La compétition avant tout

Avec six médailles d’or et des chronos spectaculaires, elle a aidé les Carabins de l’Université de Montréal à enlever le titre et à se poser comme les favorites des nationaux, ce week-end à Sherbrooke. 

« Je suis très compétitive et j’aime gagner chaque fois que je participe à une compétition, rappelle la nageuse de 24 ans, étudiante en droit. Je sais que je suis l’une des meneuses avec les Carabins et j’aime donner l’exemple. La natation universitaire est toutefois surtout une affaire d’équipe, et je pense avoir autant à apprendre de mes coéquipiers qu’eux de moi. »

RETOUR À MONTRÉAL

Médaillée des Jeux de Rio au relais 4 x 100 m libre, Mainville venait de passer deux années à Toronto, au centre national d’entraînement. 

« J’aurais pu y rester pour poursuivre mes études, mais les règles de droit ne sont pas exactement les mêmes d’une province à l’autre, souligne-t-elle. Comme je veux pratiquer le droit ici, au Québec, à la fin de ma carrière de nageuse, j’ai jugé que c’était préférable d’étudier à Montréal. J’y avais déjà amorcé mes études, il y a quelques années, et il me reste environ l’équivalent d’une année de cours. »

LA RETRAITE ? PLUS TARD !

À Montréal, Mainville s’entraîne au club CAMO, comme ses équipières des Carabins Katerine Savard et Ariane Mainville (sa sœur, vous l’aurez deviné). Elles ne rejoignent leur formation universitaire que pour les compétitions. 

« J’ai vraiment encore beaucoup de plaisir à nager, à m’entraîner, assure-t-elle. En revenant à Montréal, j’ai retrouvé mes amies de CAMO, ma sœur aussi, avec laquelle je ne m’étais plus entraînée depuis plusieurs années. Et j’ai encore plusieurs objectifs à atteindre, avec les Carabins, mais aussi au niveau international. Nous participerons justement bientôt [du 6 au 9 avril] aux sélections pour les Mondiaux aquatiques de cet été, en Hongrie. »