Installations sportives

Montréal à l’heure des changements climatiques

Le réchauffement climatique aura certainement des impacts sur la pratique du sport. En revanche, on doit se demander si la pratique du sport n’a pas, elle aussi, des impacts sur le réchauffement climatique. Analyse des efforts déployés dans les différents bâtiments sportifs montréalais pour apporter leur contribution à l’environnement.

Un dossier de Jean-François Tremblay

Le Parc olympique, de 1976 à 2018

Michel Labrecque nous avait donné rendez-vous à l’entrée de la centrale thermique du Parc olympique, l’une des plus grandes du genre au Canada. L’endroit est immense, faisant plusieurs étages de haut, réparti sur plusieurs pièces, rempli d’un enchevêtrement de tuyaux et d’interminables tunnels.

Le plus fascinant, c’est que l’endroit est à peu près inconnu de tous. S’y entassent les technologies dernier cri pour redistribuer la chaleur, la climatisation et l’électricité aux bâtiments du Parc olympique : le stade, la tour, le Biodôme, l’aréna Maurice-Richard, les pyramides olympiques.

Cette centrale thermique a vu le jour en 1976. Sa renaissance est le résultat de quatre ans de travaux, de l’établissement des besoins à la dernière couche de peinture. Coût : un peu plus de 20 millions de dollars, dont 6 millions en subventions du gouvernement. Le reste se remboursera à peu près en 10 ans avec les économies réalisées, assure le PDG du Parc olympique, avec garantie financière des responsables des travaux de modernisation.

Résultat net pour l’environnement : l’équivalent de 1500 voitures de moins sur les routes.

« La rénovation [Michel Labrecque utilise l’emprunt à l’anglais retrofit, à mi-chemin entre rénovation et mise à jour] est extrêmement coûteuse. Des bâtiments qui ont 40 ans, on ne peut pas partir tous azimuts. On se demande : quels sont les éléments sur lesquels on peut travailler, sur lesquels il y a un retour sur investissement et sur lesquels il y a un réel impact immédiat sur la diminution des gaz à effet de serre ? »

Le personnage est bien connu des Montréalais. On peut le voir sur les pistes cyclables de la ville, presque à longueur d’année. L’adepte du deux-roues avoue qu’il a même longtemps transporté ses enfants dans une remorque, en plein hiver, avant de se rendre compte de sa « cruauté » comme père.

Après cinq ans comme président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal et 15 ans à Vélo Québec, Michel Labrecque fait partie des convaincus de l’importance de contribuer à la préservation de l’environnement. En prenant la direction de la mer de béton qu’est le Parc olympique, il n’était pas question qu’il baisse sa garde.

Michel Labrecque s’était rendu à la centrale thermique souterraine à vélo, fidèle à ses habitudes. À ses pieds, un énorme puits en béton, là où se dressaient il y a quelques mois à peine les immenses tours de refroidissement datant d’une autre époque. Les travaux de démolition ont été spectaculaires. On y trouve aujourd’hui une structure de poutres d’acier menant à des machines très 2018, tout en haut.

« Il y avait des tours de refroidissement qui fonctionnaient à l’eau. C’était de grands bassins d’eau. La masse d’eau dans le système permettait de refroidir le Parc olympique par le système de canalisations. Ça a été remplacé par un nouveau système moins énergivore. Pour les chaudières, on fournissait du chauffage à la vapeur. On est passés à l’eau chaude et à l’air pulsé. Les appareils ont été changés pour des appareils à grande optimisation. »

Ajoutez à cela une tuyauterie changée et isolée et un système de réutilisation de la chaleur perdue, et vous avez le portrait complet de l’endroit.

Vert béton

On le disait, Labrecque fait partie des convertis. Comment donc a-t-il pu voir vert quand il s’est retrouvé devant le gris du Parc olympique ? Le PDG a trouvé la solution dans l’historique du lieu.

« Les préjugés que j’avais sur le stade étaient basés sur une méconnaissance et des lieux communs. Dès le début du XXe siècle, la ville de Maisonneuve décide de faire des fermes au nord de la rue Sherbrooke un grand parc, à l’image du mont Royal, qui serait la dimension végétale du lieu. Et ce parc aurait un pendant minéral au sud, ici. Il y a eu cinq candidatures pour les Jeux olympiques (1928, 1944, 1956, 1972 et 1976). Peu de gens le savent. Dès la candidature pour les Jeux de 1956, par Camillien Houde, il était ici, le stade. Quand j’ai compris l’histoire sur le long terme, on comprend que la dimension béton, la dimension monumentale, c’était une volonté esthétique. Un bâtiment signature. Un bâtiment qui devient monument, qui entre dans la ligne d’horizon de la ville. »

Une étude patrimoniale commandée dès son entrée en poste lui a confirmé la valeur du lieu et l’obligation de le préserver tel quel. Dès lors, M. Labrecque a abordé le dossier différemment, en cherchant plutôt à faire le pont entre le végétal, le Jardin botanique, et le minéral, le Parc olympique. Quelques minutes avant la rencontre, M. Labrecque avait assisté à la plantation du 1000e arbre au Parc olympique, geste hautement symbolique.

« On a démoli les stationnements en surface parce qu’on a 4000 places sous terre. On a mis du gazon et du lierre. On ne peut pas planter des arbres partout parce qu’on a la ligne de métro. La voûte fait un mètre. Mais tous les autres endroits, on a décidé de les verdir. On travaille aussi à un gros projet avec la STM, qui rénove la station Viau. On va défaire toutes les dalles entre Pierre-de-Coubertin et le Planétarium. Tout ça va devenir un parc pour les citoyens du Sud et un déambulatoire ombragé pour les gens qui sortent du métro Viau. On est un parc. On doit retrouver la portion calme, détente, repos. »

Labrecque projette la plantation de 1000 arbres supplémentaires. Et d’ici 2026, ses idées s’emballent. « Il y a encore beaucoup de travail à faire. Il faut rester modeste. » Il veut s’attaquer aux 4 R : réduire, recycler, réutiliser, récupérer, surtout pour les produits alimentaires lors d’événements. Ce sera le chantier majeur de son prochain plan environnemental. Compostage, recyclage des contenants, tri des papiers, cartons et métaux, révision de la chaîne d’approvisionnement, achat local. Rien n’est exclu.

Il veut aussi changer le système qui purge les toilettes automatiquement toutes les heures et installer des détecteurs de mouvement. Parlant de toilettes, il les veut plus écologiques sur le plan de la dépense d’eau. Et parlant d’eau, il rêve carrément de remplir les cuvettes avec les pluies récupérées plutôt qu’avec de l’eau potable.

Le bon vieux Parc olympique, océan de béton datant de 1976, mais bien ancré en 2018 ? Qui l’aurait cru ?

Les efforts du Canadien, à Laval comme à Montréal

Le Centre Bell a été inauguré en 1996, à une époque où les normes vertes n’étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui. Pour Louis-Philip Bolduc, président sortant du conseil d’administration, Conseil du bâtiment durable du Canada – Québec, ce bâtiment ne sera jamais comme si on le construisait aujourd’hui. C’est simplement impossible.

N’empêche, le Canadien n’est pas resté les bras croisés, comme il l’explique.

« Le Centre Bell entre dans cet exemple de bâtiments montés avec les standards des années 90. Mais on se retrouve plus de 20 ans après avec un propriétaire, la famille Molson, qui est allé chercher une certification LEED pour bâtiments existants. Le Centre Bell a fait beaucoup de mises à jour. L’éclairage est DEL [NDLR : à 80 %]. Ça a réduit drastiquement la facture d’éclairage. Il y a eu des rénovations pour remplacer des composantes mécaniques. La certification reconnaît la démarche pour placer le Centre Bell à l’avant-garde et aux normes d’aujourd’hui. »

Cette certification LEED pour bâtiments existants est le résultat d’une série de mesures mises en place au Centre Bell. Parmi celles-ci, plusieurs concernent les économies d’énergie et d’eau. Par exemple, l’installation d’un système de gestion du bâtiment selon l’occupation pour l’éclairage, la chaleur, la climatisation et la ventilation. Ou encore l’installation de toilettes et robinets qui ont permis de réduire de 20 % la consommation d’eau.

Mais c’est certainement sur le plan de la production de déchets que le Centre Bell se distingue. C’est d’ailleurs l’un des aspects notamment qui cause la surprise au salon des journalistes : c’est l’un des rares endroits dans le milieu où l’on accorde une telle importance au compostage.

Comme de fait, confirme un porte-parole de l’équipe, « la nouvelle offre alimentaire fait en sorte que 95 % des produits sont compostables ou recyclables ». Les gestionnaires de l’édifice sont même allés jusqu’à faire l’acquisition de pailles compostables, comme l’ont fait plusieurs grandes chaînes.

Le petit objet est devenu symbole par excellence de la pollution par le plastique, après que les images d’une tortue avec une paille coincée dans le nez au large du Costa Rica ont fait le tour du monde il y a quelques années.

D’ailleurs, le Centre Bell détient, et maintient, depuis 2008 l’attestation Ici on recycle de l’organisme Recyc-Québec. C’est d’autant plus notable que l’édifice ne recyclait ou compostait que 25 % de ses déchets avant l’instauration d’une équipe consacrée au tri des matières.

Fait notable en terminant : le Centre Bell a fait don d’environ 35 tonnes de nourriture, l’équivalent de 115 000 repas, au cours de la dernière année.

Place Bell 

Ce qu’il faut savoir au sujet des arénas est que les systèmes de refroidissement sont très énergivores. Comme la Place Bell est un édifice flambant neuf, on a pu s’attarder au problème dès le départ.

M. Bolduc explique : « À la Place Bell, certaines mesures de récupérations de chaleur ont été pensées pour amoindrir la facture énergétique, même si la Place Bell n’a pas de certification LEED. La Place Bell avait une équipe de conception au niveau électromécanique qui avait aussi participé au centre sportif de Westmount [voir onglet sur les premiers de classe]. Ils avaient l’expertise. Ils ont repris certaines mesures de Westmount que l’on a pu appliquer dans la Place Bell pour améliorer l’efficacité énergétique. »

Pour M. Bolduc, il aurait été possible d’en faire plus, mais encore faut-il d’abord sensibiliser les clients. Évidemment, chaque entreprise qui soumet sa candidature lors d’un appel d’offres respecte à la lettre les directives afin d’être compétitive face à ses rivales. Ainsi, le défi est surtout de faire comprendre qu’en investissant un peu plus lors de la construction initiale dans des mesures environnementales, il est possible de réaliser des économies sur le long terme.

« Pour être capable d’en faire plus, il faut sensibiliser les clients pour que dans leurs exigences ils voient les retombées positives. On est ici pour sensibiliser le marché pour que les clients soient mieux conscientisés. Pour que les groupes qui répondent aux appels d’offres, leurs exigences soient plus élevées et que le marché tende à en faire davantage. »

La Place Bell n’est pas un cancre pour autant. Toutes les mesures sur le compostage et le recyclage sont les mêmes qu’au Centre Bell. Le bâtiment est aussi éclairé à 95 % par la technologie DEL, ce qui donne la texture particulière à la patinoire quand on assiste à un match du Rocket de Laval.

Également, l’édifice est équipé d’un système de chauffage/climatisation avec thermopompe et d’un compresseur d’ammoniac de nouvelle génération pour la réfrigération. Toutes ces technologies sont réputées plus efficaces et économiques.

Les données en vrac  (informations fournies par le Canadien)

CENTRE Bell

Ici on recycle

Collecte des matières organiques dans le bâtiment, y compris les cuisines et les restaurants

Don du matériel informatique usagé ou récupération par des entreprises spécialisées

La nouvelle offre alimentaire fait en sorte que 95 % des produits sont compostables ou recyclables

Les pailles sont maintenant aussi compostables

Don de près de 35 tonnes de nourriture au cours de la dernière année (environ 115 000 repas).

Certification LEED – bâtiments existants

Réduction du phénomène d’îlot de chaleur grâce au stationnement souterrain ;

Installation de toilettes et de robinets efficaces pour réduire de 20 % la consommation d’eau ;

Gestion exemplaire des tours de refroidissement servant à la climatisation et à la glace ;

Système de gestion du bâtiment selon l’occupation (éclairage, chaleur, climatisation, ventilation) ;

Réduction de 65 % de la consommation d’énergie pour l’éclairage de l’intérieur de l’amphithéâtre grâce à l’utilisation de la technologie DEL ;

Implantation d’une politique où 80 % des achats faits au Centre Bell proviennent de matières recyclées, réutilisées ou fabriquées localement ;

Utilisation de produits d’entretien écologiques.

Place Bell

Éclairage DEL à 95 % du bâtiment ;   

Compresseur d’ammoniaque de nouvelle génération (qui utilise moins de gaz) ;

Système de chauffage/climatisation avec thermopompe ;

Système de gestion du bâtiment en fonction de l’occupation (éclairage, chauffage, ventilation, climatisation) ;

La nouvelle offre alimentaire fait en sorte que 95 % des produits sont compostables ou recyclables ;

Les pailles sont maintenant aussi compostables.

Les premiers de classe

Centre des loisirs de Westmount

Complexe de 8270 mètres carrés, situé à l’angle de la rue Sainte-Catherine et de l’avenue Lansdowne, inauguré le 19 septembre 2013

Certification LEED Or attribuée en mars 2015 par le Conseil du bâtiment durable du Canada

Deux patinoires souterraines grandeur LNH

Une piscine extérieure de compétition

13 vestiaires, 3 salles polyvalentes

Toit vert au-dessus des patinoires

Système de chauffage et de climatisation à la fine pointe de la technologie, comprenant notamment des capteurs de chaleur résiduelle, des thermopompes et des planchers chauffants efficaces

Installation de technologies performantes pour les systèmes d’éclairage et les économies d’eau

Installation de deux bornes de recharge pour véhicules électriques

Bassin de rétention d’eau pour gérer l’eau de pluie

« C’est un aréna qu’on a creusé à 30 pieds dans le sol. Le bâtiment est 50 % plus efficace en termes de consommation énergétique que tout autre bâtiment sportif. Un aréna est comme un gros bloc que l’on veut climatiser et garder froid à longueur d’année. L’été, ça consomme énormément de charges de climatisation. La ville de Westmount a une glace opérationnelle à longueur d’année. C’est comme un immense puits géothermique enfoui dans le sol. Les pertes thermiques sont très faibles. On a trouvé des solutions pour réutiliser la chaleur que les systèmes mécaniques créent en refroidissant l’air. On a préchauffé l’eau pour les douches, on a mis des planchers radiants dans les gradins pour améliorer le confort des occupants, on a chauffé l’eau de la piscine. C’est dans un esprit d’efficacité énergétique pour que le bâtiment coûte à la Ville le moins cher possible. »

— Louis-Philip Bolduc, président sortant du conseil d’administration, Conseil du bâtiment durable du Canada – Québec

Stade de soccer de Montréal

Situé avenue Papineau, dans Ahuntsic, inauguré en juin 2017

Vers une certification LEED Or

Présence importante de bois, de verre et de matériaux recyclés non nocifs

Toiture blanche (qui reflète les rayons du soleil)

Économie d’énergie et géothermie

Bassins de rétention pour gérer l’eau de pluie

Gestion du site et des déchets de construction

Réduction des îlots de chaleur

Préservation des arbres du talus Papineau et toiture verte

Bornes de recharge pour véhicules électriques

« C’est un cas intéressant. Il est fait en structure de bois, de la compagnie Nordic Chantiers Chibougamau, une des grosses compagnies en structures de bois au Québec. Ils ont fait une réflexion sur l’approvisionnement local, avec des matériaux qui viennent d’ici. Le savoir-faire en bois revient. On fait des tours de 20 étages en bois dans le monde. À Québec, il y a un immeuble de condos de 13 étages qui se construit en structure de bois. Ils ont aussi innové en faisant une structure droite plutôt qu’une structure courbée comme on voit traditionnellement. Ça donne une signature architecturale. Cet aspect en développement durable est important aussi : créer des endroits où le monde se sent bien. Le bien-être de l’occupant dans le bâtiment est un des prochains défis. »

— Louis-Philip Bolduc, président sortant du conseil d’administration, Conseil du bâtiment durable du Canada – Québec

Levi’s Stadium à Santa Clara, près de San Francisco

Ouverture le 17 juillet 2014 au coût de 1,3 milliard

Premier stade aux États-Unis à obtenir une certification LEED Or

Toit vert de 27 000 pieds carrés qui absorbe les eaux de pluie et sert d’isolation pour les loges de luxe

Frais de chauffage et de climatisation réduits de 20 % grâce à cette barrière isolante naturelle

Possibilité d’utiliser ce toit vert pour y faire pousser des aliments utilisés dans les concessions alimentaires, et ainsi réduire les effets du transport de nourriture

1150 panneaux solaires permettant au stade de produire autant d’électricité qu’il en consomme au cours de ses 10 matchs à domicile

Système d’irrigation efficace pour le gazon

Utilisation d’eau recyclée pour les toilettes et le gazon

Utilisation de plomberie efficace pour réduire la consommation d’eau

Utilisation de matériaux recyclés (par exemple, le bois utilisé pour la décoration des loges de luxe provient d’un hangar d’avions de l’endroit)

Éclairage provenant à 40 % d’ampoules DEL

Les efforts faits par les stades extérieurs

Stade Saputo

(informations fournies par l’Impact)

Dépenses énergétiques

Les loges et espaces VIP sont chauffés et climatisés seulement les jours de match, soit l’équivalent d’environ neuf jours par année.

Utilisation de l’eau 

Système de chasse d’eau et de robinet à faible débit contrôlés par détecteur de mouvement.

Gestion des déchets

Système de recyclage en place, mais pas de récupération des matières organiques. Utilisation de sacs à ordures et de recyclage biodégradables.

Gestion des déchets informatiques 

Tous les équipements désuets sont réutilisés à l’interne comme pièces de rechange. Ceux non fonctionnels sont récupérés de façon responsable et écologique par une entreprise québécoise spécialisée. Les anciennes cartouches d’encre sont retournées chez le fournisseur de bureau pour être recyclées.

Aussi

– Implantation de quatre ruches depuis 2014. Le miel était offert avec les plateaux de fromages lors des matchs jusqu’à l’an dernier ;

– Implantation prochaine d’un comité vert.

Stade Percival-Molson

(informations fournies par les Alouettes)

Précision : les Alouettes sont locataires. Ils montent et démontent des éléments du stade, propriété de l’Université McGill, à chaque match. Aussi, le chauffage est contrôlé par l’Université.

Gestion des déchets

– Système de recyclage en place ;

– Les seuls verres en plastique utilisés le sont pour les cocktails ou le vin ;

– Les surplus de nourriture des loges sont envoyés à la Mission Old Brewery ;

– Les serviettes de table et les plateaux de transport sont biodégradables ;

– Introduction graduelle de l’utilisation d’ustensiles biodégradables ;

– Utilisation des condiments à partir de gros pots (et non des sachets). 

Utilisation de l’eau 

– Ajout d’un refroidisseur à eau de 18 L sur la galerie de presse afin de diminuer la quantité de bouteilles d’eau consommées ;

– Les robinets dans les toilettes sont à faible débit d’eau. En raison du gel, l’eau est fermée dans le Stade pendant l’hiver, évitant ainsi les pertes et les écoulements d’eau possible.

Aussi

– De concert avec la STM, les Alouettes offrent un système de navettes gratuites pour venir à chaque rencontre et ainsi réduire l’utilisation des voitures ;

– Sur la galerie de presse, remplacement du papier par des informations accessibles en ligne ;

– Les billets pour chaque rencontre sont accessibles sur téléphone intelligent, donc diminution du carton utilisé.

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