Molson Coors décidera bientôt du sort de sa brasserie montréalaise

Molson Coors devrait décider d’ici quelques semaines du sort de sa brasserie originale de Montréal.

L’entreprise étudie la possibilité de construire une nouvelle brasserie sur son site du Vieux-Montréal et devrait prendre sa décision au début de l’été, a indiqué hier le chef de la direction de Molson Coors Canada, Stewart Glendinning.

« S’il vaut mieux investir dans [l’usine] actuelle, nous le ferons », a-t-il précisé lors d’un entretien. « S’il vaut mieux en construire une nouvelle, nous le ferons. Mais d’une façon ou d’une autre, c’est une bonne nouvelle pour la province. »

Molson Coors a obtenu 110 millions de dollars en produits nets de la vente, pour 185 millions, de ses activités de Vancouver au premier trimestre. Le brasseur continuera à produire de la bière à l’installation britanno-colombienne pendant jusqu’à cinq ans, d’ici à ce qu’elle trouve un emplacement pour construire une installation plus efficace, a-t-elle indiqué.

L’entreprise établie à Montréal et à Denver, au Colorado, a surpassé les attentes au plus récent trimestre, son bénéfice net ayant presque doublé à 158,8 millions US, soit 78 cents US par action, aidé par la vente de la brasserie de Vancouver. En comparaison, elle avait engrangé un profit de 81,1 millions US, soit 43 cents US par action, un an plus tôt.

Molson Coors a vu son bénéfice net sous-jacent croître de 28 %, à 110,3 millions US, soit 54 cents US par action, en excluant les éléments non récurrents. Les ventes nettes ont chuté de 6 %, à 657,2 millions US, en tenant compte des fluctuations des devises.

Les ventes au Canada ont diminué à 268 millions US, en regard de celles de 313,5 millions US l’an dernier, ce qui était attribuable à la résiliation d’une entente sur la vente des produits Miller, à l’augmentation de la concurrence et à la faiblesse des conditions économiques dans l’Ouest canadien. La faiblesse du dollar canadien a aussi eu un impact défavorable de 27,8 millions US.