COURRIER Réseau cyclable

Courrier : Réseau cyclable

Voici vos réactions au texte « Montréal doit se doter d’un vrai réseau cyclable quatre saisons », de François William Croteau, maire de Rosemont–La Petite-Patrie, publié lundi dernier.

Du bateau en hiver

Je suis surpris de l’existence même de ce concept. Le vélo en hiver ! Au Québec ! Moi je revendique le déglaçage des rivières, lacs et même du fleuve, afin que je puisse me servir de mon bateau en hiver.

– Claude Renaud

Lent déneigement

Il faut faire beaucoup mieux. J’utilise le vélo pour me rendre au travail été comme hiver depuis maintenant trois ans. Des portions pourtant stratégiques (piste sur University entre De Maisonneuve jusqu’à l’Université McGill et le tronçon sur des Pins) ne sont souvent déneigées que plus de cinq jours après les chutes de neige.

– Richard Lefebvre

Les cyclistes doivent payer

Pour un vrai réseau de pistes cyclables, il faut que les cyclistes paient leur contribution, comme les automobilistes le font. Là nous pourrons dire qu’ils font partie du réseau et qu’ils peuvent bénéficier d’un avantage.

– Michel Clermont

Incroyable Danemark

Je vais en rajouter encore un peu. Saviez-vous qu’au Danemark, les trottoirs et les pistes cyclables sont déneigés avant les routes ! Incroyable, non ? Et pourtant, c’est ce qu’ont décidé les élus et les habitants de ce pays exemplaire, champion du transport en commun et si conscient de la nécessité de préserver l’environnement. Je suggère à nos élus d’aller visiter cet incroyable pays ! Nous avons tellement à apprendre.

– René Masson

N'oublions pas les piétons

Je suis d’accord avec les pistes cyclables quatre saisons, pourvu que l’on respecte les droits des piétons et des automobilistes. J’ai 71 ans, j’habite rue Boyer et je marche pour faire mes courses. Le vélo n’est pas mon moyen de transport, mais je marche le plus souvent et occasionnellement, j’utilise mon auto. Aux premières lueurs du jour, la piste cyclable est déjà dégagée, le sel épandu et le travail est impeccable. Combien de fois ai-je vu des gens marcher sur la piste avec leurs enfants, parce que le trottoir est à peine dégagé et glissant ?

– Micheline Losier

La nordicité de Montréal

Le maire de l’arrondissement de Rosemont ne se rend pas compte du caractère nordique de Montréal. Ici, de novembre à mars, nous avons de la neige au sol. C’est même difficile de marcher parfois. Alors, pour le vélo, cela devient carrément dangereux. Bien sûr, on peut s’acheter des vélos sophistiqués qui peuvent offrir un meilleur rendement dans la neige. Mais tant que le réchauffement de la planète ne sera pas complet et qu’il y aura de la neige à Montréal et au Québec, le maire serait plus avisé de mettre des skis !

– Guy Grégoire, Gatineau

Une minorité

Non, non et non. Assez de dépenses pour une minorité qui refuse les règles de l’hiver québécois. La pollution générée par tous les équipements de déneigement sera tout aussi importante que la diminution de pollution due à la baisse du nombre de véhicules automobiles sur les routes.

– Jean-Pierre Beaucage

Les trottoirs oubliés

Je suis un piéton quatre saisons. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les pistes cyclables sont nettoyées en priorité. Peut-être parce qu’il y a plus de piétons que de cyclistes sur les pistes cyclables, car les trottoirs ne sont pas entretenus.

– Claude Pichette

Pas une priorité

Le déneigement est tellement problématique à Montréal pour les autos et les piétons que pour moi, les vélos n’ont qu’à attendre leur tour. Quel est le pourcentage des utilisateurs réels qui justifieraient une dépense supplémentaire que les contribuables devraient assumer pour ce service ?

– Lucie Allard, Mirabel

Priorité piétons

Je suis cycliste. Je fais du vélo pour me rendre au travail de mars à décembre depuis près de 25 ans. L’idée est fort intéressante, mais on n’a simplement pas les moyens.

Donnons d’abord la priorité à des « réseaux piétons pour tous » : enfants, personnes à mobilité réduite, personnes âgées, etc. C’est un dossier municipal qui a des ratés tous les hivers.

– Richard Gosselin

Droit de passage

Je considère que se transporter en vélo l’hiver s’apparente à faire de la raquette ou du ski de fond. Alors, je ne comprends pas que l’argent de mes taxes serve à financer un sport loisir.

Il faudrait peut-être s’inspirer du fait que les adeptes du ski de fond ou de la raquette paient un droit de passage pour accéder à des sentiers entretenus et protégés.

– Claude Carrier, Montréal

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