bénévole aux Services animaliers de la Rive-Sud dans le cadre de votre émission Refuge animal à TVA. Que vous a fait réaliser cette expérience ?

Je suis super content. C’est un beau show. Je crois que plus de gens vont porter leur animal au refuge au lieu de l’abandonner depuis qu’ils savent comment ça fonctionne. Je crois aussi que l’émission a aidé à conscientiser du monde, car il y a plus de stérilisations. On va savoir bientôt si on aura une seconde saison, mais ça a très bien marché ! C’est fou à quel point les gens aiment les animaux. Même si parfois des gens m’écrivent pour me dire que c’est trop, selon eux. Si on aide les animaux, ça ne veut pas dire qu’on n’aide pas pour autant les gens. En fait, 95 % des émissions de télévision ne sont pas sur les animaux. Alors, il y en a pour tout le monde. Je vais en parler dans mon prochain spectacle, je pense, des personnes qui aiment dire ce qu’elles n’aiment pas, mais on ne sait pas ce qu’elles apprécient.