Le dernier rendez-vous de la série Le théâtre des écrivains de James Hyndman et Stéphane Lépine au Quat’Sous sera consacré à l’émouvant roman Trois jours chez ma mère de François Weyergans, qui lui avait valu le prix Goncourt en 2006. C’est demain soir à 19 h 30.

La publication de deux versions d’un téléthéâtre qui n’a jamais été concrétisé, Œdipe et Œdipe recommencé, écrites par Hubert Aquin en 1971 et inédites depuis, est une occasion unique de découvrir les sources d’inspiration qui ont mené à l’un de ses livres majeurs, Neige noire, annoncent les éditions Bibliothèque québécoise. Les fans et les exégètes du célèbre écrivain ne peuvent que se réjouir. Une édition critique préparée par Renald Bérubé, en librairie le 11 mai.

Le Lion d’Or propose un nouveau Pyjama party littéraire le 10 mai à 20 h, cette fois au profit de la clinique Droit devant, qui vient en aide aux personnes en situation d’itinérance qui ont des ennuis d’ordre judiciaire. Dans une mise en scène de Cécile Lamontagne, les lecteurs en pyjama seront Claudia Larochelle, Alain Zouvi, Sophie Faucher, Alain Labonté, Robert Frosi, Étienne Dupuis, Nicole Car, Caroline Bleau et Michel Montreuil. Il y aura même à l’entracte un confessionnal pour des lectures privées, moyennant un don. Le prix du billet est de 40 $, et il y a aussi un forfait souper-spectacle (en collaboration avec le restaurant Le Petit Extra) à 125 $.

Le prix Jacques-Brossard de la science-fiction et du fantastique a couronné l’auteure Martine Desjardins pour son plus récent roman, La chambre verte, publié chez Alto. C’est la deuxième fois que l’écrivaine remporte ce prix, puisqu’elle l’avait reçu en 2010 pour son roman Maleficium. Les autres finalistes étaient Dave Côté, pour ses nouvelles Angle mort et Je ne voterai pas, et Renaud Jean pour son roman Rénovation. Par ailleurs, le prix Hommage visionnaire de la science-fiction et du fantastique québécois, qui souligne l’apport d’écrivains majeurs dans le genre depuis 2013, sera remis au regretté Joël Champetier au congrès Boréal.

On l’attendait, il vient de nous arriver. Et il est énorme ! C’est en effet avec un tome éléphantesque (570 pages !) intitulé La ville qu’Edward Carey conclut sa trilogie des Ferrailleurs. Une trilogie fantastico-gothique superbe en contenant (les bouquins, publiés chez Grasset, sont magnifiques) comme en contenu : destinée aux adolescents – mais aussi aux plus jeunes pourvu qu’ils soient bons lecteurs ; et aux plus vieux s’ils ont conservé leur capacité d’émerveillement –, cette série se déroule dans une Angleterre victorienne où les humains peuvent se transformer en objets. Et vice-versa. Juste ça.

Au cœur du récit, Clod Ferrayor, qui va devoir choisir entre sa famille et les habitants de Londres. Classique ? À première vue seulement. C’est le monde de Dickens qui rencontre celui de Tim Burton. Envoûtant. Exigeant. Dépaysant. Original. Bref, formidable.

— Sonia Sarfati, La Presse