Littérature jeunesse

NOS SUGGESTIONS

POUR LES PETITS

Adélie

Texte et illustrations de Jean-Claude Alphen

Éditions D’Eux

Dès 4 ans

PLAISIR DE LIRE

Adélie habite à la campagne. Le soir, quand tout est tranquille, elle sort de chez elle. Pour faire quoi ? Avec ses illustrations qui rendent si bien l’atmosphère feutrée de la nuit, cet album captivant (dont on ne vous révélera pas le secret !) est une ode au plaisir de lire.

POUR LE PRIMAIRE

Luc et les mystérieuses disparitions

Nicholas Aumais

Collection La bande des Tuques, édito jeunesse et Ver-o-Livre

Dès 9 ans

Clairon recherché

Le clairon de Luc, dont il ne se sépare jamais, a disparu. Heureusement, ses amis de la bande des Tuques vont l’aider à le chercher ! Belle surprise, ce roman dérivé de La guerre des tuques vaut le détour. On y retrouve ce qui fait le charme du film : un groupe d’enfants qui se débrouillent sans parents, dehors, dans l’hiver québécois. Bien que la fin soit mélodramatique, on ne peut s’empêcher de rêver d’entrer, nous aussi, dans la grange des Tuques.

Pour les ados

Peigner le feu

Jean-Christophe Réhel

Éditions La courte échelle

Dès 12 ans

Poésie secondaire

« Je regarde les élèves de secondaire 5/Je les trouve beaux et niaiseux/Comme d’immenses gorilles au soleil », écrit Jean-Christophe Réhel dans Peigner le feu. Ce recueil de poésie raconte l’entrée au secondaire d’un garçon. Il en a le vertige. Un vertige que l’on reconnaît ; c’est celui qu’on ressent quand on change d’univers. En peu de mots, l’auteur transcende ce quotidien chamboulé, en restant vrai. « Tout le monde se cache derrière un brouillard/Le mien est bleu/Et n’a jamais embrassé personne avec la langue encore. »

Bande dessinée

L’amiral et l’andouille, tome 1. La forêt maudite

Patrick Bizier

Éditions Michel Quintin

Dès 10 ans

Deux fripouilles et des aînés

L’amiral et l’andouille, deux fripouilles, volent une poule dans un village pseudo-amérindien étrangement dirigé par un roi. Ainsi commence cette bande dessinée aux couleurs et au découpage réussis. On suit deux actions en parallèle : les vains efforts des marins pour s’enrichir et l’expulsion d’une aînée du village, car elle est jugée inutile à 80 ans. Cette cruelle pratique est heureusement remise en cause, dans cette BD divertissante, au rythme soutenu.

Documentaire

La ville aux dos d’éléphants

Texte de Christine Nadeau, illustrations de Camille Pomerlo

Collection Griff, éditions de l’Isatis

Dès 10 ans

Pour ne pas oublier

Christine Nadeau est née à Thetford Mines. Quand elle retourne dans sa ville natale, les montagnes de résidus miniers qui l’accueillent lui font penser à un troupeau d’éléphants. Pour ne pas que les enfants ignorent ce qui se cache sous ces montagnes, elle raconte ici l’histoire du cultivateur qui a trouvé une roche pleine de soyeux fils blancs sur sa terre. Et de ses descendants, morts d’avoir travaillé l’amiante, si dangereux pour le système respiratoire. Ce conte informatif, tout en nuances de gris et de vert, est dédié au grand-père de l’autrice, mort du cancer du poumon sans avoir connu ses petits-enfants. Efficace et utile, alors qu’Asbestos veut changer de nom.

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