SIMULATEUR DE VOL

Direction Hong Kong

AÉROSIM EXPÉRIENCE

Âge : de 10 à 14 ans.

Durée de l’activité : 1 h.

Coût (taxes en sus) : 99 $.

Réservations : obligatoires.

Services sur place : petite boutique de souvenirs.

Adresse : 1177, desserte Nord de l’autoroute 440, local 201

450-490-1316

aerosimexperience.com

Depuis le 4 novembre, les fanas d’aéronautique peuvent prendre les commandes d’un Boeing 737. Un Boeing factice, s’entend, mais en tous points fidèle à l’original. En effet, Aérosim Expérience dispose d’un simulateur de vol conçu pour les professionnels, mais accessible au grand public, notamment aux enfants qui veulent apprendre à piloter ce géant de 60 tonnes, capable de transporter 180 personnes.

Première réaction de Léa en voyant le simulateur : « Wow ! Il y en a, des boutons ! Qu’est-ce qui va arriver si je m’écrase ? » C’est vrai que le tableau de bord est intimidant, avec sa centaine de commutateurs, de leviers, de voyants lumineux. Mais Pierre-Lou Costberg, pilote professionnel et copropriétaire d’Aérosim, la rassure. Il sera là pour la guider durant toute l’envolée.

Après une courte initiation sur iPad (les commandes ressemblent drôlement à celles du cockpit), le tandem est prêt à décoller de l’aéroport de Montréal-Trudeau. Bien attachée à son siège en peau de mouton (comme dans les vrais avions), Léa suit les instructions de son copilote. Elle retire les freins, dirige l’appareil sur le tarmac, pousse la manette des gaz. Derrière le pare-brise, des images de synthèse en haute définition défilent sur 200°. On voit le personnel s’activer sur la piste, les véhicules de remorquage passer, les drapeaux flotter au vent. Une fois dans le ciel, on aperçoit les environs de Montréal, le fleuve, le mont Royal. Des images d’un réalisme fascinant, mais qui provoquent la nausée chez l’adulte qui assiste à la manœuvre sur un strapontin, derrière les pilotes…

Pour le second vol, Pierre-Lou Costerg suggère de survoler Hong Kong – de nuit ! – pour atterrir au célèbre aéroport de Kai Tak, fermé en 1998 parce qu'il était trop dangereux. Pourquoi pas ?

Il avait l’embarras du choix : la base de données comprend plus de 27 000 aéroports, que l'on peut survoler dans différentes conditions climatiques. C’est le client qui choisit.

À Kai Tak, l’approche est délicate : il faut survoler une montagne à basse altitude puis faire un virage à 45° et passer au ras des immeubles pour atterrir sur ce court bout de tarmac entouré d’eau. Léa se bat avec le manche pour faire réagir le Boeing. L’appareil tangue dangereusement avant de finalement se poser. Elle rigole : « Je pense que les passagers ont eu mal au cœur ! »

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