Théâtre

887 de Robert Lepage

« J’ai adoré le dernier solo de Robert Lepage. Jeu, mise en scène, écriture, scénographie : tout est brillant et ingénieux. Je parlais de l’importance de la culture au Québec ; 887 parle justement du devoir de mémoire, une chose qu’on n’a pas beaucoup au Québec. 887 m’a rappelé les premiers spectacles de Lepage que j’ai vus [Vinci, Circulations], avec l’évolution de l’homme et de l’artiste. »

Au Grand Théâtre de Québec dès le 13 septembre et en reprise au TNM à l’automne 2018

Télévision

Série noire

« J’ai beaucoup aimé Série noire. J’ai regardé la première saison et je me promets de plonger dans la seconde. C’est drôle, irrévérencieux et champ gauche. J’aime l’écriture de François Létourneau et la réalisation de Jean-François Rivard. Et tous les acteurs sont formidables. Une série comme ça doit exister même si elle n’attire pas 2 millions de téléspectateurs. »

Télévision

The Wire 

« À mon avis, cette série policière américaine [créée par David Simon en 2002] reste la base de toutes les séries venues après. The Wire est la mesure étalon de ce qui allait se produire par la suite en série télé – les House of Cards, The Fall et autres. Son écriture et sa réalisation ont inspiré des auteurs, des producteurs de contenu, des réalisateurs pour les années à venir. Avec The Wire, la télévision est passée à un autre niveau. »

Livre

L’équilibre du monde

« C’est l’une des lectures qui m’ont le plus bouleversée. C’est la grande fresque de l’Inde contemporaine. Le récit prend place à Bombay en 1975 et met en scène quatre personnages ordinaires (deux tailleurs, un étudiant et une veuve d’une quarantaine d’années) qui tentent de survivre dans la société indienne actuelle. À partir de là vont défiler des images de ce pays avec tout ce qu’il a de bigarré, de sensible, de cruel et de chaotique. C’est dur, mais aussi très beau. »

La liste de notre invitée

SOPHIE LORAIN

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Sophie Lorain n’a pas mis tous ses trophées dans le même panier. Avec le temps, elle a su varier ses emplois : jeu, réalisation, production et écriture. Cet été, l’actrice tourne la troisième saison du téléroman Au secours de Béatrice, qui sera de retour sur les ondes de TVA en septembre. Elle vient aussi de boucler le tournage de C’est le cœur qui meurt en dernier, film de son conjoint Alexis Durand-Brault dont elle partage la vedette avec sa mère Denise Filiatrault. Mais d’abord, Sophie Lorain est porte-parole des célébrations de la fête nationale du Québec. Pourquoi a-t-elle accepté ce rôle ? « Parce que c’est la fête de notre culture. Et la culture, c’est ce qui unit et unifie les Québécois, qu’on soit de Parc-Extension ou de Rock Forest. »

— Luc Boulanger, La Presse

Livre

Le chardonneret

« Le chardonneret est un récit à la première personne d’un enfant, orphelin à 13 ans, dont la vie a basculé le jour où un attentat détruit une partie du Met à New York. Le chardonneret est aussi un tableau du XVIIe siècle qui tient un rôle central dans l’histoire. C’est un roman initiatique qui est le reflet de l’Amérique contemporaine, avec ses peurs et ses phobies. »

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.