Cinéma

Plan large

Chaque semaine, notre journaliste présente les nouvelles qui ont retenu son attention dans le monde du cinéma.

Suzanne Clément dans Libération

Sous la plume de Caroline de Bodinat, le quotidien français Libération consacrait lundi un long article à la comédienne Suzanne Clément qui enfile les tournages cinématographiques et « s’apprête à emménager dans le 11e arrondissement » de Paris. Après Le sens de la fête, récemment sorti au Québec, les cinéphiles français peuvent maintenant voir la comédienne dans Le rire de ma mère, premier long métrage de Pascal Ralite et Colombe Savignac. Elle y défend le rôle féminin principal au côté de Pascal Demolon et, selon AlloCiné, la critique est en général fort élogieuse.

Sous le titre « Suzanne Clément, elle déménage », l’article revient sur sa première rencontre avec Xavier Dolan, sur ses premiers pas dans une série télé à 12 ans, son enfance à Boucherville et le fait qu’elle n’aime pas parler de ses amours ou de sa vie privée. « Je suis restée assez proche, en moins sage, de l’enfant que j’étais, dit-elle dans l’entrevue. Je suis confiante envers l’autre plus que fermée. Mais que je donne l’image de quelqu’un d’accessible ne signifie pas pour autant que je le suis. »

Les Finalistes du Prix collégial du cinéma québécois

Les longs métrages La résurrection d’Hassan (Carlo Guillermo Proto), Le problème d’infiltration (Robert Morin), Les affamés (Robin Aubert), Mes nuits feront écho (Sophie Goyette) et Tadoussac (Martin Laroche) sont les finalistes de la septième édition du Prix collégial du cinéma québécois. Créé pour inciter les jeunes à voir davantage de cinéma québécois, ce prix permet aussi à des centaines de jeunes de débattre de la qualité de chaque film au cours de rencontres tenues dans 53 cégeps, puis dans un forum national. Fidèle à l’événement depuis ses débuts, la comédienne et cinéaste Micheline Lanctôt en sera de nouveau la marraine. La sélection des cinq films finalistes est d’abord faite par un comité d’experts. Le film lauréat sera dévoilé le 24 mars.

Les RIDM sur La Fabrique culturelle

Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) et Télé-Québec viennent de forger un nouveau partenariat qui permettra aux RIDM de diffuser quelques courts métrages de leur dernière édition sur La Fabrique culturelle, plateforme de diffusion en ligne de la chaîne. Au cours de l’année, trois séries de courts métrages documentaires seront offertes en ligne gratuitement durant 14 jours. Une première fournée de cinq courts métrages est déjà en ligne et le sera jusqu’au 29 janvier. Les titres à voir sont Dream Box, La frontière, Prends ma main, Les tortues sont toujours chez elles et Vieillir sans mes enfants

Le chiffre du jour

1000

Depuis son lancement en 2004, le Wapikoni mobile, studio ambulant de formation et de création audiovisuelles, a accueilli plus de 4500 participants de 25 nations autochtones du Canada et d’ailleurs. À la suite de cet immense travail, on compte une collection d’œuvres qui dépasse maintenant les 1000 titres, a fait savoir l’organisme cette semaine. Pour célébrer l’événement, le Wapikoni mettra en ligne sur sa page Facebook, chaque mardi jusqu’au 17 avril, une sélection de films issus des ateliers.

Soirée de courts métrages au féminin

Sept courts métrages, sept réalisatrices, sept personnages féminins au cœur de la vie. C’est ce que proposent les Réalisatrices équitables et le ciné-club Les dames des vues le jeudi 25 janvier. Animation, fiction, documentaire, les thèmes sont divers dans ces films signés Fanny Mallette, Anne Émond, Carole Laganière, Zviane, Naomi Condo, Michèle Cournoyer et Kristina Wagenbauer. Cinq d’entre elles seront sur place. Projection dans les locaux de l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec, 5154, rue Saint-Hubert. Ouverture des portes à 19 h.

À l’agenda

Destierros

Alors que les États-Unis s’apprêtaient à élire Donald Trump à la tête du pays en novembre 2016, le documentariste québécois Hubert Caron-Guay s’est intéressé au sort de quelques migrants qui, partis d’Amérique centrale, ont pris le chemin du Nord dans l’espoir de trouver refuge aux États-Unis ou au Canada. Son film, Destierros, se démarque par son regard sensible et une mise en scène soignée pour bien faire sentir l’attente, les angoisses, mais aussi les espoirs de ces milliers de gens en quête de justice et d’une vie meilleure. À compter d’aujourd’hui à la Cinémathèque québécoise, au Cinéma du Parc, au cinéma Cartier à Québec et à la Maison du cinéma à Sherbrooke.

Rouges et Bleus

Rouges et Bleus, un des premiers films réalisés par la maison de production Coop Vidéo, est un documentaire de 1978 consacré à la Ligue nationale d’improvisation (LNI), qui en était alors à ses débuts. On y voit de jeunes comédiens tels Robert Gravel, Yvan Ponton, Francine Ruel, Louise Laprade, Gilbert Sicotte, Michèle Deslauriers, Robert Lalonde et autres. Une réalisation en 16 mm signée Jean-Pierre St-Louis et Yvon Leduc. Samedi 20 janvier, à 19 h 30, à Station Vu, 8075, rue Hochelaga

Les sorties du 26 janvier

Les scènes fortuites de Guillaume Lambert

Le vénérable W. de Barbet Schroeder

Maze Runner – The Death Cure de Wes Ball

Pad Man de R. Balki

Le prochain film de Jean-François Caissy à Berlin

Premières armes, prochain long métrage documentaire de Jean-François Caissy, a été sélectionné dans la section Forum du prochain Festival de Berlin (Berlinale), qui aura lieu du 15 au 25 février. Pour M. Caissy, il s’agit d’une troisième présence de suite avec un de ses films dans la capitale allemande. S’inscrivant dans un cycle consacré aux différentes étapes de la vie, Premières armes porte son regard sur le début de l’âge adulte. Il a été précédé des films La belle visite (personnes âgées) et La marche à suivre (adolescents). Après Berlin, le film amorcera une tournée internationale et arrivera sur nos écrans dans un an.

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