Actifs au quotidien

Le vélo avant tout

Frédéric Francoeur
42 ans
Technicien en génie mécanique
Vélo à pneus surdimensionnés (fatbike), vélo de route tout-terrain (gravel bike), vélo de montagne, vélo de route, cyclocross, etc. Si c’est du vélo, c’est pour lui ! Un amour du vélo et du plein air qui a influencé son choix de travail, et de ville.

Mais comment fait-elle ? Souvent, voilà la première question qui surgit lorsqu’une personne arrive à concilier toutes ses obligations avec un entraînement assidu. Parce que tous les sportifs ont leurs secrets, Pause rencontre chaque semaine un mordu qui arrive à garder sa motivation, malgré les aléas du quotidien.

Comment intégrez-vous le vélo à votre vie ?

Je vais tous les jours au travail à vélo. Toute l’année, qu’importe la température. Ça donne 14 kilomètres par jour. Sans compter que je vais rouler une heure, une heure et demie, sur mon heure de dîner, sur le mont Bellevue, qui est au cœur de Sherbrooke et qui est très bien développé.

Aimeriez-vous avoir plus de temps pour vous entraîner ?

Mon horaire me permet de m’entraîner assez. Je suis chanceux, car je peux moduler mon emploi du temps comme je le veux. Quand je n’avais pas ce travail, c’était plus dur. J’y allais le soir. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de travailler à l’université : pour la souplesse de l’horaire. En plus, l’université est vraiment à côté d’où je m’entraîne : j’embarque sur mon vélo et après 200 mètres, je suis sur la montagne.

Faites-vous de la compétition ?

J’ai fait ma première course à 14 ans sur route et je faisais aussi de la compétition de vélo de montagne. Aujourd’hui, je participe encore à des compétitions de vélo de montagne et de cyclocross au niveau provincial. Je participe également à des courses régionales de vélo de route. Au total, je participe à une dizaine de courses.

Vous entraînez-vous à la maison ?

On a converti le sous-sol en grand atelier. Disons qu’il y a beaucoup de vélos accrochés au mur ! Mais je ne fais pas de rouleau chez moi. J’en ai déjà fait, c’est vraiment plate ! Je fais du vélo pour le plaisir. Comme faire du rouleau ne m’en procure pas, je n’en fais pas. S’il ne fait pas beau, je prends du repos. Mais ça en prend pas mal pour que je ne sorte pas. Je fais des rides passé - 20. Évidemment, si je n’ai qu’un petit rhume, j’y vais.

Pourriez-vous vivre ailleurs ?

Je ne pourrais pas vivre dans une ville comme Montréal. On a déménagé à Sherbrooke pour l’environnement. Ça faisait partie, avec ma conjointe, de nos critères quand on a choisi où s’installer. C’était un choix pour l’accès à la nature et les activités. Sinon, dans la région, il y a beaucoup d’endroits comme Bromont pour en faire. L’été, on va souvent à Burke, dans le Vermont, un petit paradis pour faire du vélo de montagne et qui n’est pas loin.

Vous voyez-vous comme un modèle à suivre ?

J’essaie de donner l’exemple et d’influencer tranquillement les autres. Mon collègue n’en faisait presque pas avant. Et maintenant, il vient travailler presque tous les jours à vélo. J’en suis très fier. C’est sûr que de me voir arriver à vélo tout le temps lui a donné des idées !

Votre fille suit-elle votre exemple ?

On a initié notre fille de 9 ans au vélo. On la « force » parfois un peu. Elle est capable de rouler de bonnes distances avec nous. Elle nous suit, mais ce n’est pas sa passion. Elle a également fait tous les cours Jackrabbit en ski de fond. Elle nous accompagne aussi, mais son sport, c’est le patinage de vitesse courte piste. C’est elle qui a choisi. Nous, on ne connaît rien à ça !

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