Littérature jeunesse

Les Bibliothèques de Montréal récompensent Jacques Goldstyn

Le Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Montréal va cette année à l’auteur Jacques Goldstyn pour son livre L’Arbragan, publié aux Éditions de la Pastèque. La douce histoire d’amitié entre un garçon et un grand chêne a séduit le jury. Les bibliothécaires de la Ville de Montréal ont notamment apprécié la réflexion que suscite le livre, publié l’an dernier.

— Isabelle Audet, La Presse

Académie américaine de pédiatrie

De nouvelles recommandations sur le temps d’écran

Dans les dernières années, le mot d’ordre de l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) était clair : les enfants de 2 ans et plus devaient limiter leur temps d’écran à des fins de divertissement à deux heures par jour et ceux de moins de 2 ans devaient éviter totalement les écrans. Vendredi, l’AAP a émis de nouvelles recommandations, plus nuancées. Explications.

De 0 à 18 mois

Selon l’AAP, les parents devraient éviter de mettre des écrans à la disposition des enfants de moins de 18 mois, à une exception près : le clavardage vidéo. « En deçà de 18 mois, le clavardage vidéo, Skype, les façons dont on utilise les médias pour se connecter aux autres, c’est totalement correct, a indiqué la Dre Jenny Radesky, auteure principale de l’énoncé concernant les enfants de 0 à 5 ans, lors d’un événement en direct sur Facebook, vendredi. Mais jusqu’à maintenant, la littérature scientifique montre qu’en deçà de 18 mois, les enfants ne bénéficient pas vraiment des médias d’un point de vue éducationnel. »

De 18 à 24 mois

À partir de 18 mois, les parents « qui le veulent » peuvent initier leur enfant aux médias numériques, mais sous certaines conditions : que le programme choisi (émissions de télévision ou applications mobiles) soit de haute qualité et que le parent soit présent pour l’aider à comprendre. « À 18 mois, son cerveau est encore immature. Il n’a pas développé ses fonctions exécutives, a rappelé la Dre Jenny Radesky. C’est pourquoi l’implication des parents est si importante à cet âge. » L’enfant peut ainsi commencer à saisir de nouveaux mots, de nouveaux concepts, selon la Dre Radesky.

De 2 à 5 ans

Les tout-petits et les enfants d’âge préscolaire ne devraient pas passer plus d’une heure par jour devant un écran, et les parents devraient les diriger vers des émissions de haute qualité (l’AAP a donné en exemple Sesame Street et les émissions de la chaîne publique américaine PBS). Encore là, les parents devraient accompagner leurs enfants pour leur expliquer ce qu’ils voient et les aider à appliquer ce qu’ils apprennent au monde qui les entoure. « Les familles devraient penser de façon proactive à l’utilisation que font leurs enfants des médias et en parler avec eux, parce qu’une trop grande utilisation peut signifier que les enfants ne disposent pas de suffisamment de temps dans la journée pour jouer, étudier, parler ou dormir », a souligné la Dre Radesky.

6 ans et plus

Le plus gros changement par rapport aux anciennes recommandations concerne les enfants de 6 ans et plus et les adolescents. Au lieu de limiter à deux heures leur temps d’écran à des fins récréatives, l’AAP conseille aux parents d’imposer des limites à leurs enfants et de s’assurer que le temps d’écran ne nuise pas à la qualité et à la durée du sommeil et n’empiète pas sur le temps consacré à l’activité physique et aux études. L’AAP conseille aussi aux familles de désigner des moments « sans écran » dans la journée – pendant les repas, par exemple – et souligne l’importance d’expliquer à ses enfants comment se comporter en citoyens responsables en ligne.

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