Le PLQ dénonce le « sexisme » de la CAQ

La fuite des textos de la candidate Gertrude Bourdon prouve que la Coalition avenir Québec (CAQ) pratique un « féminisme de façade », a dénoncé le Parti libéral du Québec (PLQ), hier. Une sortie tournée en ridicule par le chef caquiste François Legault.

Lors d’un point de presse tenu durant le festival Melkite, dans le nord de Montréal, la candidate libérale Marwah Rizqy a qualifié certains propos et actions de M. Legault de « sexistes ».

Elle a cité en exemple la décision du chef caquiste de remettre à La Presse un échange de messages textes entre Mme Bourdon et son chef de cabinet, Martin Koskinen. Cette conversation révèle que Mme Bourdon était prête à « marquer l’histoire » avec la CAQ.

M. Legault a confirmé samedi avoir dévoilé cette conversation privée « de façon exceptionnelle » afin d’informer les électeurs.

Mais pour Mme Rizqy, M. Legault a dépassé les bornes.

« On ne peut pas étaler sur la place publique des textos privés avec une femme de cette façon », a lancé la candidate.

Sa collègue Christine St-Pierre, candidate dans Acadie, a abondé dans le même sens.

« C’est une façon de dénigrer cette femme, a déclaré la ministre sortante des Relations internationales. Rendre des textos privés publics, c’est un manque d’éthique à notre avis. »

Les candidates ont également rappelé que M. Legault avait fermé la porte au projet de ligne rose de la mairesse de Montréal Valérie Plante, rabroué sa femme lors d’une conférence de presse en 2014 et qualifié Julie Snyder de « la femme de l’autre » cette même année.

« Pas rapport »

Cette sortie libérale a été balayée du revers de la main par le chef de la CAQ. M. Legault a rappelé que son entourage avait tenu en tout sept rencontres avec Mme Bourdon, et qu’il n’avait rien fait d’autre que de « révéler la vérité ».

« C’est quoi, le rapport, de dire que, parce que j’ai révélé des textos de Mme Bourdon, que j’attaquerais les femmes ? C’est quoi le rapport ? Si ça avait été un homme, j’aurais fait la même chose », a-t-il expliqué.

« Les conversations devraient rester privées. Mais quand on a besoin de savoir la vérité dans un domaine qui est public, lors d’une campagne électorale, je pense que les Québécois qui vont voter le 1er octobre ont le droit de savoir. »

— François Legault

La candidate de la CAQ dans Laval-des-Rapides, Christine Mitton, s’est dite « choquée » par les commentaires de Mmes Rizqy et St-Pierre.

« On a révélé un texto, a-t-elle noté. Je pense que c’était adéquat, que la population devait savoir ça. »

Dans les rangs caquistes, on rappelle qu’en février, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a lui aussi rendu public un échange de messages textes entre le chroniqueur Bernard Drainville et un membre de son entourage.

La sortie des candidates libérales est survenue 24 heures après que La Presse eut révélé que le parti de François Legault allait présenter plus de candidates que de candidats aux élections du 1er octobre. La CAQ présentera en effet 65 femmes et 60 hommes, du jamais-vu dans l’histoire politique québécoise.

Parti libéral du Québec

530 millions de dollars d’allègements annoncés en quatre jours

Saguenay — En quatre jours de campagne, Philippe Couillard a annoncé pour 530 millions de dollars d’allègements financiers destinés surtout aux familles.

Après le chèque de 150 $ à 300 $ par enfant au coût de 380 millions par année, le premier ministre a promis hier d’étendre la gratuité des soins dentaires de base aux enfants de 10 à 16 ans et aux aînés à faible revenu. Une facture annuelle de 150 millions.

Il a fait cette annonce au moment même où son gouvernement est en conflit avec les dentistes au sujet des tarifs payés pour couvrir les bénéficiaires actuels du régime public.

« C’est un geste important en faveur de la prévention et de la santé » et une façon de « soulager la pression financière » des familles et des aînés démunis, a plaidé le chef libéral en dévoilant sa promesse au département d’hygiène dentaire du cégep de Chicoutimi.

À l’heure actuelle, les enfants de moins de 10 ans reçoivent gratuitement des soins dentaires de base – l’examen annuel et les plombages, par exemple, mais pas le nettoyage, le détartrage, l’application du fluorure et l’orthodontie. Les libéraux s’engagent à prolonger la couverture publique jusqu’à 16 ans inclusivement, comme c’était le cas avant 1992.

Jean Charest avait fait la même promesse lors de la campagne de 2012, sa dernière ; ni le parti lors des élections de 2014 ni le gouvernement Couillard au cours de son mandat n’avaient ramené l’idée. « On n’a pas pu faire ça avant parce qu’on n’avait pas les marges de manœuvre » financières, s’est défendu M. Couillard.

Les bénéficiaires de l’aide sociale et leurs enfants ont également droit à de tels soins gratuitement en ce moment. Le PLQ ajouterait les aînés recevant le supplément de revenu garanti.

Au total, 1,2 million de personnes de plus seraient admissibles à la couverture publique.

Une mesure ajustée à la demande

La mesure ferait économiser 330 $ par année en moyenne aux familles qui ont deux adolescents, selon les libéraux.

La promesse coûterait au total 150 millions par année. « On va s’ajuster quel que soit le niveau de demande, a précisé M. Couillard. Si les Québécois, comme je le souhaite, portent plus à attention à leur santé dentaire maintenant que ce régime est plus généreux, tant mieux, on défraiera les coûts qui sont afférents. »

Il en coûte environ 160 millions pour couvrir les 630 000 bénéficiaires actuels du régime public. Il y a 1 million de personnes admissibles en ce moment, mais 370 000 ne se prévalent pas du programme.

L’entente entre Québec et les dentistes sur le remboursement des services donnés aux personnes couvertes par la RAMQ est échue depuis trois ans. Le conflit s’est envenimé cet été alors que les dentistes ont tenté de se retirer du régime public, donc de ne plus offrir les services. Les tarifs payés par l’État ne reflètent plus les coûts réels, selon l’Association des chirurgiens dentistes du Québec. Il y aurait un écart de 20 %. L’association soutient également que le gouvernement veut imposer une réduction additionnelle de 12 % de leur rémunération. M. Couillard réfute ces chiffres, mais il ne donne pas de détails sur l’offre gouvernementale.

Fin juillet, le ministre de la Santé Gaétan Barrette a adopté un décret pour éviter le retrait des dentistes du régime public. Leur association a annoncé son intention de contester la mesure devant les tribunaux.

Vers un consensus avec les dentistes ?

L’élargissement du régime était l’une des deux demandes de l’association, a fait valoir M. Couillard. « Pour ce qui est des autres éléments qui sont plus liés aux considérations financières, on est disposés, nous, à avoir une entente […] à l’intérieur du cadre financier du gouvernement. » Il a ajouté qu’« il n’y aura pas d’autre issue possible qu’une entente négociée », laissant entendre que le recours à une loi spéciale est écarté.

S’il est réélu, il mettrait en œuvre sa promesse dès qu’il y aurait entente.

Philippe Couillard ne s’engage pas à bonifier le panier de soins couverts par le régime public. L’Ordre des dentistes recommandait de l’élargir en 2016.

« On doit avoir des discussions avec l’Ordre là-dessus, mais clairement, on ne peut pas tout payer ! », a lancé Philippe Couillard.

Avec cette annonce, il s’inspire de Québec solidaire (QS), qui s’est engagé à créer une assurance dentaire publique universelle. « Il veut couvrir tout pour tout le monde, mais là on est à 1 milliard [de dollars]. Soyons réalistes », a commenté le chef libéral.

Réaction

« Le PLQ sent le besoin de dépoussiérer une vieille promesse de Jean Charest pour se sauver la face. Les libéraux ont eu 15 ans pour faire quelque chose et ils n’ont rien fait. La proposition du PLQ n’arrive pas à la cheville de ce que Québec solidaire met de l’avant. »

— La co-porte-parole de QS, Manon Massé

Citation

« Le bilan que j’ai comme député est sans précédent, je le dis très, très simplement et clairement. Et beaucoup de ce que j’ai fait a été rendu possible parce que je suis également premier ministre et chef du gouvernement, je le dis très directement. Les investissements qui ont été faits ici sont sans précédent. »

— Philippe Couillard, qui était de passage dans sa circonscription de Roberval hier. Il y reviendra encore dans quelques jours.

L’accès aux soins « inutilement compliqué »

Philippe Couillard s’est rendu dans un centre de jeux de Saguenay pour aller à la rencontre de familles. Il s’est attablé avec les parents de deux enfants. Au détour de la conversation, le premier ministre leur demande de nommer une chose qui est « inutilement compliquée » dans leur vie et à laquelle le gouvernement pourrait remédier. Le père répond d’emblée qu’il s’agit de l’accès aux soins de santé lorsque les enfants sont malades. Or, le chef libéral répète depuis le début de sa campagne que cet accès s’est amélioré comme jamais durant son mandat. Il a tout de même fait valoir à son interlocuteur sa promesse d’ajouter 25 supercliniques, ouvertes 12 heures par jour, y compris la fin de semaine.

coalition avenir Québec

Legault confirme vouloir uniformiser le taux de taxe scolaire

Terrebonne — François Legault a réitéré son engagement à uniformiser le taux de taxation scolaire, hier, et dénoncé l’approche « injuste » privilégiée par le gouvernement Couillard. Mais ironiquement, il l’a fait devant deux maisons dont la facture de taxe a fondu de 65 % sous les libéraux.

De passage à Terrebonne, M. Legault a promis qu’un gouvernement caquiste imposerait un taux de taxation scolaire unique dans toute la province. Ce taux serait le plus bas actuellement en vigueur au Québec, c’est-à-dire celui de 10,5 cents pour chaque 100 $ d’évaluation foncière présentement appliqué dans les Laurentides.

Cette politique entrerait en vigueur graduellement dans un premier mandat, et entraînerait des réductions de taxe presque partout au Québec. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, par exemple, la facture d’une résidence de 280 000 $ fondrait de 520 $.

700 millions

Coût de l’uniformisation de la taxe scolaire proposée par la CAQ

Comme il l’a fait à maintes reprises à l’Assemblée nationale, M. Legault a dénoncé la décision du gouvernement libéral d’harmoniser les taux de taxation scolaire au plus bas taux de chaque région administrative. Cette stratégie a donné lieu à plusieurs aberrations, une « loterie libérale », selon les mots du chef caquiste.

Pour appuyer son propos, M. Legault a tenu un point de presse devant deux maisons de la côte de Terrebonne. L’une se trouve sur le territoire de la commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, l’autre, sur celui de la commission scolaire des Affluents. L’une a un taux de taxation scolaire de 10 cents par 100 $ d’évaluation foncière, l’autre, de 27 cents.

« Vous voyez, il n’y a aucune façon que Philippe Couillard peut défendre une telle injustice. Le propriétaire de la maison qui est plus à droite a perdu à la loterie libérale. »

— François Legault

Vérification faite…

Vérification faite, les propriétaires des deux maisons citées en exemple par M. Legault ont bénéficié de réductions de taxe scolaire substantielles sous le gouvernement Couillard. Le premier a vu sa facture baisser de 65 %, passant de 503,09 $ en 2017 à 175,95 $ en 2018. Le second a eu droit à une baisse de 63 %, sa facture passant de 803,51 $ en 2017 à 294,21 $ en 2018.

Abolir « l’objectif ultime »

Aux élections de 2014, François Legault a promis d’abolir la taxe scolaire. Il a reconnu hier avoir changé d’avis sur la question.

« Si j’avais été élu en 2014, j’aurais réalisé mon engagement, a-t-il expliqué. Cette année, en 2018, on propose de remettre de l’argent dans le portefeuille des familles. On va le faire d’une façon différente qu’en 2014, mais en bout de ligne, les gens vont être gagnants. »

Le chef caquiste a cependant indiqué qu’il reste convaincu que la taxe scolaire doit être abolie un jour. C’est « l’objectif ultime » vers lequel il tendra dans un éventuel deuxième mandat.

Trop cher, rétorque Couillard

De passage à Saguenay, le premier ministre Philippe Couillard a rappelé que la fixation d’un taux unique par région a déjà coûté 672 millions à l’État, qui doit dédommager les commissions scolaires pour la perte de recettes fiscales.

« C’était nécessaire pour l’équité fiscale, mais il faut en rester là, a dit M. Couillard. Si on ajoute un autre 700 millions, là vous êtes rendus à 1,3 milliard. Ce sont 700 millions qui ne vont rien faire pour la réussite des enfants. »

Le premier ministre sortant estime qu’il faut plutôt investir dans les services aux élèves. Or, une baisse supplémentaire de taxes limite la marge de manœuvre de l’État pour le faire, a-t-il plaidé.

— Avec la collaboration de Tommy Chouinard, La Presse

Le chef caquiste passe à l’attaque

Après avoir passé les premiers jours à éviter de critiquer ses adversaires, François Legault s’est montré nettement plus combatif, hier. Il a écorché ses adversaires libéraux et péquistes qui s’opposent à son projet d’implanter la prématernelle à 4 ans. Se disant « choqué » des critiques de ses adversaires sur cette proposition, le chef de la Coalition avenir Québec a fait une sortie virulente qui tranche nettement avec le ton conciliant qu’il avait promis de tenir en campagne. « Quand est-ce que M. Lisée et M. Couillard vont avoir assez d’ambition pour nos enfants ? a-t-il lancé. Je n’en reviens pas. » Le chef caquiste a promis de retrouver son ton positif aujourd’hui.

— Martin Croteau, La Presse

La climatisation dans les CHSLD revient hanter Legault

Les bains de foule sont des exercices dangereux pour les politiciens. François Legault en a eu la preuve, hier, lorsqu’un citoyen lui a reproché d’avoir refusé de climatiser les CHSLD lorsqu’il était ministre de la Santé, dans le gouvernement péquiste, en 2002. « Vous savez très bien que quand il a été au pouvoir pour le Parti québécois, ça a été catastrophique au niveau de la Santé », a expliqué l’électeur aux journalistes au terme de l’échange. M. Legault a dit comprendre la colère du citoyen. « Il y a des personnes qui ont vécu avec des gens qui ont subi des canicules et ça a été difficile », a-t-il reconnu. La CAQ promet d’aménager une aire climatisée dans chaque CHSLD d’ici l’été prochain. À terme, elle souhaite remplacer ces établissements par des « Maisons des aînés » qui seront entièrement climatisées.

— Martin Croteau, La Presse

Legault ira au défilé de la Fierté s’il est élu premier ministre

François Legault sera au défilé de la Fierté l’an prochain s’il est élu premier ministre. Il a pris cet engagement au micro de Jean-Philippe Wauthier, hier soir, à l’émission Le beau dimanche. M. Legault brillait encore une fois par son absence au défilé du 19 août, alors qu’étaient présents plusieurs ministres provinciaux et fédéraux, la presque totalité de l’exécutif de l’administration de la mairesse de Montréal Valérie Plante ainsi que les premiers ministres du Canada et du Québec, Justin Trudeau et Philippe Couillard. « L’année prochaine, si je suis premier ministre, j’y serai », a dit M. Legault. Le chef caquiste s’est aussi fait questionner sur l’immigration. Il a accusé le « corporatisme dans beaucoup d’ordres professionnels » d’être responsable du taux de chômage élevé des immigrants, en dépit de la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement. La CAQ propose de réduire de 10 000 le nombre d’immigrants reçus au Québec chaque année. — Charles Côté, La Presse

Lisée ajoute un débat local à son horaire

« Être en politique, c’est se mettre en danger devant ses électeurs », affirme Jean-François Lisée. Même s’il est chef de parti, il affrontera donc ses adversaires de la circonscription de Rosemont dans un débat local, le 11 septembre.

Ce débat s’ajoute aux débats des chefs qui auront lieu en français et en anglais sur les grandes chaînes de télévision.

« De voir un candidat dans une circonscription refuser de débattre avec les autres candidats parce qu’il est chef ou premier ministre, je trouve ça inacceptable. […] Pour moi, il n’y a pas de débat sur le débat », a-t-il dit hier au Collège de Rosemont, où avait lieu son investiture.

La co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a de son côté aussi annoncé hier qu’elle participerait à un débat dans Sainte-Marie–Saint-Jacques, à Montréal, le 10 septembre.

Sondage interne dévoilé

Alors qu’on prédit une course serrée pour le chef péquiste, ce dernier a distribué hier les résultats d’un sondage interne, où M. Lisée obtient 34,6 % d’appuis, contre 25,8 % pour Vincent Marissal, de Québec solidaire.

Ce coup de sonde, réalisé par la firme Repère Communication, a été réalisé les 18 et 19 août (avant le déclenchement des élections) auprès d’un échantillon de 407 répondants. La marge d’erreur est d’environ 4,9 %. Les répondants qui sont « discrets » (c’est-à-dire qui ne savent pas pour qui voter ou qui refusent de répondre) sont toutefois nombreux : 27 %.

Des spécialistes des sondages, dont Claire Durand, présidente de la World Association for Public Opinion Research et professeure à l’Université de Montréal, ont toutefois réclamé que le Parti québécois (PQ) dévoile son rapport de sondage pour prouver la validité des résultats.

« Un sondage sans accès au rapport de sondage, c’est peut-être vrai, c’est peut-être faux, on ne le sait pas. »

— Tweet de Claire Durand, présidente de la World Association for Public Opinion Research et professeure à l’Université de Montréal.

« Repère Communication est la firme de sondage du PQ et fait habituellement du bon travail. Mais elle doit rendre le rapport de sondage disponible au public », a également écrit Jean-Marc Léger, président de la firme de sondage Léger.

Éviter les erreurs de 2014

Jean-François Lisée, qui a passé sa journée de samedi à critiquer le bilan libéral et à attaquer les promesses de la Coalition avenir Québec (CAQ), a voulu mener une campagne positive, hier, journée d’investiture pour sa vice-cheffe et lui-même.

« Il faut doser entre ce qu’on a à dire de positif […] et les dangers que représentent les positions de nos adversaires. »

— Jean-François Lisée

Le chef péquiste entend ainsi se fier à « un petit livre des leçons de 2014 » pour mener une bonne campagne, contrairement à la dernière, qui « n’était pas la meilleure campagne de l’histoire » du PQ.

« J’ai un petit livre sur les leçons de la campagne de 2014, qui n’était pas la meilleure de l’histoire du PQ, et une fois de temps en temps, je regarde pour être sûr qu’on ne fait pas les mêmes erreurs, et si possible, le contraire », a affirmé M. Lisée.

Éducation

Québec solidaire promet la gratuité, du CPE à l’université

Québec solidaire (QS) veut assurer la gratuité scolaire, « du centre de la petite enfance au doctorat ». Les deux co-porte-parole du parti, Gabriel Nadeau-Dubois et Manon Massé, en ont fait l’annonce, hier, à Sherbrooke. Cette mesure coûterait à l’État 2,45 milliards, d’après les chiffres du parti. Mme Massé a souligné que l’école primaire et secondaire était loin d’être gratuite pour les parents, qui doivent payer des frais administratifs, des activités parascolaires et des frais de surveillance, par exemple. En assurant la gratuité scolaire au primaire, une famille de trois enfants économiserait en moyenne 1700 $ par année, selon QS. Manon Massé croit que le gouvernement devrait investir davantage en éducation au lieu de dépenser plusieurs milliards de dollars pour construire le troisième lien entre Lévis et Québec. — La Presse canadienne

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