LES GRANDS CHANGEMENTS VENTE AU DÉTAIL
Les enseignes disparues
La Presse
En faillite, Mexx Canada a annoncé à la mi-janvier la fermeture de tous ses points de vente au Canada. L’entreprise s’était placée à l’abri de ses créanciers un mois plus tôt. Les stocks ont été liquidés pendant quelques semaines et c’en était fini pour de bon : les 95 locaux ont été abandonnés. Le détaillant employait plus de 1700 personnes, dont près d’une centaine au siège social dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Originaire des Pays-Bas, l’enseigne est née en 1986 de la fusion entre les marques Moustache (M) et Emmanuelle (E). L’union a été scellée par deux becs (XX).
Sony a mis la clé sous la porte de ses 14 magasins du Canada, l’hiver dernier. Le géant japonais de l’électronique avait déjà commencé à réduire la taille de ses activités au pays en 2013, en fermant quelques magasins. Pourtant, en 2011, Sony était le neuvième détaillant étranger non américain en importance au Canada avec des ventes de 147 millions de dollars, selon Industrie Canada. Évidemment, il est encore possible de se procurer les produits Sony sur son site internet et par l’entremise d’autres détaillants.
Bien connue pour ses jeans haut de gamme, Parasuco a dû se résoudre à fermer ses sept boutiques, en février (six au Québec et une en Ontario). L’entreprise montréalaise continue toutefois à fabriquer des vêtements qu’elle vend en gros à d’autres boutiques. Son site transactionnel demeure aussi en activité. Le fondateur, Salvatore Parasuco, avait démarré l’entreprise en 1975 sous le nom de Santana Jeans. L’appellation Parasuco a été adoptée en 1998.
Limité a déclaré faillite au printemps, ce qui a scellé le sort de sa quarantaine de magasins. Le détaillant vendait des vêtements, généralement sexy, aux jeunes femmes.
Limité a été fondée en 1987 par Jiggy Singh, mort en 2008. Sacha Singh a alors pris la relève avant de vendre l’entreprise à l’ontarienne Fairweather (propriétaire des Ailes de la mode), à l’été 2014. Quelques semaines plus tard, le détaillant se plaçait à l’abri de ses créanciers.