Construction automobile

GM va délocaliser 625 emplois du Canada au Mexique

Le constructeur automobile américain General Motors (GM), sous pression de l’administration Trump pour rapatrier ses usines aux États-Unis, va transférer 625 emplois du Canada vers le Mexique, a affirmé hier le syndicat canadien Unifor. La suppression de ces emplois suivent l’annonce mi-janvier de la délocalisation du Canada au Mexique de la production du véhicule 4x4 urbain Terrain, assemblé jusqu’ici à l’usine d’Ingersoll, en Ontario. Un porte-parole de GM, Mathew Palmer, a dit à l’AFP que les suppressions de postes « découlent strictement de la fin de la production de la précédente génération d’Equinox » à cette usine située à 150 km au sud-ouest de Toronto, et n’ont rien à voir avec la délocalisation du Terrain au Mexique.

— Agence France-Presse

Accord commercial Canada-Royaume-Uni

Le ministre Champagne optimiste quant à un accord entre le Canada et le Royaume-Uni

Les discussions entre le Canada et le Royaume-Uni quant à un accord commercial n’en sont encore qu’au « processus », mais le ministre canadien du Commerce international, François-Philippe Champagne, se montre optimiste pour la suite des choses.

Le ministre canadien estime que l’Accord économique commercial global (AECG), duquel le Royaume-Uni est encore présentement partenaire, constituera « une bonne base » pour aller plus loin lorsqu’il aura été ratifié par tous les partenaires européens.

Le ministre Champagne verrait d’un bon œil une sorte de « AECG Plus », lorsque le processus déjà entamé aura suivi son cours en Europe. Le Royaume-Uni devrait enclencher au cours des prochaines semaines les démarches en vue du Brexit, soit son retrait de l’Union européenne.

M. Champagne a fait ces commentaires hier, au cours d’une rencontre avec la presse à Montréal, après qu’il eut assisté à l’allocution de son homologue du Royaume-Uni, Liam Fox, devant 300 convives du Conseil des relations internationales de Montréal.

Pour ce qui est des discussions entre le Canada et le Royaume-Uni, elles n’en sont encore qu’au processus, a-t-il souligné, et non dans le contenu ou les échéanciers.

Bombardier et le Brésil

Par ailleurs, le ministre Champagne a aussi confirmé l’ouverture du Canada à discuter avec le Brésil des participations gouvernementales dans l’avionneur Bombardier. Le Brésil menace de porter plainte à l’Organisation mondiale du commerce à la suite de l’investissement du gouvernement du Québec dans le programme C Series, et celui de la Caisse de dépôt et placement dans la division ferroviaire de Bombardier.

M. Champagne a rencontré son homologue brésilien, Marcos Pereira, au Forum économique mondial de Davos la semaine dernière.

« Mon propos en était un d’ouverture, a-t-il déclaré. Il devrait y avoir un autre moyen que les recours judiciaires pour régler les enjeux que [le ministre brésilien] a soulevé à propos de Bombardier. » 

M. Pereira avait affirmé jeudi que le Canada était prêt à négocier. Le Brésil estime que le soutien de Québec à Bombardier a permis à l’entreprise montréalaise d’offrir des rabais agressifs pour les avions C Series, causant de ce fait préjudice à son concurrent brésilien Embraer.

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