Lutte à la pauvreté

Des zones à risque

C’est à l’initiative de la Fondation du Dr Julien que Tonino Esposito, professeur adjoint à l’École de service social de l’Université de Montréal, et sa collègue de l’Université McGill Catherine Roy ont lancé une recherche afin de savoir où se trouvaient les enfants les plus à risque sur le plan de la pauvreté sociale et économique au Québec. L’objectif était d’aider éventuellement le gouvernement et la Fondation du Dr Julien à établir la liste des quartiers qui pourraient le plus bénéficier de l’implantation de centres de pédiatrie sociale.

307 108

Nombre de ménages québécois recevant des prestations d’aide de dernier recours, dont 89 238 enfants

Cibler les plus jeunes

En utilisant différentes données gouvernementales, comme le revenu médian des familles, les chercheurs ont mesuré le niveau de défavorisation socioéconomique par territoire de CLSC au Québec. Cette donnée a ensuite été pondérée en fonction de la proportion d’enfants sur chaque territoire. De cette façon, les chercheurs se sont par exemple assurés qu’une communauté isolée présentant une population vulnérable, mais majoritairement âgée, ne figurait pas dans le haut de la liste de vulnérabilité de l’étude. « Car établir un centre de pédiatrie sociale dans ces communautés ne serait pas logique », illustre M. Esposito.

Des informations sur la concentration de services en protection de la jeunesse et sur les retards scolaires et le décrochage ont également été recensées. Les chercheurs ont toutefois déterminé qu’il était impossible de regrouper ces indices pour évaluer la vulnérabilité des enfants. Selon eux, l’indice socioéconomique demeure celui ayant le plus d’impact à ce sujet.

Lutte à la pauvreté

Des zones à risque

C’est à l’initiative de la Fondation du Dr Julien que Tonino Esposito, professeur adjoint à l’École de service social de l’Université de Montréal, et sa collègue de l’Université McGill Catherine Roy ont lancé une recherche afin de savoir où se trouvaient les enfants les plus à risque sur le plan de la pauvreté sociale et économique au Québec. L’objectif était d’aider éventuellement le gouvernement et la Fondation du Dr Julien à établir la liste des quartiers qui pourraient le plus bénéficier de l’implantation de centres de pédiatrie sociale.

307 108

Nombre de ménages québécois recevant des prestations d’aide de dernier recours, dont 89 238 enfants

Cibler les plus jeunes

En utilisant différentes données gouvernementales, comme le revenu médian des familles, les chercheurs ont mesuré le niveau de défavorisation socioéconomique par territoire de CLSC au Québec. Cette donnée a ensuite été pondérée en fonction de la proportion d’enfants sur chaque territoire. De cette façon, les chercheurs se sont par exemple assurés qu’une communauté isolée présentant une population vulnérable, mais majoritairement âgée, ne figurait pas dans le haut de la liste de vulnérabilité de l’étude. « Car établir un centre de pédiatrie sociale dans ces communautés ne serait pas logique », illustre M. Esposito.

Des informations sur la concentration de services en protection de la jeunesse et sur les retards scolaires et le décrochage ont également été recensées. Les chercheurs ont toutefois déterminé qu’il était impossible de regrouper ces indices pour évaluer la vulnérabilité des enfants. Selon eux, l’indice socioéconomique demeure celui ayant le plus d’impact à ce sujet.

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