EFFONDREMENT DE LA COOP SAINTE-ANNE

Montréal contribuera à la reconstruction

L’administration Coderre confirme qu’elle participera financièrement à la reconstruction de la coopérative d’habitation Sainte-Anne, démolie d’urgence dimanche après l’effondrement partiel de sa structure. « La Ville s’est effectivement engagée à participer à la reconstruction, [mais] il est trop tôt pour statuer plus précisément » dans quelle mesure elle le fera, a indiqué l'attachée de presse du maire, Catherine Maurice. L’effondrement partiel de la structure de la coopérative est survenu après qu’une conduite d’eau a cédé, inondant le fond d’une excavation majeure entreprise pour la construction du Brickfields, une tour à condos adjacente à la coopérative. 

— Tristan Péloquin, La Presse

laval

Jeu de chaises politiques

L’arrivée d’un quatrième parti politique à Laval entraîne une nouvelle configuration du conseil municipal, où trois élus indépendants formeront dorénavant l’opposition officielle. La formation du Parti Laval a été autorisée le 31 mars dernier par le Directeur général des élections du Québec. Le conseiller municipal Michel Trottier en est le chef. Les conseillers Pierre Anthian et Jean Coupal se joignent à lui. Ces derniers ont été élus avec le Mouvement lavallois et siègent comme indépendants depuis des mois. M. Trottier, lui, a été élu à titre d’indépendant et s’était joint à Action Laval, mené par Jean-Claude Gobé, avant de claquer la porte un an plus tard. Dès lors, M. Trottier n’avait pas caché ses intentions de créer un nouveau parti politique pour se positionner comme une solution de rechange au Mouvement lavallois du maire Marc Demers. — Kathleen Lévesque, La Presse

ALLOCATION DE TRANSITION

Que les garderies rendent l’argent si elles n’en ont pas besoin, dit le ministre Proulx

Si les garderies n’ont pas besoin d’argent pour améliorer leur gestion, elles n’ont qu’à retourner l’allocation de transition au gouvernement, soutient le ministre de l’Éducation et de la Famille, Sébastien Proulx. Dans un reportage de La Presse, hier, trois associations de services de garde ont accusé le gouvernement d’obliger les garderies à dépenser au moins 18 millions de dollars d’ici un an pour obtenir les services de consultants en gestion. Un propriétaire de garderie a signalé à La Presse que six firmes de gestion l’ont soudainement courtisé depuis que le gouvernement a adopté sa directive. Pour Sébastien Proulx, sa directive « n’oblige pas » à faire appel à des consultants en gestion. C’est une « possibilité », un « exemple » donné aux services de garde, a-t-il soutenu à la sortie d’une réunion du caucus libéral hier. — Tommy Chouinard, La Presse

ALLOCATIONS PROFESSIONNELLES

Les pharmaciens préparent une riposte

Contrairement à ce qui avait été prévu dans une entente signée en juin 2015 entre Québec et l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), le plafond des allocations professionnelles des pharmaciens ne sera aboli totalement que dans neuf mois, selon un règlement publié hier dans la Gazette officielle. Les pharmaciens propriétaires, qui estiment que le ministre de la Santé Gaétan Barrette « renie sa signature et déshonore sa parole », se réuniront au cours des prochains jours pour préparer une riposte. « Tous les moyens sont sur la table », affirme le président de l’AQPP, Jean Thiffault. De son côté, le ministre Barrette justifie sa décision en disant que « l’environnement a changé » au cours des derniers mois. Québec planche notamment sur le projet de loi 81, qui ouvre la porte à des appels d’offres pour l’achat de médicaments génériques. Le ministre dit avoir voulu « se donner les moyens d’aller de l’avant avec le projet de loi 81 tout en protégeant les pharmaciens propriétaires ».

— Ariane Lacoursière, La Presse

PROTECTION DE LA RAINETTE FAUX-GRILLON À LA PRAIRIE

Un décret d’urgence qui pourrait coûter cher

Si Ottawa adopte un décret d’urgence pour protéger la rainette faux-grillon à La Prairie, celui-ci aura « des impacts financiers majeurs », affirme la municipalité de la Rive-Sud. Dans un communiqué publié hier, La Prairie demande à ce que l’ensemble du projet immobilier Symbiocité « soit exclu des zones d’application du décret ». Lors des consultations ministérielles des dernières semaines, les groupes environnementaux ont fait valoir que la portée du décret devrait se limiter au Bois de la Commune, là justement où le projet de 1200 unités d’habitation menace les derniers habitats d’importance de l’espèce. De son côté, La Prairie a déposé au ministère fédéral de l’Environnement une étude d’impact réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton. Selon la Ville, le décret tel qu’il est prévu actuellement entraînerait des pertes de revenus de 3,75 millions par année, soit plus de 9 % de son budget annuel. Si le projet Symbiocité, évalué à 300 millions de dollars, n’était pas exclu du décret, La Prairie demande à recevoir une compensation financière.

— Éric-Pierre Champagne, La Presse

Enfants autochtones

48 %

Proportion d’autochtones parmi les enfants canadiens de 14 ans et moins vivant en famille d’accueil, selon une étude de Statistique Canada. Les autochtones représentent pourtant seulement 7 % des enfants de ce groupe d’âge. Au total, 14 200 autochtones de 0 à 14 ans étaient placés en famille d’accueil en 2011. Les enfants autochtones étaient aussi deux fois plus susceptibles de vivre avec un parent seul que les enfants non autochtones (34 % et 17 %, respectivement).

— Jean-François Bégin, La Presse

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