Le titre de Bombardier est le plus vendu à découvert à la Bourse de Toronto et aucune entreprise n’a déjà eu autant d’actions vendues à découvert au cours des cinq dernières années. La seule autre entreprise canadienne à avoir eu 100 millions d’actions vendues à découvert à un moment précis est Enbridge en septembre dernier.

Le nombre d’actions de Bombardier vendues à découvert a bondi de 30 % depuis un mois et a plus que doublé depuis le mois de mars.

La direction de Bombardier présentera et commentera vendredi prochain sa performance financière des mois d’avril, mai et juin.

Un peu plus de 101 millions d’actions de Bombardier étaient vendues à découvert en date du début de la semaine, selon ce que révèle la mise à jour bimensuelle des plus importantes positions vendeur consolidées que vient de publier la Bourse de Toronto. Avec 2,2 milliards d’actions en circulation, c’est approximativement 5 % des actions qui font l’objet d’un pari négatif de la part d’investisseurs.

Après Bombardier, l’entreprise canadienne qui a le plus grand nombre d’actions vendues à découvert est la Banque TD avec 56 millions.

« Rien de fondamental n’a changé au sujet de Bombardier », dit un analyste qui préfère ne pas être nommé. « Je ne peux expliquer pourquoi cela se produit ni qui agit de la sorte présentement. Le titre a quelque peu faibli récemment. Ceux qui vendent des actions à découvert sont pour la plupart des gens qui ont un horizon de placement à très court terme. »

L’action de catégorie B de Bombardier a reculé d’environ 10 % depuis un mois, mais reste néanmoins en hausse de 10 % jusqu’ici en 2017.

Essentiellement, la vente à découvert est une manœuvre par laquelle un investisseur emprunte une action en pensant que son prix reculera, dans l’espoir de la racheter plus tard à un prix moins élevé.

Le titre de Bombardier a clôturé la séance d’hier en hausse de 3 cents à 2,39 $ à la Bourse de Toronto.

Wall Street a terminé sans direction sur fond de résultats contrastés, de banques centrales accommodantes et de nouvelles secousses à Washington : les trois indices, qui avaient signé mercredi de nouveaux records, ont hésité entre gains et pertes tout au long de la séance.

— Agence France-Presse

Rogers Communications a affiché hier un bénéfice en hausse de 35 % au deuxième trimestre, dépassant les attentes des analystes grâce à une performance particulièrement solide de sa division du sans-fil. Il s’agissait de la première divulgation de résultats financiers de la société torontoise (TSX : RCI.B) sous la supervision de Joe Natale, un ancien grand patron de Telus. L’action de l’entreprise a clôturé à 64,88 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 87 cents.

— La Presse canadienne