Avion-hôpital

Les enfants malades pourront être accompagnés, mais…

Le gouvernement du Québec révisera ses règles et adaptera ses avions afin qu’un enfant malade ou blessé puisse être accompagné d’un parent lors d’évacuations médicales aériennes. La modification est une formalité pour l’avion-hôpital, mais pourrait coûter cher en temps et en argent dans le cas du vieux Challenger.

Le ministre de la Santé Gaétan Barrette a convoqué la presse dans le hangar du Service aérien gouvernemental (SAG) à l’aéroport de Québec, hier, pour expliquer comment il entendait répondre aux préoccupations des parents des régions éloignées et des médecins qui reçoivent les petits patients dans les grands centres.

Depuis la fin de janvier, les critiques pleuvent sur la politique d’évacuation médicale du Québec interdisant la présence d’un parent accompagnateur dans l’avion-hôpital. Au Nunavik, les problèmes de communication d’enfants inuits parlant seulement l’inuktitut s’ajoutent à l’insécurité vécue dans un contexte d’urgence médicale.

Le ministre Barrette avait d’abord invoqué des raisons de sécurité pour défendre la manière de procéder au Québec. Il s’est ravisé après une comparaison avec le reste du Canada, où la présence d’un parent à bord est favorisée.

Hier, le politicien a ajouté être touché par « le facteur humain » et vouloir « le mieux pour le patient ». « Un enfant qui est stressé, comme un adulte qui est stressé, ça aggrave potentiellement sa situation alors que la réassurance a un impact » positif, a dit le médecin.

le dernier mot au pilote

Si la règle sera désormais d’autoriser la présence parentale, cela ne signifie pas que tous les intéressés seront automatiquement admis dans l’avion. Le pilote pourrait refuser l’accès à un parent agité, ayant les facultés affaiblies ou agresseur, par exemple.

M. Barrette a fait valoir que les deux avions de Havilland Dash-8 utilisés comme navettes médicales permettaient déjà aux parents de suivre les enfants malades puisqu’une quinzaine de sièges y sont disponibles, en plus de l’espace pour les civières. Environ les deux tiers des 6000 transports médicaux aériens réalisés annuellement se font grâce à ces appareils, qui ne peuvent toutefois desservir le Nunavik.

Les Challenger

L’avion-hôpital aménagé dans un Challenger, capable, lui, de parcourir de plus grandes distances, pourra aussi accueillir un accompagnateur d’ici quelques semaines. Un siège inutilisé est déjà installé à l’arrière de l’appareil à la fine pointe de la technologie.

Pour le vieux Challenger qui sert d’avion-ambulance, le chemin sera plus long. Tous les sièges à bord sont requis actuellement pour le personnel soignant et il n’y a pas d’espace résiduel. Selon les premières estimations, ajouter un siège pourrait coûter des millions de dollars et nécessiter un an de travail et donc de retrait de la circulation.

M. Barrette a indiqué que le gouvernement allait aussi examiner la possibilité de remplacer tout bonnement le vieux Challenger, qui a dépassé la moitié de sa vie utile, au lieu d’investir des millions de dollars dans une transformation.

En attendant, « dans l’organisation du transport, on va tout faire pour que, si les deux Challenger restent en place, on envoie le bon dans le Nord », a indiqué le politicien.

Inégalités sociales

« Un des grands défis de notre génération », dit Singh

Ottawa — Le NPD demeure le seul parti qui défend véritablement la cause de « monsieur et madame Tout-le-Monde » au moment où les inégalités entre les riches et les moins bien nantis s’accentuent au pays, affirme le chef néo-démocrate Jagmeet Singh.

Alors que des milliers de militants néo-démocrates convergent vers Ottawa afin d’assister en fin de semaine au dernier congrès du NPD avant les élections fédérales, prévues en octobre 2019, Jagmeet Singh estime que les inégalités sociales qui sont de plus en plus manifestes constituent le plus grand défi « de notre génération ».

Dans une entrevue accordée à La Presse, hier, à la veille de son premier congrès en tant que chef, M. Singh a soutenu que le NPD compte faire de la lutte contre ces inégalités l’un des enjeux de la prochaine bataille électorale, dénonçant au passage la timidité du gouvernement libéral de Justin Trudeau à s’attaquer aux paradis fiscaux depuis son arrivée au pouvoir.

Un des thèmes du congrès

La lutte contre les inégalités sera d’ailleurs un des thèmes dominants du congrès du NPD, auquel devraient participer quelque 1800 membres. De nombreuses résolutions liées à cette question, telles que la création d’une assurance-médicaments universelle, l’adoption d’un programme national de soins dentaires, l’élimination graduelle des frais de scolarité pour les études universitaires, l’instauration d’un revenu minimum garanti ou encore la lutte contre les paradis fiscaux et l’élimination des échappatoires fiscales, doivent être débattues.

« Un des grands défis de notre génération, ce sont les inégalités. Tous les néo-démocrates sont tellement unis pour lutter contre les inégalités et les réduire », a affirmé M. Singh.

« En luttant contre les paradis fiscaux et en supprimant les échappatoires, nous pouvons aller chercher des revenus pour investir dans les programmes sociaux. Il est important de faire quelque chose et d’agir pour réduire les inégalités. »

— Jagmeet Singh

Durant le congrès, M. Singh devra soumettre son leadership à un vote de confiance, même s’il a été élu chef du NPD il y a cinq mois environ. En entrevue, M. Singh a dit avoir confiance que les militants vont l’appuyer sans équivoque, tout en qualifiant de « bizarres » les règles de la constitution du NPD qui exigent la tenue d’un vote de confiance à chaque congrès, même si le chef vient d’être élu.

Débats orageux

Par ailleurs, M. Singh a dit voir comme « une bonne discussion de famille » les débats orageux qui opposent les gouvernements néo-démocrates de la Colombie-Britannique et de l’Alberta au sujet de l’élargissement de l’oléoduc Trans Mountain.

La semaine dernière, la première ministre de l’Alberta Rachel Notley a suspendu les importations de vins de la Colombie-Britannique après que le gouvernement néo-démocrate de John Horgan eut décidé d’interdire la hausse des exportations de bitume dilué tant que la Colombie-Britannique n’aura pas obtenu la garantie que les expéditeurs ont la capacité de nettoyer et de décontaminer de manière efficace un déversement de pétrole issu des sables bitumineux.

Le froid entre ces deux cousins provinciaux aura inévitablement des échos au congrès national du NPD : des militants souhaitent faire adopter une résolution interdisant le projet d’élargissement du pipeline Trans Mountain – un projet qui a été approuvé par le gouvernement Trudeau en novembre 2016 et qui doit permettre de tripler la capacité de ce pipeline reliant déjà l’Alberta au port de Vancouver, à Burnaby.

Mme Notley et M. Horgan brilleront d’ailleurs par leur absence en fin de semaine, alors que la chef du NPD de l’Ontario, Andrea Horwath, prendra la parole devant les militants, à quelques mois des élections provinciales prévues le 7 juin.

« Comme dans toutes les familles, on a de temps en temps des discussions, des conversations. Donc, ça ne m’inquiète pas. Ça se passe tout le temps durant les congrès. En général, je trouve que nous sommes unis par rapport à nos valeurs. Nos valeurs nous unissent », a-t-il dit.

Mafia montréalaise

Del Balso libéré même si sa vie est menacée et malgré un « risque de récidive »

Même si, quelques heures à peine avant de reprendre le chemin des cellules le 6 mai 2017, un tireur a fait irruption chez lui pour le tuer, Francesco Del Balso, ancien lieutenant du clan des Rizzuto durant sa belle époque, a obtenu sa libération conditionnelle hier. Il faut dire que le fait que la vie du mafieux soit toujours menacée, « à cause du passé », croit-il, n’a à peu près pas été abordé durant l’audience de deux heures dirigée par le commissaire des libérations conditionnelles Michel Lalonde.

Il a davantage été question d’un manque de transparence allégué en raison de plusieurs événements énumérés par l’agent de libération de Del Balso, qui recommandait de révoquer la libération conditionnelle de ce dernier en raison des risques de récidive.

En mars 2017, lors d’un match du Canadien au Centre Bell, Del Balso a croisé et salué l’ancien Nomad Normand Robitaille, aujourd’hui retraité, qu’il avait déjà côtoyé au pénitencier, sans ensuite aviser rapidement les services correctionnels, comme il doit le faire.

Au mois d’avril suivant, Del Balso, qui se trouvait dans un restaurant en compagnie d’une amie, a été retenu par des policiers durant deux heures. Encore une fois, il n’a pas avisé les services correctionnels.

Quelques jours plus tard, le bracelet GPS que Del Balso porte à une cheville depuis le début de sa libération a indiqué qu’il se trouvait dans un café italien de la Petite Italie, un type d’établissement qu’il n’a pas le droit de fréquenter.

« Que faisiez-vous là, vous saviez que vous n’avez pas le droit », lui a lancé le commissaire Lalonde.

— Je voulais un vrai bon espresso, a répondu Del Balso.

— Vous êtes en train de me dire que vous auriez pu vous faire tuer pour un bon espresso ? s’est étonné le commissaire, visiblement incrédule. Est-ce que le café était bon ? a-t-il ajouté, sourire en coin.

— [Hésitation] Disons que j’aurais pu survivre, j’ai fait une erreur, j’en suis conscient », a répondu le mafieux.

Bracelet retiré

De tous les événements rapportés, celui qui a le plus fait titiller le commissaire est le fait que Del Balso a enlevé son bracelet GPS chez lui le soir où un individu a fait irruption dans sa résidence et menacé sa famille. Par la suite, Del Balso s’est retrouvé « au large » durant deux heures et demie avant de se rendre au quartier général de la police de Laval.

« J’ai enlevé et jeté mon bracelet pour envoyer le plus de policiers chez moi, pour protéger ma famille. J’étais en état de choc, je ne savais pas trop ce que je faisais », s’est-il justifié.

Son avocate, Me Rita Magloé Francis, a fait valoir que son client était « triplement » surveillé, par son bracelet GPS, par les services correctionnels et par la police.

Malgré ces situations discutables, le commissaire Lalonde a conclu que le délinquant n’avait pas enfreint ses conditions et lui a permis de recouvrer sa liberté, mais sous des conditions spéciales qui seront connues plus tard.

Del Balso était très heureux de la décision. Il s’est tourné tout sourire vers les observateurs et s’est levé d’un bond pour donner la main au commissaire, qui l’a refusée avec de grands gestes.

Pour joindre Daniel Renaud, composez le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@lapresse.ca ou écrivez à l’adresse postale de La Presse.

Une libération conditionnelle mouvementée

Février 2016 : Libéré d’office après avoir purgé les deux tiers de sa peine.

1er mars 2016 : Meurtre de son ancien complice et patron Lorenzo Giordano. La libération de Del Balso est suspendue pour sa sécurité.

Juin 2016 : Il est de nouveau libéré.

15 octobre 2016 : Meurtre de Vincenzo Spagnolo. Sa libération est une nouvelle fois suspendue. Il est libéré quelques jours plus tard et envoyé en maison de transition.

Février 2017 : Il peut retourner vivre à la maison à Laval. Il travaille dans une entreprise de distribution de fruits et légumes de la région de Montréal.

6 mai 2017 : Un homme entre chez lui pour le tuer. Sa libération conditionnelle est suspendue pour la troisième fois.

15 février 2018 : La suspension de sa libération conditionnelle est annulée.

Qui est Francesco Del Balso ?

Il a 47 ans.

Il a été condamné à 15 ans de pénitencier pour gangstérisme et trafic de stupéfiants en 2008.

Del Balso était l’un des responsables des paris sportifs de la mafia montréalaise qui auraient généré des profits de plus de 26 millions en un an et demi durant l’enquête Colisée, selon un expert de la police.

Del Balso s’est également fait connaître pour son coup de fil menaçant à un entrepreneur en céramique de la région de Québec. L’appel a été diffusé lors des travaux de la commission Charbonneau sur l’attribution des contrats publics et l’infiltration du crime organisé dans l’industrie de la construction.

Santé

Les aliments « ultra-transformés » sont liés au cancer, conclut une nouvelle étude

Opter fréquemment pour des produits « ultra-transformés » dans son alimentation est associé à un « risque global plus élevé » de développer un cancer, notamment un cancer du sein. 

C’est ce que conclut une nouvelle étude dont les résultats étaient publiés hier dans le British Medical Journal. Les chercheurs français qui ont mené l’étude ont travaillé avec des questionnaires remplis en ligne sur une période de huit ans, de 2009 à 2017. Près de 105 000 personnes y ont répondu. Chacun des participants a rempli le questionnaire plusieurs fois durant la période d’enquête et près de 80% des répondants étaient en fait… des répondantes ! Les chercheurs ont obtenu plus de 90% des dossiers médicaux de ceux et celles qui ont développé un cancer.

Les scientifiques ont répertorié 3300 aliments différents consommés. Ils ont catégorisé ces aliments selon leur degré de transformation. La catégorie des aliments « ultra-transformés », celle qui les intéressait, comprend des plats qui contiennent des agents de conservation, comme des saucisses et charcuteries, des croquettes de poisson, des produits de boulangerie industriels et des nouilles instantanées, des desserts avec du sucre ajouté ou même des plats de légumes frits, aliments qui contiennent souvent plus de sucre, plus de sel, plus de gras, mais aussi plus d’agents de conservation. 

Conclusion : « Une augmentation de 10 % de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée associée à une augmentation de plus de 10 % des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier », précise un communiqué de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’un des trois établissements impliqués dans l’étude. 

« Piste d’investigation »

« Ces résultats doivent donc être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude », précisent aussi les auteurs. Il faut notamment s’intéresser au mode de vie, la qualité nutritionnelle des aliments ne pouvant être définie comme l’unique facteur expliquant la hausse des cas de cancer. 

Les scientifiques notent aussi que les participants qui ont dit consommer le plus d’aliments ultra-transformés étaient en général plus jeunes, fumaient davantage, avaient un niveau d’activité physique et une scolarité moins élevés.

Cette étude est publiée moins d’une semaine après que Santé Canada eut présenté les logos finalistes dans sa Stratégie en matière de saine alimentation. Au terme des consultations publiques qui se tiennent en ce moment, un symbole sera retenu et il apparaîtra, d’ici 2023, sur les aliments trop riches en gras saturé, trop salés ou trop sucrés. 

Plantations de cannabis 

Épidémie de vols et de méfaits à Laval

Cinq crimes ou méfaits ont été commis dans quatre endroits abritant des plantations légales de marijuana en à peine deux semaines à Laval, a appris La Presse. La police de Laval a confirmé les événements, mais a toutefois été très avare de détails. Ces cinq incidents concernent quatre endroits abritant des plantations de cannabis visiblement aménagées pour des raisons médicales puisque les responsables détiennent des permis de Santé Canada, a indiqué la police de Laval. On sait que l’une de ces plantations comptait jusqu’à 140 plants. Les événements sont survenus entre le 2 février et la fin de semaine dernière. Les trois premiers sont des introductions avec effraction survenues dans trois immeubles commerciaux situés dans des secteurs industriels non identifiés. Il n’y aurait toutefois eu aucun vol, seulement des méfaits. Les deux derniers événements sont des vols commis deux fois dans la même résidence privée du quartier Fabreville, à quatre jours d’intervalle. Les policiers ont recueilli certaines pistes sur les lieux et arrêté deux hommes dimanche dernier.

— Daniel Renaud, La Presse

Saguenay–Lac-Saint-Jean

Des caméras dans les toilettes d’une école secondaire

Les adolescents du Pavillon Wilbrod-Dufour (PWD) d’Alma étaient surveillés par caméra jusque dans les toilettes. La direction de l’école secondaire avait récemment fait installer ces équipements dans les toilettes des garçons et des filles, confirme la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean, qui a ordonné leur retrait immédiat. « Dès qu’on a été mis au courant de la situation, le retrait a été demandé », précise Véronique Leclerc, responsable des communications à la commission scolaire. Les caméras pointaient en direction des lavabos, assure l’organisation. Les gens dans les cubicules n’auraient pas été filmés. La direction de l’école secondaire voulait surveiller les allées et venues dans les toilettes pour réduire les actes répréhensibles, comme le vandalisme. Des jeunes se sentant illégalement observés ont dénoncé la situation. Légalement, les directions d’école peuvent dans certains cas installer des caméras dans les toilettes, mais elles doivent avoir un motif raisonnable. Dans le cas de l’école secondaire d’Alma, les raisons invoquées par la direction n’auraient pas convaincu la commission scolaire. — Le Quotidien

Justice

2000 $

Amende que devra payer l’ancien ministre André Boisclair, qui a reconnu être coupable de conduite avec les capacités affaiblies, de refus de souffler dans l’éthylomètre et d’entrave à la justice. Il pourra bénéficier d’une absolution inconditionnelle pour l’accusation d’entrave. Il sera interdit à M. Boisclair de conduire pour une période d’un an. L’ex-chef du Parti québécois a été arrêté au petit matin le 9 novembre 2017 après que sa voiture fut entrée en collision avec un lampadaire à Québec. Fortement intoxiqué, il a été conduit à la centrale de police du parc Victoria. M. Boisclair a lu une courte déclaration après avoir plaidé coupable. « Personne d’autre ne subit les conséquences de cette erreur que j’ai commise. J’espère que cette histoire rappellera à tous qu’il ne faut jamais boire et conduire », a-t-il dit. — Isabelle Mathieu, Le Soleil

Cannabis

Le Sénat force le gouvernement à renoncer à la légalisation en juillet

Les Canadiens devront attendre un peu plus longtemps avant de fumer un joint en toute légalité. Le Sénat a contrecarré les plans du gouvernement Trudeau, qui s’était fixé comme objectif de légaliser le cannabis en juillet 2018. Le représentant du gouvernement à la Chambre haute, Peter Harder, a bien tenté cette semaine d’accélérer l’étude du projet de loi C-45 afin de respecter l’échéancier dont les libéraux parlent depuis des mois, mais il a échoué. Il a réussi à arracher, hier, un accord avec les représentants des différentes factions sénatoriales stipulant que le vote final sur la mesure législative se tiendrait « au plus tard » le 7 juin prochain à la Chambre haute. À la lumière des conditions de l’entente, le gouvernement a été forcé de reconnaître qu’il allait rater son objectif. La ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor, n’a cependant pas été en mesure de préciser quand le cannabis serait légal. — La Presse canadienne

Montréal

Le 11 février devient la Journée Nelson Mandela

La Ville de Montréal fera du 11 février la Journée montréalaise Nelson Mandela, pour honorer la mémoire du Sud-Africain. Le conseil municipal sera appelé lundi à voter une déclaration pour souligner son combat contre la discrimination raciale et sa lutte contre la ségrégation. Montréal se joindra ainsi aux Nations unies, qui lui ont consacré le 18 juillet, soit sa date de naissance. La métropole a toutefois opté pour le 11 février, date à laquelle il a été libéré, après 27 ans de prison. La Ville de Montréal compte par ailleurs célébrer en grand le 30e anniversaire du passage du Sud-Africain à Montréal, en 2020.

— Pierre-André Normandin, La Presse

Montréal

La Ville embauchera des jeunes sortant des centres jeunesse

L’administration Plante compte aider des jeunes sortant des centres jeunesse à faire le saut dans la vie adulte en leur réservant des postes à la Ville de Montréal. Les élus montréalais seront appelés la semaine prochaine à accepter de se joindre à un programme de l’Union des municipalités du Québec mis en place en 2009 afin d’aider les quelque 5000 jeunes qui quittent chaque année ces établissements à 18 ans. Pour les aider à faire la transition, Montréal réservera un minimum de 25 postes étudiants par année à ces jeunes, pour les trois prochaines années. Dans trois ans, la métropole compte réviser le programme pour mesurer son efficacité.

— Pierre-André Normandin, La Presse

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