Bonne nouvelle pour les fidèles du philosophe Alain Deneault. L’auteur de La médiocratie (Lux éditeur) publiera le 10 novembre prochain Politiques de l’extrême centre, court essai qui doit se lire comme un épilogue à cet essai, selon son éditeur.

Chez Lux, on se réjouit du succès retentissant de La médiocratie publié au Québec en 2015. L’essai, qui a dépassé les 21 000 exemplaires vendus, retourne en réimpression. La moitié des ventes ont été enregistrées en France grâce à un passage remarqué de Deneault à la très populaire émission de Laurent Ruquier, On n’est pas couché. La vidéo a été visionnée plus d’un million de fois. 

« Jamais n’avions-nous imaginé une telle réponse », peut-on lire sur la page Facebook de Lux. Alain Deneault, qui a publié Une escroquerie légalisée – Précis sur les « paradis fiscaux » le printemps dernier, sera en séance de signature au Salon du livre de Montréal les vendredi 18 et samedi 19 novembre prochains. Auparavant, il participera aux 20es Journées québécoises de la solidarité internationale (JQSI), à Trois-Rivières.

Chacune de ses expositions et chacun de ses livres sont attendus avec impatience. La grande Sophie Calle fait paraître ces jours-ci en France Ainsi de suite, catalogue de plus de 500 pages où on peut voir des photos de ses œuvres réalisées de 2003 à aujourd’hui. Les images sont entrecoupées d’entretiens entre l’artiste et l’écrivaine Marie Desplechin. C’est l’occasion pour Laure Adler – qui anime la quotidienne L’heure bleue sur France Inter – de s’entretenir avec l’artiste multidisciplinaire. Un entretien ponctué des propos et de la musique de la chanteuse Camille. Une heure feutrée et stimulante.

Une bande dessinée pour comprendre le féminisme ? Pourquoi pas ? « La petite bédéthèque des savoirs » est une collection qui vulgarise des concepts, une sorte de Que sais-je ? sous forme de bande dessinée (Hubert Reeves y a publié un titre consacré à l’univers au printemps dernier). Cette fois, c’est au tour d’Anne-Charlotte Husson, linguiste et auteure du blogue Genre !, de proposer une introduction au féminisme dans laquelle elle décortique sept slogans – « Le féminisme n’a jamais tué personne », « Le privé est politique », etc. – qui ont marqué l’histoire.

« Peu importe la hauteur du mur que nous construisons pour empêcher les étrangers d’entrer, peu importe la manière dont nous les excluons, peu importe la manière dont nous réécrivons l’histoire, c’est à nous que nous finissons par faire du mal. »

— Extrait du discours de l’écrivain japonais Haruki Murakami lorsqu’il a accepté le prix Hans-Christian-Andersen la semaine dernière

En langue innue, on traduit le mot amun par rassemblement. C’est aussi le titre du recueil de nouvelles dirigé par le journaliste et auteur innu Michel Jean (TVA). Ce recueil met en vedette des auteurs autochtones, dont la poétesse Joséphine Bacon et la comédienne et militante Melissa Mollen Dupuis, cofondatrice du mouvement Idle No More Québec. Les deux femmes rencontreront les lecteurs à la librairie Paulines, le jeudi 10 novembre, à 19 h 30. Une belle occasion de s’entretenir avec deux femmes engagées.

La revue 6 mois consacre son numéro d’automne à l’Iran. Les images en provenance de ce pays étant rares, on dévore ces reportages qui nous font entrer dans l’intimité des Iraniens. On voit des mollahs dans leur quotidien grâce aux photos que leurs proches affichent sur Instagram. On suit trois sœurs de l’enfance à l’âge adulte et on constate que leur vie n’est pas si éloignée de celle des jeunes Occidentaux. Enfin, on visite le centre de détention de Shahr-e ziba où des fillettes de 9 ans sont condamnées à mort. Un numéro tout en contrastes, comme l’Iran.

Noël approche à grands pas et l’auteure Hélène Vachon a décidé de faire le bien autour d’elle. Cette lauréate du Prix du Gouverneur général qui a publié une vingtaine de titres jeunesse et trois romans pour adultes lance un nouveau roman, Santa (Alto), le 15 novembre. Elle aimerait que cette histoire de Noël peu conventionnelle puisse aider les plus démunis. Pour chaque livre vendu (exemplaire papier ou numérique), l’écrivaine versera donc tous les profits (soit la somme de 5 $) aux Banques alimentaires du Québec.