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René-Charles sort deux chansons

René-Charles Angélil a diffusé deux chansons R&B sous le pseudonyme Big Tip. Catwalks et Loft Music, des reprises de deux titres de The Weeknd, sont offertes sur la plateforme Soundcloud. Le fils de Céline Dion et René Angélil a également annoncé, sur Instagram, que d’autres chansons seraient bientôt diffusées.

— Véronique Lauzon, La Presse

Chronique

Les dimanches différents de Denis et Denys

Le premier Denis (Coderre) a déposé à la banque de l’opinion publique un gros lingot de capital de sympathie, dimanche soir, à Conversation secrète de TVA.

Le deuxième Denys (Arcand) n’a pas bien paru à Tout le monde en parle de Radio-Canada avec son discours pessimiste enrobé d’arrogance et de mépris.

Commençons avec l’ancien maire de Montréal, battu par Valérie Plante aux élections municipales de novembre. Denis Coderre n’a esquivé aucune question de Paul Arcand, qui a mené une très bonne heure de télévision.

Denis Coderre a admis avoir manqué de gaz pendant la campagne électorale et s’être heurté à un mur. Pendant une semaine, il a décanté sa défaite, seul en Floride avec son chandail des Expos.

Sa propension à piquer fréquemment des colères a été abordée de front. Oui, il a la mèche courte. Oui, il polarise. Oui, il a « pété sa coche » à propos de « l’affaire Patrick Lagacé », mais jure ne pas avoir ordonné au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) de mettre le chroniqueur de La Presse sur écoute. « Pantoute. Pas du tout. Jamais », a martelé Denis Coderre.

L’entrevue a ratissé large (la Formule électrique, le retour du baseball, les pitbulls, la réfection de la rue Sainte-Catherine), mais a davantage insisté sur les aspects plus personnels de la vie de l’ex-maire. C’est normal. On est à TVA, en heure de grande écoute, après La voix. Pas à La joute ni dans Les coulisses du pouvoir.

L’ancien omnimaire s’est montré le plus vulnérable en parlant de son fils Alexandre, 22 ans, épinglé pour fraude de carte de crédit. C’est d’ailleurs Denis Coderre qui a alerté les policiers, se croyant victime d’un vol d’identité. Incriminer son propre enfant a été un des évènements les plus difficiles de sa vie. « Je m’en suis voulu », a dit Denis Coderre en essuyant des larmes.

En se voyant sur un vélo stationnaire, alors qu’il pesait 254 livres, Denis Coderre a admis avoir mangé ses émotions. « Je me suis laissé aller », a-t-il constaté en révélant son poids actuel de 280 livres.

Du côté de Tout le monde en parle, est-ce juste moi ou Denys Arcand y a été particulièrement condescendant ? Plus qu’à l’habitude, du moins. Le cinéaste de 76 ans a notamment déploré que personne ne désirait entendre ses brillants amis, qui vivent enfermés dans leurs maisons de campagne et qui peuvent expliquer toute l’œuvre de Kant. « Mais quand j’ouvre ma télé, je vois plein de bozos qui sont extrêmement successful », a-t-il persiflé.

Les invités ont ri jaune sur le plateau. Denys Arcand ne se prend pas pour un 7Up dégazé. Quand Denys Arcand a écrit le scénario de son film La chute de l’empire américain, il s’est souvenu de Maripier Morin, qu’il avait croisée « en t-shirt et en shorts » à la Coupe Rogers. Voilà une fille parfaite pour un rôle d’escorte ! Comme commentaire réducteur, c’est difficile à battre. Jamais Arcand n’a donné de détails sur la qualité du travail de Maripier, qu’il ne connaissait ni d’Ève ni d’Adam.

Plus tard dans l’émission, Maripier Morin a rappelé qu’on lui avait souvent reproché de parler trop rapidement devant une caméra. Et Denys Arcand de répliquer : « On peut sortir une fille de Rivière-du-Loup, mais pas Rivière-du-Loup d’une fille. » Quoi ? Le fait d’avoir grandi à Rivière-du-Loup – ou en région – équivaut automatiquement à mal s’exprimer ?

Pour l’analyse bâclée de Denys Arcand de la tuerie de la mosquée de Québec, je vous laisse aux bons soins de mon collègue Patrick Lagacé, qui en parle dans la section Actualités.

Les années Labrèche

Télé-Québec a finalement confirmé mon scoop : Marc Labrèche tiendra les rênes du plateau culturel Cette année-là à l’automne, flanqué des collaborateurs Simon Boulerice, Fred Savard et Émilie Perreault.

Tous les samedis, Labrèche et sa bande choisiront une année précise et en revisiteront les classiques qui l’ont façonnée autant en cinéma, en musique, en théâtre, en littérature qu’en télévision. Bien sûr, des liens se tisseront avec l’actualité artistique contemporaine. Ce rendez-vous hebdomadaire se veut « décomplexé, rassembleur et agréable ».

La chute du mur ?

Ça ne va pas bien dans la production de la prochaine saison de Face au mur de Maripier Morin à TVA, me rapportent des espions branchés. TVA n’arriverait pas à s’entendre avec le détenteur du format (The Wall), Endemol, à propos de l’intégration publicitaire. Peu de détails ont filtré à ce sujet. Plusieurs employés affectés au jeu des balles rouges et vertes se chercheraient actuellement d’autres contrats. Le calendrier de tournage aurait été repoussé et ne respecterait plus les échéanciers pour aboutir en ondes à l’automne.

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