C'est la fin du marathon de l’année scolaire !
On voit bien que dans les écoles, c’est quasiment la fin d’un marathon scolaire. Cela se fait au pas de course. Même ceux qui n’ont plus d’enfant d'âge scolaire ne peuvent passer outre les nombreux articles concernant ce monde en ébullition. On le sent, on le voit.
Il y a des malaises récurrents à tous les niveaux du cheminement scolaire, de la prématernelle à l’université. Parlons surtout du primaire et du secondaire. Qui n’a pas entendu parler du manque de ressources ? Qui n’a pas vu les termes des diagnostics de dysphasie, dysorthographie, TDA, TDAH, dépression… ? Qui n’a pas été touché par tout ce qui se dit autour du stress de performance ? Qui n’a pas eu connaissance d’intimidation ? Qui n’a pas vu les images d’écoles moisies ? Qui n’a pas été au courant de la cybersexualisation ? Et j’en passe.
Cours de rattrapage, tuteur, aide aux devoirs, pour ou contre ces devoirs, récupération, bulletins… manquements, troubles de discipline, manque de respect, jeunes turbulents ou agressifs… décrochage, manque d’intérêt, anxiété, surmenage ! Vous reconnaissez les termes.
Mais il y a aussi, ne l’oublions pas, beaucoup d’élèves joyeux, heureux, qui aiment l’école, qui s’épanouissent, qui font du sport, qui développent des habiletés culturelles et sociales et qui sont bien dans leur peau. Il y a de nombreux enseignants dévoués, compétents, travaillants, aimant les enfants, qui se dépassent pour le bien des élèves. Les parents espèrent avoir des enfants qui vont à l’école avec bonne humeur, qui apprennent, mais plusieurs d’entre eux se sentent isolés, décontenancés…
Il faut savoir observer pour réaliser que tout se complique parfois. On doit se poser des questions. Pourquoi tant de burn-out chez les enseignants ? Pourquoi tant de difficultés à trouver des remplaçants stables ? Pourquoi des examens du Ministère au primaire ? Pourquoi des relations souvent tendues entre enfants/enseignants/parents/ directeurs/gouvernement ? Pourquoi ces foutus examens du Ministère au primaire ?
Les enfants n’ont pas tous eu les mêmes enseignements. Ceux qui ont eu des remplaçants à répétition, des conditions particulières, n’arrivent pas au fil d’arrivée avec les mêmes acquisitions.
Les parents se lancent avec les enfants dans des révisions. Ils se sentent démunis. Même au secondaire, on commence à douter des comparatifs d’évaluation des écoles.
On risque de perdre nos joueurs dans toutes les équipes. Il faudrait dorloter ce milieu, avoir la volonté d’avoir un système où tous y trouveraient leur compte.
Je garde mon optimisme parce que je sais que des enfants, c’est fait fort ! Mais attention, ils ont besoin d’être encadrés et soutenus. Des enseignants, c’est passionné ! Ils aiment leurs élèves, veulent leur réussite et leur bonheur. On doit les apprécier et les respecter. Les parents, eux, prennent à cœur les intérêts de leurs enfants. Ils veulent être informés. Les dirigeants, on apprécie quand ils font un bon coup. Ils ont le pouvoir de garder ce qui est bon et d’améliorer les lacunes. C’est leur devoir !
Il faut savoir exiger que nos jeunes apprennent bien et soient éduqués, que nos enseignants soient efficaces et à la hauteur, mais pas sous pression comme dans un lave-auto qui décape en peu de temps ceux qui sont fragilisés. Soyons bons avec eux !
C’est la fin d’une année, mais c’est la promesse d’une nouvelle qui commencera.
Bonnes vacances à tous !