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Édition du 17 juillet 2018,
section ACTUALITÉS, écran 7
Daniel Latulippe est né à Loretteville, l’une des nombreuses anciennes villes qui composent le melting-pot qu’est aujourd’hui Québec.
Il a fait construire sa maison non loin de là en 1982. Il l’habite encore. C’est un citoyen de Québec jusqu’au bout des ongles.
« J’adore Québec. Je suis bien installé ici, pourquoi je changerais ? », demande ce fonctionnaire à la retraite. Le jour de notre passage, il était sorti de chez lui pour faire une marche, s’était rendu à la rivière Saint-Charles, où il avait croisé des moucheurs en train de taquiner la truite. « Il y a une belle qualité de vie ici. Il y a ce côté campagne, et aussi la ville, le Vieux-Québec à côté. »
Depuis toutes ces années, il a vu sa ville grandir, les condos pousser et la congestion augmenter. Le mot « trafic » est sur toutes les lèvres ici. « Non, ce n’est pas aussi pire qu’à Montréal. Mais les gens à Québec ne sont pas habitués à la congestion », dit l’homme de 59 ans.
La capitale subit les contrecoups de sa croissance. C’est que la ville va bien. Le taux de chômage est en deçà de la moyenne provinciale et les salaires, au-dessus. Le prix d’une maison unifamiliale reste toutefois 20 % moins élevé qu’à Montréal, un baume pour les premiers acheteurs.
Les grands enjeux régionaux tournent autour du transport – les sempiternels tramway et troisième lien. Mais ces questions ne devraient pas jouer un rôle prépondérant dans les prochaines élections, fait remarquer le politologue Richard Pelletier.
« Il n’y a pas de grand enjeu local présentement qui puisse jouer aux élections provinciales », note-t-il. Tous les partis, même la Coalition avenir Québec (CAQ), se sont rangés derrière le projet de tramway du maire Régis Labeaume. Et le troisième lien, cette idée d’un nouveau pont entre les deux rives, est analysé par un bureau de projet.
Ce qui risque de façonner le vote dans la région, c’est ce qui le fait depuis des années : cette forte tendance qu’ont les gens ici à voter plus à droite que la moyenne québécoise. Le phénomène a été baptisé le « mystère Québec ».
« Les gens de Québec, il ne faut jamais les tenir pour acquis. On n’est pas à droite, on veut rester libres d’appuyer qui on veut », a déjà dit Régis Labeaume.
Mais chiffres en main, les politologues ne sont pas d’accord. « Oui, c’est une région aux valeurs plus conservatrices, note Richard Pelletier, professeur associé au département de science politique de l’Université Laval. C’est une réalité depuis longtemps. »
Ce penchant pour la droite, un sondage Léger mené en juin le démontrait assez bien. C’est à Québec que l’appui pour la CAQ était le plus fort (51 %, contre 37 % au Québec). La priorité des électeurs de la région de la Capitale-Nationale, selon le sondage, était la baisse des taxes et des impôts. C’était la seule région qui en faisait sa priorité numéro un. À Montréal, par exemple, c’était l’accès à de meilleurs soins de santé.
« Ça recoupe ce que l’on constate », explique Jean-François Daoust, doctorant en science politique à l’Université de Montréal, qui s’est penché sur le « mystère Québec ». « On voit que les électeurs de Québec accordent plus d’importance aux questions économiques et à l’imposition, dit-il. Ce sont des thèmes davantage identifiés à la droite. »
Pourquoi ? Dur de trouver une réponse définitive. M. Daoust estime qu’une différence marquante à Québec est que les classes plus pauvres votent plus à droite qu’ailleurs dans la province. « D’habitude, les plus riches tendent à voter à droite et les plus pauvres, à gauche. Cette distinction est moins claire à Québec. »
La région de la Capitale-Nationale ne se résume pas à Québec. Elle commence à Portneuf, à l’ouest, et se rend jusqu’à Charlevoix, à l’est. Dans cette région, les indicateurs économiques sont beaucoup moins favorables qu’à Québec.
Mais comme à Québec, la pénurie de main-d’œuvre se fait sentir. « Ça devient un problème, parce qu’on est obligés de refuser une certaine clientèle parce qu’on n’est pas capables de fournir à la demande, explique Pierre Villeneuve, garagiste à La Malbaie. Moi, il me manquerait quatre employés, et je ne les trouve pas. »
Que ce soit à Portneuf, Québec ou Charlevoix, la question de l’identité revient. Le racisme préoccupe Michelle Picard, une Huronne-Wendate de Wendake, tout comme il préoccupe Ndèye Marie Fall, résidante du quartier Saint-Sacrement à Québec, ou encore Maxime Naud-Denis, à Saint-Casimir.
Lorsqu’on demande à l’homme de 31 ans, directeur général de la microbrasserie Les Grands Bois, ce qu’il changerait au Québec, il ne parle ni d’impôts, ni d’économie, ni des routes…
« La tolérance vis-à-vis de ceux qu’on ne connaît pas. Que les gens prennent le temps de connaître ceux qui sont différents, de leur parler, dit M. Naud-Denis. J’aimerais ça aussi que tout le monde ferme sa radio une fois de temps en temps. »
La main-d’œuvre. De l’ouvrage, on sait qu’on va en avoir demain matin. Mais trouver de la main-d’œuvre, ça m’inquiète. Ça devient un problème, parce qu’on est obligés de refuser une certaine clientèle parce qu’on n’est pas capables de fournir à la demande. Moi, il me manquerait quatre employés, et je ne les trouve pas.
Je ne peux pas te dire, je suis toujours de bonne humeur ! Quand ça va mal, il y a toujours une solution au problème.
Le gouvernement, qui peut nous mettre des bâtons dans les roues. Les frais fixes pour les entreprises, les impôts sont trop élevés. Ça, ça me met en colère.
Non, il n’y en a pas qui me viennent en tête.
Le centre-ville de Québec, pour être plus proche de tout ce dont on a besoin, les fournisseurs, les clients. Et aussi Québec, c’est une ville que j’aime bien, c’est une ville qui est propre.
Y en a pas mal à changer dans cette région-là. Pour commencer, faudrait créer plus d’usines dans notre région pour amener plus de développement, et lâcher un peu les questions touristiques. Plus d’emplois fixes, de meilleurs salaires…
Non, je ne suis pas assez connaissant. Si je voulais changer des choses au Québec, je deviendrais politicien. Mais je ne m’enlignerai pas là-dessus, ce n’est pas mon domaine.
Des liens pour mes commerces, mes bannières, des spéciaux au niveau des prix…
À la même place, avec la suit sur le dos en train de travailler, faute de main-d’œuvre, carrément.
C’est la misère. J’ai pas connu les autres sortes de races, mais être québécois, c’est vraiment la misère. Y’a rien de facile. Il faut aimer le climat, on a les impôts, tout est très dispendieux…
Il n’y a pas de vœu à avoir si chaque matin tu te lèves et que tu donnes ton 100 %. Reste chez vous et tu n’en auras pas, de vœux.
Je ne changerais pas, je continuerais ce que je fais là parce que j’aime ce que je fais. Ça ne me dérange pas de finir à 22 h le soir parce que l’ouvrage ne m’embête pas.
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Encore plus positif.
On va essayer d’améliorer les choses, on va baisser les impôts, baisser la dette avant d’investir ailleurs.
Quand je suis arrivée ici, en 1996, j’ai senti une grande empathie, une compréhension de l’autre, peut-être parce que les Québécois avaient eux aussi été opprimés. J’ai senti, ici, la capacité de pouvoir vivre qui on est, sans se sentir rejeté. Mais quand je suis revenue pour vivre en 2006, malheureusement, j’ai trouvé que les choses avaient changé très vite. Il y a un racisme, pas de tout le monde, mais de certains. Ce que je ne sentais pas avant.
Quand on a balayé la fameuse Charte des valeurs québécoises. Ça m’a donné un bol d’air, je me suis réconciliée avec le peuple québécois. Je me suis dit que ce que je croyais au plus profond de moi sur ce peuple était vrai.
Quand La Meute s’est organisée pour qu’il y ait un référendum sur le cimetière musulman à Saint-Apollinaire. Mais qu’est-ce que ces morts vont bien leur faire ? Ça, ça m’a foutue en colère.
Jean-Paul L’Allier [ancien maire de Québec]. Encore aujourd’hui, je n’arrive pas à croire qu’il nous a quittés. Il faisait partie intégrante de la ville de Québec. Si Québec ne s’appelait pas Québec, moi, je l’aurais appelée L’Allier ! Parce qu’il a laissé un héritage extraordinaire à cette ville et je pense que ce n’est pas assez reconnu.
Ah non, ce ne serait jamais ailleurs qu’ici. Ce sera toujours Québec.
Sincèrement, je ne vois pas. J’ai choisi le lieu où je voulais être. J’y suis et j’y suis bien.
Faire en sorte que l’on arrête toute cette cabale en ce qui concerne les musulmans. Arrêtez de nous rebattre les oreilles avec la France. On ne peut pas copier la politique française et la coller sur ce pays-ci. Ça ne marchera jamais. Ça ne fera qu’apporter des fractures sociales qui n’existaient pas. Ça, c’est un problème qu’il faut régler. De mettre un foulard, ça ne veut pas dire que ces gens veulent imposer leur religion.
Non, les réseaux sociaux, ce n’est pas mon truc !
Je suppose toujours ici en continuant mes voyages et les choses que j’aime faire. Je me suis battue pour avoir un cimetière. Moi, j’ai choisi ce pays, j’ai décidé de revenir ici à la retraite. Je suis revenue ici parce que je me suis trouvée bien ici. Si je meurs ici, qu’on ne s’avise surtout pas de ramener mon corps au Sénégal.
C’est d’abord accepter cette pluralité. C’est accepter que nous sommes tous venus d’ailleurs. C’est accepter que les peuples autochtones devraient avoir une meilleure visibilité. C’est de faire en sorte que nous puissions nous comprendre les uns les autres. La tolérance, l’acceptation de l’autre, c’est ce que j’ai retrouvé ici qui a fait que je me suis sentie ici chez moi.
Que l’on retrouve la sérénité, la paix et l’amitié entre humains.
Je créerais une maison des cultures, où viendraient dialoguer tous les éléments de cette nation qu’est la nation québécoise, tous les apports culturels.
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Citoyennes, citoyens, Québécois, Québécoises, merci de m’avoir élue [rires]. Je ne sais pas. Je n’ai jamais essayé d’être en politique même dans mon propre pays, à plus forte raison ici. Je n’ai pas envie d’être dans la politique.
Étant en région, c’est clair que c’est l’avenir des régions, la dévitalisation des villages, l’exode des jeunes. Saint-Casimir est quand même un peu dévitalisé. Des fois, on se sent coupés des grands centres parce que le financement dans ces petits milieux est plus rare. Par exemple, on a une salle de spectacle et parfois, c’est plus difficile de faire cheminer le dossier parce qu’on est vus comme en marge.
Dernièrement, on a reçu de belles subventions pour un festival qu’on organise chaque année, et ça, j’avoue que ça m’a mis de bonne humeur.
Ce matin, ils faisaient de l’élagage à côté de chez nous et c’était fait vraiment en jambon. J’ai l’impression qu’ils font ça un peu n’importe comment en campagne, sans trop se soucier de la santé des arbres. Ils ont coupé à moitié un vieux noyer et ça m’a fendu le cœur.
Je ne sais pas. Je n’ai pas de télé, je n’ai pas trop le temps de lire les journaux. La mort de gens que je ne connais pas m’atteint difficilement.
La Gaspésie. J’ai pris des vacances à Murdochville cet hiver pour faire du snowboard et j’ai beaucoup aimé l’énergie des gens. J’ai trippé, et j’imagine même pas l’été comment c’est. Mais je suis originaire de Portneuf et j’ai décidé d’y revenir, alors je ne partirai pas de sitôt.
J’aimerais qu’on mette l’environnement au cœur du débat politique. On a gagné plusieurs combats dans les dernières années, dont les pipelines. Mais j’aimerais qu’on ne s’arrête pas là.
La tolérance vis-à-vis de ceux qu’on ne connaît pas. Que les gens prennent le temps de connaître ceux qui sont différents, de leur parler. J’aimerais aussi que tout le monde ferme sa radio une fois de temps en temps.
Eh boy, il faudrait que j’aille voir. Probablement après l’attentat à la mosquée de Québec, j’avais partagé un extrait d’un animateur de radio qui minimisait la tête de porc laissée devant une mosquée, qui disait que ce n’était pas raciste ou islamophobe. Je trouvais ça assez violent.
Je me vois à Saint-Casimir, avec une entreprise un peu plus grosse mais pas trop, qui va participer au dynamisme régional.
Être québécois… Eh boy. Je ne pense pas qu’il y ait de grandes différences entre être québécois ou ontarien. Il y a des différences culturelles, c’est sûr. Mais je pense que c’est d’être bien dans son milieu. Je pense que j’aurais la même réponse si j’étais allemand ou français.
Je souhaite que les gens s’entraident, s’épaulent, peu importe leurs différences. C’est beaucoup plus facile d’avancer collectivement tout le monde ensemble, d’essayer de se comprendre et de se respecter.
J’en garderais une partie pour voyager. Et je mettrais probablement sur pied des projets qui peuvent toucher ma communauté immédiate pour essayer de sortir les gens de leur isolement, parce qu’il y a quand même de l’isolement en région.
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Bonjour, comment allez-vous ?
Le président des États-Unis. Je pense que l’ensemble des Canadiens et des Québécois doivent être un peu préoccupés avec ce qu’on entend sur Donald Trump. Tout allait relativement bien. Mais là, c’est un homme extrêmement imprévisible, on ne sait pas où il s’en va, il ne semble pas avoir de plan. Une personne de la puissance de Trump qui agit comme ça, moi, en tout cas, ça me préoccupe.
De me lever ce matin, en assez bonne santé. Parce que j’ai eu des problèmes de santé, j’ai fait deux accidents vasculaires cérébraux, sans aucune séquelle pour l’instant. Me lever chaque jour en pleine forme, ça me fait toujours plaisir. C’est le fun, être à la retraite et en bonne santé.
Des gens qui ne respectent pas les règles, des gens qui nettoient leur entrée avec de l’eau, qui gaspillent, qui pensent que tout leur est dû. Les gens sur la route qui ne respectent plus rien. Mais j’essaye de passer par-dessus ça rapidement, sinon je passerais ma journée fâché.
Je n’en ai pas qui me viennent à l’idée. Peut-être René Angélil, mais pas plus que ça.
J’irais à la campagne avec un pied près d’une ville. Sherbrooke m’attirerait, l’Estrie de façon générale.
De mettre plus d’accès aux vélos pour inciter plus de gens à les prendre. Dans le coin ici, les routes sont problématiques. Il y a de plus en plus de condos, de plus en plus de congestion. Je reviens des Pays-Bas où tout le monde va travailler en vélo et c’est inspirant. Oui, les gens vont me dire qu’on a l’hiver ici. Mais en été, on serait capables de mettre en place un réseau qui a de l’allure.
Les transports en commun, je pense qu’on pourrait les améliorer. Il y a le tramway à Québec, à Montréal il y a aussi des projets. Mais la fonction publique, j’y ai été, et je peux dire que c’est une très grosse machine. Les gouvernements changent vite, le nouveau gouvernement défait ce que l’ancien a fait. Ce n’est pas évident, changer les choses au Québec.
Je ne suis pas sur Facebook parce que ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse. Quand je veux parler à un de mes chums, il y a toujours le bon vieux téléphone.
Je me vois encore ici. Et j’aurai visité quelques pays additionnels. Le but de ma retraite est d’aller prendre des connaissances partout dans le monde et de voir plein de belles choses. Je me vois aussi comme grand-parent, en train d’aider mes deux petits-enfants à grandir.
Être québécois, pour moi, c’est garder notre français le plus possible. Tous les gens qui viennent au Québec devraient apprendre le français obligatoirement. Je ne suis pas contre l’anglais, mais la priorité doit aller au français.
Mon vœu, c’est que ma famille – ma femme, mes enfants, mes petits-enfants – reste en bonne santé longtemps, et qu’on reste unis le plus longtemps possible.
Je rendrais des personnes heureuses. J’en donnerais à des proches. Les voyages seraient peut-être plus longs, j’emmènerais plus de monde en voyage…
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Merci de me faire confiance, et je vais essayer de faire beaucoup mieux que mes prédécesseurs.
J’ai pas mal de préoccupations, que ce soit l’utilisation des réseaux sociaux, des tablettes par les enfants, la façon dont on traite nos aînés, le système de santé, le racisme… Je suis préoccupée aussi par Donald Trump, bien sûr.
C’est dur de trouver quelque chose de spécifique, parce que je suis fondamentalement de bonne humeur. Je cultive le bonheur [rires], que voulez-vous !
Je ne me souviens pas d’avoir été en colère récemment, mis à part quand mes enfants ne m’écoutent pas. Sinon, le comportement de Donald Trump envers le Canada m’a outrée. J’œuvre dans le développement économique et je trouve ça assez aberrant.
Je dirais Patrick Bourgeois, parce que c’est l’idole de ma génération. J’écoutais Les BB à la fin de l’école primaire et au début du secondaire. Il était un peu plus jeune que mes parents, alors ça rappelle que le temps passe.
J’hésite entre la Côte-Nord et le Lac-Saint-Jean. Ce serait certainement à proximité d’autres communautés autochtones. Ce sont de belles régions, avec des villes, mais pas trop grosses. Certainement pas à Montréal, plus en campagne.
En termes de services, on est assez bien servis. Mais je dirais que ce serait bien d’avoir une meilleure collaboration entre la Ville de Québec et Wendake.
Les investissements en santé et en éducation. Il faut améliorer le système de santé, c’est épeurant de vieillir à l’heure actuelle.
Soit un souvenir de mes enfants, soit ma participation à un événement professionnel la semaine dernière, qui était le dixième anniversaire de l’Hôtel-Musée à Wendake.
Pas mal à la même place. Avec des enfants qui continuent d’être en santé, qui vont bien à l’école. Professionnellement, je suis bien, j’aime ce que je fais. Je suis bien avec mon conjoint. Donc je me vois à la même place, mais cinq ans plus vieille !
Celle-là est dure. C’est difficile étant autochtone, qui habite dans une communauté urbanisée, qui parle français, au sein du Québec… Moi, mon père est membre des Premières Nations et ma mère est Québécoise. J’ai les deux. Je dirais que ce sont deux peuples, autant les Premières Nations que les Québécois, qui travaillent fort pour défendre leur identité, leur culture, leur langue. À ce niveau-là, les deux se ressemblent.
J’espère que l’ouverture qui est faite aux Premières Nations va continuer.
Je voyagerais, j’emmènerais mes enfants partout dans le monde. Déjà, on le fait et ça forme la jeunesse, ça les ouvre sur toutes sortes de réalités. Je continuerais à travailler, mais je voyagerais beaucoup plus.
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Ça dépend.
Je remercierais la population pour la confiance, parce que, selon moi, c’est ce qu’il y a de plus important.
4,7 %
contre 6,1 % pour le Québec (2017)
47 948 $
contre 42 507 $ pour le Québec (2015)
*Niveau d’activité économique par habitant. Le produit intérieur brut (PIB) comptabilise les biens et services produits (à l’intérieur de la région, dans ce cas).
28 848 $
contre 27 723 $ pour le Québec (2016)
*Part du revenu qui reste à la disposition des particuliers pour la consommation et l’épargne, après impôts, cotisations, etc.
0-19 ans : 18,7 %
contre 20,6 % pour le Québec
20-64 ans : 61,3 %
contre 61,3 %
65 ans et plus : 20,0 %
contre 18,1 %
Sans diplôme : 8,3 %
contre 13,3 % pour le Québec
Universitaire : 32,7 %
contre 29,4 %
Services gouvernementaux, assurances, tourisme, technologies de l’information, sciences de la vie, fabrication (meubles, produits métalliques, etc.), agriculture. En raison de la présence de l’Assemblée nationale et des nombreux édifices gouvernementaux, son économie est orientée vers le secteur des services. En 2016, il comptait pour 85 % des emplois. Du coup, les autres secteurs sont moins présents. La part des emplois de la région était de 7,3 % (c. 11,9 %) en fabrication (aliments, meubles, produits métalliques, impression, produits chimiques, informatiques, électroniques). Et celle du secteur primaire était de 1,1 % (c. 2,1 %). La région de Québec compte d’importants pôles dans le secteur de l’assurance, dans le monde de l’enseignement (Université Laval) et dans l’univers des technologies.
La population rurale de la région de la Capitale-Nationale représente 12,3 %, par rapport à 19,1 % pour l’ensemble du Québec. On y retrouve quand même 1000 entreprises agricoles spécialisées dans la production animale (lait, bovins, volailles) et végétale (production fruitière, maraîchère et acéricole).
Québec : 538 918 habitants, 2e rang au Québec
Saint-Augustin-de-Desmaures : 19 137, 62e
L’Ancienne-Lorette : 16 889, 68e
Saint-Raymond : 10 274, 101e
Pont-Rouge : 9265, 111e
Cité-Limoilou
107 536 habitants
Revenu des ménages : 56 287 $
Sainte-Foy/Sillery/Cap-Rouge
103 805 habitants
Revenu des ménages : 92 799 $
Haute-Saint-Charles
85 338 habitants
Revenu des ménages : 85 348 $
Charlesbourg
81 035 habitants
Revenu des ménages : 75 153 $
Beauport
80 817 habitants
Revenu des ménages : 76 799 $
Les Rivières
73 371 habitants
Revenu des ménages : 75 792 $
Saint-Augustin-de-Desmaures
18 820 habitants
Revenu des ménages : 125 783 $
L’Ancienne-Lorette
16 543 habitants
Revenu des ménages : 94 288 $
Wendake
2 134 habitants
Revenu des ménages : 68 332 $
Montmorency
Raymond Bernier PLQ
Majorité : 2790
Taux de participation : 76,5 %
Charlesbourg
François Blais PLQ
Majorité : 3881
Taux de participation : 76,9 %
Jean-Lesage
André Drolet PLQ
Majorité : 4214
Taux de participation : 67,9 %
Vanier-Les Rivières
Patrick Huot PLQ
Majorité : 3863
Taux de participation : 75,7 %
Portneuf
Michel Matte PLQ
Majorité : 1059
Taux de participation : 75,7 %
Jean-Talon
Sébastien Proulx PLQ
Majorité : 2320 (2015)
Taux de participation : 43,6 %
Charlevoix-Côte-de-Beaupré
Caroline Simard PLQ
Majorité : 882
Taux de participation : 73,5 %
Chauveau
Véronyque Tremblay PLQ
Majorité : 1929 (2015)
Taux de participation : 43,3 %
La Peltrie
Éric Caire CAQ
Majorité : 7024
Taux de participation : 77,2 %
Louis-Hébert
Geneviève Guilbault CAQ
Majorité : 7658 (2017)
Taux de participation : 52,4 %
Taschereau
Agnès Maltais PQ
Majorité : 451
Taux de participation : 73,4 %
Sources
Le Québec chiffres en main, Institut de la statistique du Québec, mars 2018
Panorama des régions du Québec, Édition 2017, ISQ
Portrait régional, Capitale-Nationale, Hiver 2018, ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Québec
Portail du Québec/Capitale-Nationale
Région administrative de la Capitale-Nationale, Études régionales, septembre 2017, Desjardins
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