CANTONS-DE-L’EST COIN DE PAYS

Vincent Vallières

Vincent Vallières en a visité, des régions du Québec, pendant ses tournées, mais aucune n’a ravi son cœur comme les Cantons-de-l’Est.

Après un séjour de quelques années dans la métropole, Vincent Vallières est revenu s’installer dans sa région natale, à Magog. Il nous révèle ce qu’il en aime tant.

Pourquoi fait-il si bon vivre dans les Cantons-de-l’Est ?

Il y a trois éléments : l’authenticité des gens qui y habitent, la nature qui constitue un terrain de jeu exceptionnel, et les chefs créateurs d’expériences gourmandes. Le volet gastronomique s’est développé de manière exceptionnelle dans la région ces dernières années. C’est le jour et à la nuit avec le début des années 2000 quand je suis parti m’installer (temporairement) à Montréal.

Le plus bel endroit pour apprécier la beauté des Cantons-de-l’Est ?

Le Sentier des crêtes, dans le parc national du Mont-Orford. J’aime bien le faire en courant, mais on peut aussi le parcourir en marchant. Le sentier est sinueux et révèle des points de vue majestueux, une autre perspective de la région. C’est un endroit parfait pour retrouver la sérénité.

Quelle œuvre culturelle permet de bien découvrir la région ?

Les écrits d’Alfred et Clémence DesRochers, bien sûr. Mais le film Le déclin de l’empire américain, de Denys Arcand, met bien en valeur le lac Memphrémagog.

Le meilleur endroit où boire une bière avec des amis ?

Au Siboire, à Sherbrooke. La bière est bonne, et l’atmosphère est agréable. J’aime le fait que cela ait permis de faire revivre la vieille gare, qui était un peu à l’abandon (une deuxième succursale a ouvert en 2014 près du lac des Nations).

Le meilleur café en ville ?

Je ne suis pas un grand buveur de café, mais l’ambiance et les petits déjeuners sont très bons au Pierre Jean Jase, un petit îlot de beauté dans le secteur. Même si je n’habite plus dans le coin, j’y retourne encore plusieurs fois par année. Le service est vraiment gentil.

Le restaurant idéal pour une soirée en amoureux ?

Plaisirs gourmands, à Hatley, ou La table du chef, à Sherbrooke. Les deux mettent très bien en valeur les produits de la région.

Le plus beau village de la région ?

C’est trop dur de répondre : il y en a tellement, des beaux ! Mais j’aime beaucoup Saint-Venant-de-Paquette, pour son sentier poétique, Compton, pour ses Comptonnales (une foire gourmande en septembre), et Eastman, pour ses Correspondances (un festival littéraire en août).

Les Cantons-de-l’Est sont réputés pour le plein air, mais qu’y fait-on un dimanche après-midi quand il pleut ?

On va au Musée de la nature, à Sherbrooke, ou l’on regarde la programmation du Centre culturel de l’Université de Sherbrooke qui propose de très bons spectacles pour les enfants (à partir de 4 ans).

Un Estrien qui mériterait d’être mieux connu ?

Christian Vachon : il a mis sur pied une fondation pour venir en aide aux enfants dans le besoin et lutter contre le décrochage scolaire, qu’il finance en organisant une course à pied annuelle, par équipes, autour du lac Memphrémagog. Ça donne, en plus, la motivation à plusieurs personnes de se remettre en forme et de prendre leur santé en main.

Ce qu’il manque à la région pour qu’elle soit parfaite ?

On n’a jamais trop de librairies : le choix pourrait être un peu plus vaste. Et il est dur parfois de trouver un restaurant ouvert en début de semaine, comme si l’activité ne commençait vraiment qu’à partir du mercredi ou du jeudi.

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