construction d’autobus

200 nouveaux emplois chez Nova Bus

Nova Bus, propriété du géant suédois Volvo, annoncera aujourd’hui la création de 200 emplois au Québec, a rapporté hier soir TVA Nouvelles. Les affaires vont bien pour le constructeur de bus urbains, qui croule sous les commandes et qui serait à la recherche d’assembleurs, de soudeurs, de techniciens en génie mécanique et de gestionnaires pour travailler dans ses usines de Saint-Eustache et de Saint-François-du-Lac. Une dirigeante de l’entreprise cite les sommes allouées aux transports en commun dans le budget fédéral de 2016 comme catalyseur de sa croissance. L’entreprise construit annuellement environ 450 autobus hybrides, électriques et au diesel. — La Presse

Financement

Potloc à la conquête de la France et des États-Unis

La jeune entreprise montréalaise, qui permet « aux bons commerces de s’implanter à la bonne place », est prête à conquérir le monde avec l’appui d’importantes personnalités d’affaires du Québec .

Fondée en 2014, Potloc vient de conclure une ronde de financement qui lui a permis de récolter 800 000 $.

La poignée d’investisseurs inclut notamment Robert Dutton, l’ex-grand patron de Rona, et Guillaume Jacquet, président de Chronogolf et ex-président de Teralys Capital. La Banque de développement du Canada (BDC) fait également partie du groupe qui a investi dans la PME.

La somme a permis à Potloc de tripler la taille de son équipe, qui est passée de 5 à 15 personnes depuis décembre et qui grandira encore puisque des postes sont vacants.

Un premier bureau outre-mer

Aussi a-t-on ouvert, le mois dernier, un bureau à Lille, dans le nord de la France.

Pourquoi cette ville plutôt qu’une autre ? « Parce que c’est la capitale du commerce de détail en Europe. C’est bien placé, à une heure de Londres, de Paris et de Bruxelles. Alors pour nous, c’était l’évidence de s’installer là », répond Rodolphe Barrère, cofondateur et coprésident de la PME, au bout du fil.

Potloc croit que la France représente une « occasion hors du commun », puisque les « problématiques » y sont les mêmes qu’ici, mais que le marché est plus grand.

L’entreprise ne cache pas qu’elle ambitionne ensuite d’offrir ses services au Canada anglais et aux États-Unis, « début 2018 ».

Partenariat avec Desjardins

Potloc permet aux citoyens de voter en ligne pour le type de commerce qu’ils souhaitent accueillir dans leur quartier. Cette information permet de réaliser des études de marché qui serviront aux détaillants, aux propriétaires immobiliers et aux villes.

« On intervient généralement quand il y a un plan de revitalisation urbain », note Rodolphe Barrère, précisant que ses services « ont un impact significatif sur le taux de survie des commerces ».

Son approche « est plus pertinente, fait-il valoir, puisqu’elle se base sur les véritables intentions d’achat des consommateurs et non pas sur des données purement théoriques ». Jusqu’ici, les services de l’entreprise ont été utilisés à Montréal, Lévis et Joliette, de même que par des gestionnaires immobiliers tels que First Capital, Cogir et BTB.

Par ailleurs, un partenariat a été conclu avec Desjardins, qui s’est engagé à faire la promotion de Potloc « auprès de tout son réseau de membres, clients et collaborateurs ». En échange, Potloc encouragera ses clients (les détaillants) à se tourner vers la coopérative pour leurs besoins financiers et de solutions de paiement. 

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